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  Wild Witch in Hogwarts ღ Bri

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Briséis O. Spelliard

❋ ADMINISTRATRICE

❋ ADMINISTRATRICE
Briséis O. Spelliard


▌Messages : 610
▌Avatar : Cintia Dicker
▌Année à Poudlard : 6e
▌Métier exercé : /


Feuille de personnage
▌Pureté du sang: Mêlé, pour le plus grand déshonneur de la famille.
▌Gallions : 54

 Wild Witch in Hogwarts ღ Bri _
MessageSujet: Wild Witch in Hogwarts ღ Bri    Wild Witch in Hogwarts ღ Bri Icon_minitimeVen 17 Mai 2013, 19:49

© gretchen47 sur girlhdwalls


Briséis Opale Spelliard

ft.Cintia Dicker



Carte d'identité:
Nom :
Spelliard
Prénoms :
Briséis Opale
Date de naissance :
21avril 1960
Lieu de naissance :
Ste Mangouste, Londres.
Âge :
16ans.
Année ou Métier :
6e année.
Situation Civile :
Célibataire.
Pureté du sang :
Sang-Mêlé liée aux Lestranges.
Baguette :
Bois de Charme, ventricule de dragon, 27,4 centimètres.
Epouvantard :
Un Sombral.
Patronus :
Un renard.
Animal de compagnie :
Hermine blanche répondant au nom de Nuage.
Don particulier:
None, mais elle serait intéressée pour devenir Occlumens, dans les années à venir...
Faction :
Tout le monde a l'impression qu'elle peut virer du côté des Mangemorts. Personne ne se doute un instant qu'ils la révulsent et qu'elle préfèrerait manger un saladier de limaces plutôt que de les rejoindre.
Autres informations:
Caractère

Pour parler de son caractère, il faut sûrement commencer par la chose la plus importante en ces temps sombres : ce qu’elle pense des Moldus. Et, contrairement à ce que la majorité de ses camarades pensent, Briséis ne les croit en rien inférieurs aux sorciers, n’a pas du tout envie de les éradiquer de la surface de la Terre ou de les transformer en esclaves. En fait, ses grand-parents paternels sont moldus, et elle a vécu pendant plusieurs années près de chez eux, en entretenant une grande affection envers ses aïeuls. Alors, quand on lui parle des idées de ce nouveau mage noir, elle grince des dents et se tait. Oui, elle se tait. Cela ne lui arrive pas souvent de ne pas dire franchement ce qu’elle pense, elle qui prône la sincérité, mais sur ce sujet sensible, elle ne dit rien. Elle est assez maligne pour savoir que c’est une question de survie.
Il est de notoriété publique que Briséis est une fille insupportable. Sa détermination en acier se mue la plupart du temps en entêtement plus que borné, son orgueil la rend rancunière, elle adore avoir le dernier mot et ne prend pas de pincettes avec les gens. Effrontée, elle frôle l’insolence, mais reste toujours aux frontières de la politesse, histoire de ne pas se faire renvoyer de Poudlard –ce serait bête, maintenant qu’elle y a passé cinq années entières. Son humour fait peu souvent rire, et pas parce qu’elle fait des blagues idiotes comme Londubat, mais plutôt parce que peu de gens apprécient le cynisme, l’ironie ou les sarcasmes, surtout si tous ces ingrédients sont réunis contre eux.
Si Briséis n’a pas un défaut, c’est bien la naïveté. Elle déteste la candeur de certains, que les parents protègent de la guerre, qui croient encore vivre dans le meilleur des mondes. Très lucide sur ce qui l’entoure, elle en est devenue extrêmement méfiante : offrir sa confiance est quelque chose qui lui paraît très dangereux – elle a été déjà déçue à plusieurs reprises et ne veut pas commettre la même erreur. En revanche, les amis qu’elle se fait bénéficient de sa plus grande loyauté ; Briséis n’a pas peur de les aider en cas de problème. Les problèmes, elle en a peu heureusement, et c’est sûrement grâce à son aspect calculateur ; elle a toujours besoin de réfléchir beaucoup à toutes les conséquences de ses actes. Une parole jetée en l’air, qui fait s’effondrer toute sa réputation ou la met en danger, très peu pour elle. Briséis est assez rusée mais essaie de ne pas s’en servir contre les autres ; elle a assez de défauts, et ne veut pas qu’y figure celui de manipulatrice. Les seules fois où elle peut perdre le contrôle d’elle-même, c’est lors de ses colères, qui sont très connues des habitants de Poudlard, et pour cause : elle se fait plutôt remarquer dans ces moments-là. Les deux premières années à Poudlard ont été assez chaotiques : Briséis ne contrôlait pas très bien sa magie, et à chaque accès de colère, les choses fragiles avaient tendance à exploser dans un périmètre assez important, les bougies à s’éteindre, et quelques évènements surnaturels se produisaient sans qu’elle ne le maîtrise. Quelques réunions avec le professeur à la tête de sa maison, l’infirmière et le directeur l’avaient finalement aidé à maîtriser ces colères destructrices. Aujourd’hui, Briséis sait qu’elle ne doit pas se laisser submerger par la colère et arrive à garder un certain sang-froid. Mais si vous la cherchez trop, soyez prudent... Elle est assez explosive. Et imprévisible. Au moment où vous vous y attendrez le moins, elle pourrait bien vous faire regretter d’être né.
Heureusement, la plupart du temps, elle a l'air assez calme, et réfléchie, parfois froide ou pince-sans-rire, mais si vous apprenez à la connaître, vous rencontrerez une fille plutôt charmante. Bon, disons plutôt, pas si invivable que vous ne pourriez le craindre.
Ah, et un petit conseil... Ne lui faîtes jamais de crasse. Briséis est, je le répète, très rancunière, bien plus que vous ne pourriez l'imaginer. Elle peut être très patiente mais elle n'oublie jamais.

Notes aux Buses et Aspics si adulte

Astronomie : A
Botanique : A
Défense contre les forces du mal : O
Histoire de la magie : D
Métamorphoses : E
Potions : E
Sortilèges : E
Arithmancie : O
Divination : P




A propos de moi:

Sur le web ou dans la vie IRL on me connait sous le nom de Laïma, ila mais on me surnomme souvent Brie/Bris/Bri/Brisouille J'ai choisi d'utiliser Cintia Dicker comme personnalité et ne souhaite pas de doublon d'avatar. J'ai connu Levicorpus grâce à Ana(l) et mon impression est qu'il est parfait. Je ne suis pas en internat. Je ne souhaite pas être parrainée. Et étant bien en règle, je peux vous dire que le code du règlement est BOOOOON !


© _Viviie.




Dernière édition par Briséis O. Spelliard le Lun 01 Juil 2013, 20:02, édité 13 fois
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Briséis O. Spelliard

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 Wild Witch in Hogwarts ღ Bri _
MessageSujet: Re: Wild Witch in Hogwarts ღ Bri    Wild Witch in Hogwarts ღ Bri Icon_minitimeVen 17 Mai 2013, 19:49

© blend - Tumblr
;

Is It Just Madness ?

One day baby, we'll be old

Briséis soupira longuement en voyant son reflet dans le miroir. Des yeux de la couleur de l’océan, un visage ombré de tâches de rousseur, des traits doux et fins, un air fragile. Et aujourd’hui, elle ne s’était jamais sentie aussi fragile. Elle avait l’impression que la moindre brise dehors allait la faire tomber comme une brindille. Elle voulait rester indéfiniment dans cette salle de bain, ne jamais en sortir. Elle ferma étroitement ses paupières en respirant profondément. Ce soir, elle pleurerait peut-être. Mais aujourd’hui, aujourd’hui elle devait rester forte et fière. Elle devait garder un visage impassible et ne surtout, surtout pas craquer. Sa mère avait tenu à attacher ses longs cheveux d’un roux flamboyant en une tresse dans son dos. Les couleurs vives, ce n’était pas vraiment la bonne journée. Ce n’était pas une bonne journée tout court, d’ailleurs. Briséis ne portait aucun bijou. Elle savait qu’elle était censée avoir l’air respectable aujourd’hui, digne de son nom, mais elle ne voulait pas vraiment se faire belle. Plutôt discrète.
Quelqu’un toqua à la porte.

- Chérie ? Nous partons, tu es prête ? Il ne faut pas être en retard.

Briséis se regarda une dernière fois. Elle avait vraiment l’air d’un fantôme aujourd’hui. Se mordant les lèvres, elle ouvrit la porte et suivit sa mère jusqu’au salon. Son père était aussi là, visiblement très nerveux. Il donna à Briséis un bouquet de jasmin qu’elle respira pour se donner du courage. Elle tendit la main vers celle de sa mère et la famille Spelliard transplana jusqu’au cimetière.

**************

- Ils sont venus, lâcha froidement Romulus Lestrange en observant le groupe de trois personnes s’approcher.

Ses deux fils, Rodolphus et Rabastan se tournèrent distraitement vers leur père. Effectivement, un petit comité s’approchait de la masse de personnes réunies ce jour-là, toute vêtue de noir, calme et pleine de personnes respectables. Des hauts fonctionnaires, des membres du Ministère, les familles les plus anciennes et nobles de Grande-Bretagne s’étaient réunies pour cet évènement peu joyeux. Rabastan, qui jusque là s’était montré muet et impassible, écarquilla les yeux en voyant les nouveaux venus.

- Vous l’avez vue ? Elle s’appelle Briséis n’est-ce pas ?

Romulus haussa les épaules.

- On s’en moque, de comment elle s’appelle. Elle n’a rien à faire ici, elle et son Né-Moldu de père. Ils sont un déshonneur pour la famille, leur simple présence est une insulte pour les Lestrange. N’approchez pas votre tante et ne lui adressez pas la parole, à elle ou à ce qui lui sert de mari. Rabastan, arrête de les dévisager ainsi ! Tout le monde la regarde déjà bien assez... Merlin, cette gamine n’aurait pas dû venir ici. Elle joue le rôle du fantôme...
- C’est le sosie de la femme que nous enterrons aujourd’hui, acquiesça une femme qui s’était joint à eux. Vous aurez beau la renier pour son sang impur, tout montre clairement qu’elle est une descendante de Briséis Lestrange.

Romulus se renfrogna, visiblement très agacé par cette remarque. Briséis, un peu plus loin, planta ses ongles dans la paume des ses mains. Elle sentait bien les regards qui la détaillaient, cherchaient les points communs et les différences avec celui de son arrière grand-mère. Elle était l’erreur génétique, la seule autre Lestrange rousse, le sosie de la femme dont elle portait le prénom et qui était morte deux jours auparavant. Briséis avait 13ans, et tout le monde la regardait comme on regarde un fantôme.




Arrivée au Manoir, juillet 1967

Elissa Lestrange et Arthur Spelliard s’étaient rencontrés à Ste Mangouste, où la jeune femme exerçait à l’époque en tant que stagiaire. Lui s’était blessé au cours d’une expérience assez complexe qu’il avait faite, qu’on appelait « accident du travail ». Sa jambe gauche était sérieusement amochée, mais rien de dramatique. Elissa était issue d’une grande famille de sorciers, très connus et qui la destinaient depuis des années à une vie bien ennuyeuse auprès d’un mari qu’ils auraient choisi, à rester à la maison pour faire de la couture ou de la lecture tandis qu’un elfe de maison s’occuperait des tâches ménagères et de la cuisine. Elissa avait refusé cette vie et poursuivit de brillantes études en médicomagie. De son côté, Arthur Spelliard était ce que l’on appelle un Né-Moldu, allemand et arithmancien hors pair, il était attiré par ce pays qu’était l’Angleterre. Après y avoir vécu deux ans, il avait demandé la nationalité anglaise, qui lui avait été accordée -en partie grâce à son avenir prometteur. Elissa et Arthur se marièrent seulement deux ans et demi après leur rencontre.
Les parents d’Arthur furent ravis de cette nouvelle et se montrèrent adorables avec Elissa. Mais comme il faut toujours une belle-famille agaçante dans l’histoire, les Lestrange remplirent ce rôle en refusant de se rendre au mariage ou d’adresser la parole à Arthur. Un Né-Moldu ? Non merci.

De cette union naquit un beau matin de printemps Briséis, nommée ainsi car elle ressemblait déjà énormément à son arrière grand-mère.
Trois mois seulement après sa naissance, Arthur et Elissa crurent qu’ils allaient perdre leur bébé.
Elissa travaillait à l’hôpital, et elle était habituée à être en contact avec des microbes et des virus divers sans que cela ne puisse l’atteindre. La Dragoncelle, ou variole du dragon, s’attaqua au nouveau-né qui manqua d’y passer. Dès lors, Elissa et Arthur se montrèrent très protecteurs envers leur fille, et surtout, ils lui pardonnèrent beaucoup de choses et la couvrirent de cadeaux. C’est sûrement cela qui l’empêcha de développer les mêmes qualités que ses parents et la transformèrent en une enfant assez capricieuse et orgueilleuse. Si ce premier défaut disparut à peu près avec l’âge, le deuxième au contraire grandit avec Briséis et entraîna tous les autres aspects à désirer que l’on retrouve aujourd’hui dans son caractère.
La mère et la grand-mère d’Elissa lui pardonnèrent son mariage avec un Né-Moldu, mais le reste de la famille répudia complètement la jeune femme et d’un accord tacite, renia les Spelliard. Désormais, le « sujet Spelliard » est banni des demeures des Lestrange. Briséis fut quant à elle considérée dès sa naissance comme la pire erreur qu’ait pu commettre la famille.
Les Spelliard s'isolèrent pendant 6ans en s'expatriant en Allemagne l'année après la naissance de Briséis. Mais peu avant son huitième anniversaire, son père reçut une demande du Ministère de la Magie anglais, qui lui proposait un excellent poste haut placé et très bien rémunéré. Comme ils prévoyaient déjà de rentrer avant la scolarité de Briséis, qui se ferait à Poudlard, le couple Spelliard accepta sans hésiter et ils firent leurs valises pour le pays natif de la fillette.







- Tout se passera bien si tu me dis tout ce que tu sais. Du thé ?

Elle secoua la tête sans ouvrir la bouche. L’Auror jeta un coup d’œil à l’horloge murale et soupira. Elle ne semblait rien vouloir raconter, et il allait encore perdre du temps à cause d’une gamine effrayée. Tentant de faire abstraction de l’homme qui se tenait assis aux côtés de la petite, il sirota son propre thé lentement. Il le reposa sur la coupelle, toujours dans ce profond silence, ajouta un peu de sucre.

- Bon... Tes parents nous ont dit que tu es en contact avec l’accusé depuis plusieurs mois, que vous correspondiez par lettre... Et que vous étiez restés ensemble une partie de l’été. C’est la vérité ?
- Ne l’appelez pas comme ça, s’il vous plaît. Il s’appelle Rabastan...

Elle ne répondait pas à la question. Mais au moins, elle répondait quelque chose. Ce qu’on lui demandait depuis quatre heures déjà sans résultat. Depuis qu’ils étaient arrivés chez elle à six hommes. D’accord, c’était exagéré ; mais on leur avait dit que ce mec avait peut-être un complice. Et ils avaient imaginé quelqu’un de dangereux. Pas une gamine muette qui ne supportait pas qu’on parle de l’ « accusé », mais de « Rabastan ». Quelle différence ? Bientôt, son Rabastan serait à Askaban. La gamine échangea un regard avec son avocat. Un avocat assez réputé, parce qu’après tout, c’était une gosse de riches cette fille. Et comme tous les gosses de riches, elle avait déjà pas mal de problèmes pour son âge... Quoique ce serait bientôt terminé. Malgré tout le dégoût que ce genre de famille lui inspirait, John se doutait que cette gamine ne savait rien du tout. Qu’elle n’était pas du tout impliquée, qu’elle ne se doutait pas de la moitié de ce qu’avait fait cet accusé.
- Je veux bien répondre à vos question, consentit enfin la gamine. Mais d’abord, expliquez-moi ce qu’il a fait de si grave. Mes parents n’ont pas eu le temps de m’expliquer et tout le monde semble déçu, mais je ne sais pas ce qu’il s’est passé.

Là, elle mentait. John le voyait très bien. Elle devait se douter de quelque chose ; il y avait cette lueur d’angoisse dans les yeux bleus de la gamine qui l’interpelait. Elle savait quelque chose et elle mentait ouvertement. Mais elle se braquerait sans aucun doute s’il montrait qu’il n’avait pas confiance en elle. Il lui sourit donc le plus hypocritement du monde et lâcha les mots comme une bombe.

- Rabastan est accusé d’avoir assassiné deux Nés-Moldus de 20 et 21 ans, ainsi qu’une moldue âgée d’une quinzaine d’années. Ou du moins d’avoir participé activement à ce meurtre.

La fille pâlit extrêmement, ce qui fit ressortir toutes les tâches de rousseur de son visage. John crut un instant qu’elle allait s’évanouir.

- Ce n’est pas possible, il n’aurait jamais fait ça... protesta-t-elle.
Mais elle protestait à peine. Elle était dans un moment de faiblesse. Et il n’allait pas la laisser s’échapper comme ça. Des larmes perlèrent sur les cils clairs de la fille et il se sentit froncer les sourcils. Non. Il ne fallait pas qu’elle pleure. John détestait les interrogations larmoyantes.

- Raconte-moi tout, depuis le début, d’accord ? demanda-t-il avec douceur.

A son grand soulagement, elle parut se ressaisir. Elle cligna rapidement des paupières et se redressa sur sa chaise. Courageuse, la gamine, malgré tout ; si elle disait la vérité, John était même prêt à la réconforter un peu.

- Je suis la cousine de Rabastan. Je ne savais même pas qu’il existait jusqu’à il y a environ six mois de cela, la première fois où il m’a contactée. J’étais à Poudlard – et j’y retourne dans deux semaines, pour ma cinquième année... Lui n’était plus à Poudlard, il m’a envoyé une lettre. J’étais assez surprise de recevoir cette lettre, mais il m’a demandé de ne pas en parler à mes parents, justement parce qu’ils ne voulaient pas créer plus de tensions entre nos familles... Nous avons échangé beaucoup de courriers. Il était très gentil avec moi. Il... Il me demandait parfois de ne pas trop m’approcher de certaines personnes...
- Les Nés-Moldus ? supposa John.
- Non, au contraire. Il me demandait de me méfier de ceux qui attachent trop d’importance à la valeur du sang. Beaucoup de mes camarades se vantent d’être de futurs petits mages noirs... Mais ce n’est pas vrai, bien sûr, ajouta la jeune fille en se mordant les lèvres. Ils se croient malins, c’est tout. Et Rab me disait de ne pas leur ressembler, que tout ça n’apporte que des ennuis. Pendant les vacances, il a voulu me rencontrer. Il était toujours aussi gentil. Un peu comme un grand-frère. Vous savez, je suis fille unique et je m’ennuie la plupart du temps. Lui ne me considérait pas comme une petite fille comme la plupart des gens, il me parlait comme à une adulte, je trouvais ça agréable. J’ai bientôt quinze ans et mes parents ont souvent tendance à l’oublier...

John ne s’attendait pas à un tel flot de paroles. Et à un récit qui correspondait aussi peu au criminel impitoyable qu’on lui avait décrit. Il notait certains détails sur son petit carnet, soigneusement, à l’affût du moindre indice. Il avait la sale impression qu’elle essayait de l’embrouiller en lui donnant beaucoup de détails futiles et peu de choses réellement utiles pour lui. Il était du genre à se méfier des personnes qu’il interrogeait. Cette gamine avait un air angélique et parlait avec aisance, mais il observait chaque mouvement suspect de son visage qui pourrait signifier qu’elle mentait.

- Nous nous sommes revus pendant le mariage d’une de nos cousines, au tout début de l’été. Depuis, nous nous voyons souvent... Mes parents se sont vite aperçus que je n’allais pas chez une amie comme je le prétendais, mais chez ce cousin que j’étais censée ne pas connaître. Ils ont été assez compréhensifs. Je n’ai jamais été chez lui, il se débrouille toujours pour qu’on se voit chez moi ou en ville. Il m’a montré des sortilèges super drôles, sourit-elle. Il m’a aussi aidé un peu en Métamorphoses, ou de trucs comme ça. Comme un grand-frère l’aurait fait. Il est assez protecteur envers moi. Et... C’est tout.

Là. Elle fronçait légèrement les sourcils, avait plus de mal à soutenir son regard...

- Je ne pense pas. Tu sais, je ne veux pas avoir à recourir au Veritaserum avec toi, tout pourrait se faire plus simplement, la prévînt John.

Elle soupira et se lança dans la contemplation de ses genoux, semblait hésiter. Visiblement mal à l’aise, elle enroulait une mèche de cheveux autour de son index en se mordillant les lèvres. Son avocat semblait sur le point de l’empêcher de parler... Si près du but... Quand elle le vit, elle secoua la tête.

- Non, je crois que c’est important que j’en parle. Je suis en la possession de preuves.

Un silence stupéfait suivit sa déclaration.

- Je crois... si... Si je me trompe ou que... Il ne peut rien arriver à Rab de trop grave ? Je ne veux pas... Je... Il a apporté ça à la maison il y a deux semaines. Quatre baguettes magiques. Je ne sais pas à qui elles appartiennent... Il m’a dit que c’était une blague et qu’il les récupèrerait rapidement... Juste une plaisanterie avec ses amis qui se retrouveraient bien embêtés, que je devais les cacher quelque part... Mais il ne les a jamais récupérées... Il n’en a plus parlé, ça m’est sorti de l’esprit... Et comme il n’a rien demandé, j’ai oublié et...

John s’était brusquement levé. Elle ferma la bouche sans rien ajouter et le regarda fixement, toujours aussi droite dans sa chaise, et cette lueur inquiète qu’il avait aperçue dans ses yeux amplifiée. Elle était terrorisée.

- Il y a un mois, agression de cinq Nés-Moldus à Londres. Un seul avait toujours sa baguette sur lui... Fait divers dont la Gazette ne parle même plus. Ces actions se répètent de plus en plus souvent. Vous voulez que je vous dise, mademoiselle ? Ces faits deviennent courants. Mais tant que tout le Ministère n’aura pas été corrompu et que je serais vivant, ces faits resteront intolérables. Je vous conseille de ne pas reproduire les erreurs de votre cousin. Et je vais veiller personnellement à ce que vous n‘ayez plus un seul contact avec lui.


Something has changed within me, something is not the same


Briséis était assise sur son lit à baldaquin. Les autres avaient déjà terminé de faire leurs valises et se faisaient leurs adieux dans le Hall principal. Elle restait à Poudlard pour ces vacances de Pâques. En tailleur sur la couverture des couleurs de sa maison, elle soupira profondément. Elle s'était accordé une pause aujourd'hui. Parce qu'elle savait qu'elle deviendrait folle à rester trop enfermée dans la bibliothèque.
Son regard était plongé sur le désordre environnant, mais, profondément plongée dans ses pensées, elle ne le voyait même pas. D'habitude, elle aimait que ses affaires soient bien rangées. D'ailleurs, les vêtements dans sa malle étaient pliés, ses parchemins classés par matières, ses livres empilés par ordre alphabétique avec soin... Elle était devenue un peu maniaque avec l'arrivée des mauvaises nouvelles.
Mais sur ses draps, c'était une autre affaire. Un sachet de Bertie Crochue ouvert, deux lettres posées sur le lit, quelques photos, une plaquette de chocolat entamée de chez Honeydukes...
La première lettre était celle de sa descente en enfers, la cause de son travail acharné depuis plusieurs semaines. Son père lui avait expliqué que, à cause de son travail au rang élevé au Ministère, et de ses origines moldues, il avait reçu des menaces, des insultes et autres réjouissances. Sauf que cette fois, les menaces avaient été exécutées. Sa mère s'était faite attaquer, seule, dans le Manoir. En pleine journée, par quatre sorciers d'après les suppositions des Aurors. Ils s'étaient mis à quatre sur elle pour lui asséner des sortilèges plus violents les uns que les autres. Actuellement à Ste Mangouste dans un état précaire, Elissa était encore incapable de parler et avait de fréquents cauchemars.
Dans la deuxième lettre, elle n'allait pas mieux mais son état s'était stabilisé. Son père avait démissionné et restait au chevet de sa femme. Il valait mieux que Briséis reste à Poudlard aux prochaines vacances.
Et elle y était. Pour la première fois de sa vie, elle n'allait pas prendre le chemin de Londres et passer des vacances méritées chez elle, entourée de ses parents.
Les photos étaient plus ou moins anciennes. L'une d'elle représentait les deux Briséis de la famille, alors que la plus jeune avait huit ans. Leur similitude était frappante et leur sourire identique sur l'image. Quand Briséis avait enterré son arrière grand-mère, en 3e année, ses résultats scolaires, à la surprise générale, avaient été meilleurs. Et encore une fois, alors qu'un drame la frappait, Briséis avait besoin de s'isoler et de s’accabler de travail pour pouvoir penser à autre chose et s'écrouler de fatigue le soir sans faire de cauchemars.
La plupart du temps, d'après le directeur de sa maison avec qui elle avait eu une petite conversation, les élèves étaient au contraire affectés et ne parvenaient pas à se concentrer, et leurs résultats en souffraient.
Les BUSEs étaient proches, et Briséis savait que ce travail servirait bien à quelque chose et se ressentirait dans les résultats de cet examen si important. Elle l'espérait. Mais sa mère serait-elle capable de la féliciter et de le fêter avec elle?
Briséis savait que son père avait démissionné pour elle. Parce qu'elle aurait été la prochaine cible. Que l'obliger à rester à Poudlard était un moyen de la protéger.
Mais elle ne voulait pas être protégée. Elle n'avait plus qu'une envie ; retrouver les sorciers qui avaient fait du mal à sa mère et le leur faire payer.
Même si elle savait qu'avec le temps, elle se sentirait moins haineuse et que son ardeur pour le travail diminuerait, Briséis était consciente d'une chose. Elle était la sorcière la plus rancunière au monde, et elle se battrait pour devenir une sorcière puissante. Et dès que l'occasion se profilerait... Elle n'hésiterait pas. Ces 4 hommes, qui qu'ils soient, tous mangemorts qu'ils étaient sûrement, allaient souffrir.




© _Viviie.




Dernière édition par Briséis O. Spelliard le Sam 28 Sep 2013, 13:46, édité 6 fois
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Choixpeau Magique


Choixpeau Magique


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 Wild Witch in Hogwarts ღ Bri _
MessageSujet: Re: Wild Witch in Hogwarts ღ Bri    Wild Witch in Hogwarts ღ Bri Icon_minitimeLun 17 Juin 2013, 11:01


« Rusée, rancunière et orgueilleuse... La maison qui te convient le plus est décidément .. »
SERPENTARD

Félicitations, te voilà désormais un membre à part entière de Levicorpus.  Tu reçois donc 5 gallions pour ta validation. Nous t'encourageons vivement à créer ta fiche de relations ici et à créer ta fiche de points personnelle là. . Si ton personnage souhaite jouer au Quidditch, c'est par ici !

Bon jeu sur Levicorpus !
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MessageSujet: Re: Wild Witch in Hogwarts ღ Bri    Wild Witch in Hogwarts ღ Bri Icon_minitime

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