Underground Tango

« - Je suis une sorcière! »  Kalia criait cette phrase pour la onzième fois depuis qu'elle avait apprit la nouvelle. Sa mère relisait encore la lettre, tentant probablement d'y déceler une quelconque supercherie. Dans le petit salon anglais, une chouette hulotte observait le petit manège, ses grands yeux d'or observant avec curiosité cette activité autours d'elle. Monsieur Sowne prit la lettre, et la lut à son tour. Cela semblait irréaliste et pourtant... Combien de fois des choses inexplicable c'était produite autours de Kalia... Lui qui c'était toujours moqué de superstition de sa femme, de ses croyances qu'il jugeait d'un autre temps, il était bien obligé d'admettre que la magie était encore la façon la plus logique de comprendre ses choses étranges qui se déroulait autours de sa fille. « - Kay, arrête de crier veux-tu ? Je tente de comprendre un peu mieux cette lettre... » Les deux garçons observait leur petite sœur avec une moue boudeuse. Ils étaient respectivement âgé de 13 et 15 ans, et avaient toujours considérer leur petite sœur avec un mélange d’agacement et d'affection qui les poussaient à la maintenir loin de leurs activités, tout en gardant un œil protecteur sur elle. L'idée que Kalia puisse être si différente d'eux, puisse ne pas aller dans leur collège... Cela ne leur plaisait pas. Ils avaient l'habitude de veiller sur elle, si elle allait loin comment ferait-il...

Monsieur Sowne reprit la parole « - C'est hautement improbable... Parfaitement improbable... mais ça ne semble pas impossible. » il soupira « - Kalia ! Tu arrête de crier immédiatement! » La petite tête blonde se stoppa, gonflant ses joues de contrariété « - Je suis une sorcière! » elle ne l'avait pas crier, mais l'avait affirmer avec une fermeté et un air têtu. Monsieur Sowne observa encore la lettre. Les instruction était assez simple, ils avait rendez-vous le sur lendemain à une adresse de Londres, où un employé du ministère les aiderait à faire les achats scolaires. Il résolu donc de laisser ça de côté pour cette date. « - En attendant, mademoiselle Sowne, vous n'en avez pas finit avec l'école normale, alors vous seriez adorable d'aller prendre votre cahier de devoir de vacances et de faire un peu de mathématiques. » Kalia fronça les sourcils, elle avait horreur des mathématique, et se demandait très sérieusement si les sorciers avait de tel devoir à accomplir...

Jamais deux jours ne passèrent aussi lentement dans la petite maison d'Oxford, mais enfin le temps fut écoulé et la petite famille partie pour Oxford. En arrivant devant un vieux pub abandonné, Monsieur Sowne se remit à croire à la mauvaise plaisanterie. Cependant sa fille lui assura qu'il y avait bien une enseigne, du nom de Chaudron Baveur, et elle s'engouffra dans le lieu sans leur donné la moindre chance d'agir. Une fois dedans ils furent bien obliger de constaté que Kalia disait vrais, ils venait de pénétré dans un pub où d'étrange personne prenaient à boire et à manger. A leur entrée, une femme se leva, vêtu d'une robe mauve. « - Vous êtes les Sowne ? Enchantée, je suis Maeva Lowfeen, envoyée du minisitère... Et comme Kalia, mes deux parents étaient des moldus. Je peux comprendre que vous soyez un peu perturbé, mais ne vous inquiétez pas tout va bien se passer. Poudlard est une école merveilleuse! » Maeva les guida dans l'arrière cours, tout en détaillant à quel point Poudlard était un lieu fantastique et la magie une réalité. Elle tapota trois briques, insistant pour que Kalia les mémorise. « - L'année prochaine c'est toi qui ouvrira le chemin de Traverse pour y faire tes achats. » Le mur s'ouvrit alors sur la plus fantastique vision qu'il fut donner à Kalia et sa famille.

Partout de nouvelle chose à observer, la fratrie courrait de vitrine en vitrine sans pouvoir s'arrêter. Maeva riait mais insistait pour qu'ils aillent d'abord à Gringotts, la banque des sorciers. Elle leur expliqua d'ailleurs la monnaie qui était différente ici. Tout était autrement, tout était merveilleux. Ils pénétrèrent dans un grand bâtiment blanc, la banque. Malgré les recommandation de Maeva et de leurs parents, les enfants étaient intenable, curieux, désireux de tout voire. Il fallut pourtant faire une longue queue pour pouvoir enfin changer l'argent moldu contre celui des sorciers. S'en suivit ensuite la plus folle des journées. Chercher les livres, passer partout, aller manger une glace à Fortarôme, et, surtout, acheter la baguette. C'était l’événement le plus important de la journée. Les Sowne s'engouffrèrent à la suite de Maeva dans la boutique poussiéreuse d'Ollivanders. Plusieurs boites était superposer çà et là, et un homme sortit des rayons. Il souriait, et s'enthousiasma de voire un visage parfaitement inconnu. Il fallut ensuite tester les baguettes, Ollivanders semblait vraiment bien connaître son métier puisque dés le premiers coup il trouva la baguette parfaite pour Kalia. En bois d'acacia avec un ventricule de dragon, une baguette avec un sacré caractère commenta-t-il en l'emballant pour qu'ils puissent l'emporter avec eux. Kay souriait, elle était ravie de ses achats. Quand ils quittèrent le Chemin de Traverse, Maeva leur remit un billet de train et leur expliqua comment se rendre sur la voie 9 ¾. Le début d'un rêve.

Jamais l'été ne parut aussi long à Kalia. Elle avait dit à ses amies qu'elle irait finalement dans un pensionnat absolument géniale en Écosse, et qu'elle ne rentrerait pas dans le petit collège de quartier qui aurait dut être le sien. Ses frères lui faisait jurer de ne surtout pas oublier d'envoyer des lettres, et chaque jours elle promettait de les couvrir de missive. Enfin le mois d'août toucha à sa fin et il fut temps de se rendre à la gare. Il fallut un moment pour que Monsieur Sowne et sa femme se décide à franchir la barrière, mais pour Kay les choses furent plus aisée, sitôt en face elle courut droit sur le mur et se volatilisa. Devant elle se dressa maintenant un nouveau quai, et un vieux train à vapeur. Bientôt ses frères et ses parents furent auprès d'elle. Monsieur Sowne aida sa fille à monter ses bagages et lui recommanda d'être bien sage, de ne pas embêter les professeurs et de le revenir avec plein de beau souvenir à partager. Enfin le train se mit en route, dans un compartiment peuplé d'autre élève Kay commença à lier connaissance et à plaisanter. Elle ne tarda pas à se faire quelques potentiels amis dans le petit groupe, tous partageait la même hâte d'arriver à Poudlard, et étrangement cela rendit le trajet plus court. Bientôt l'immense château se dressa devant eux. Kalia en avant le souffle coupé, elle était toujours aussi ébahit lorsqu'elle pénétra dans la grande salle et que son nom fut appelée. Elle ignorait tout des maisons, mais avait hâte de voire laquelle l'accueillerait pour les sept année à venir.

Quijote

Poudlard, voilà maintenant plusieurs années qu'elle allait dans cette fantastique école. Kay aimait Poudlard, elle y vivait chaque moment passionnément. Un vrais papillons qui volait si prêt de la lumière qu'on attendait à chaque instant la voire se brûler les ailes... et pourtant elle semblait toujours pouvoir échapper in-extremis au feu, ses amis y étaient pour beaucoup, chacun tâchant d'apporter un peu de contrôle à la tourbillonnante demoiselle. Kay qui s'enflammait pour la cause des nés-moldus comme elle, qui n'hésitait jamais à rentrer dans le tas, débattant violemment avec n'importe quel élève trop conservateur. Kay qui était capable d'accaparer l'attention d'un professeur en plein cours car elle n'était pas d'accord avec sa façon d'enseigner... « - Tu es chiante Kay, tu es même une emmerdeuse de première et tu le sais! » Ne cessait de répéter ses amis les plus fidèle. Elle en riait. Elle riait de tout, des garçons qui lui tournaient autours, des personnes qui ne la supportaient pas, de ceux qui au contraire l'adorait. Kay riait. Et quand elle ne riait pas elle pleurait. Pleurait parce qu'elle avait laisser un crétin lui briser le cœur, pleurait parce qu'elle était d'un coup nerveuse... Ou alors elle hurlait, hurlait car on la contrariait, hurlait sur un crétin ou juste hurlait pour encourager son équipe de Quidditch. « - Essaye de te tempérer Kay... essaye... » de bien beau conseils qu'elle ne suivait pas.

Pourtant elle traçait son chemin, trop ravie d'être ici pour gaspiller un seul moment. Elle aimait ce monde, elle aimait cette vie. Chaque personne était une curiosité en soit, et elle souhaitait si intéresser. Le monde ne semblait pas pressé de la voire passer à autre chose, et elle-même ignorait ce qu'elle ferait en quittant Poudlard. Elle rêvait de voyager, de faire le tour du monde. Kalia voulait partir en Inde, en Égypte, peut être même au Pérou. Le monde ne s'arrêtait pas en Angleterre et elle voulait en apprendre toute la sagesse. Peut être deviendrait-elle reporter ou écrivain... Oh oui, elle aimerait ça, mener une vie d'artiste bohème. Pas de contrainte, pas d'obligation... Y avait-il une meilleure façon de vivre ? Kalia avait toujours rêver de prendre la route, de voire le monde. C'était là son rêve, vivre l'aventure, Son Aventure. Celle avec un grand A, qui lui ferait raconter ses souvenir des étoiles pleins les yeux... Personne ne sait de quoi demain sera fait, mais si Kalia pouvait décider rien qu'un peu, il y aurait beaucoup de mouvement dans son avenir.