Cours de DCFM n°1 : Introduction ; les Détraqueurs.

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"Les Détraqueurs."

Ces lettres furent celles qui s'écrivirent à l'arrière de la salle de classe, sur le tableau de craie, celui-là même que personne ne pouvait lire tant il était caché, par un amas de livres, de meubles et d'ardoises. L'ancien maître des Potions n'y avait pourtant pas fait attention ; en réalité, il se fichait de savoir si les imbéciles qui rentreraient dans la salle prendraient la peine de lire ce qu'il avait écrit. La seule chose qui l'importait, au moment présent, c'était d'avoir le temps d'arriver à la table des professeurs le premier pour pouvoir - une fois de plus - remplir les verres de ses collègues d'un breuvage immonde, préparé la veille. Ce comportement n'était pas vraiment commun, chez Severus. Premièrement, il n'aimait pas gaspiller du matériel de potions, et n'était pas vraiment du genre farceur. Il avait perdu tout sens de l'humour depuis longtemps ... Depuis exactement 16 ans. Seize longues années, avec lesquelles la douleur aurait dû partir, s'éloigner, un peu plus chaque mois, l'abandonner un peu, le laisser reprendre une vie normale ... Mais non. Elle persistait, encrée à jamais dans un souvenir évanoui, resurgissant à la moindre joie, comme pour le hanter, l'empêcher de vivre heureux. Lily. Encore et toujours Lily. De jour comme de nuit, il ne jurait que par elle. Il ne voyait qu'elle, ne pensait qu'à elle, ne vivait que pour elle. Pour elle et la promesse qu'il s'était faite, celle de transporter la mémoire de Lily à travers le temps en veillant sur la dernière chose qu'il restait d'elle ; son fils. Et Dieu lui-même savait à quel sacrifice correspondant une telle promesse de la part d'un homme qui avait imaginé à plusieurs reprises tuer le père de l'enfant. Il haïssait Potter, et plus encore si cela était possible. S'occuper de son fils semblait absolument incroyable. Veiller sur lui, comme sur son propre sang. Se tenir prêt à faire sauter sa couverture, à risquer sa vie pour sauver celle d'un arrogant pour lequel il n'avait pas la moindre affection. Oui, c'était sa mission, et il l'accomplirait. Pour Lily, juste pour elle. Pour son salut, pour son génie, pour ses beaux yeux verts, et pour l'amour qu'il avait pour elle. Il n'en dormait plus ... À chaque réveil, Severus craignait de se trahir. Parfois, sa marque le brûlait, bien qu'elle fût presque invisible et minutieusement dissimulée sous de longues manches, et le malheureux devait partir pour l'Irlande sous une pluie battante, pour prendre notes des instructions du 'Maître'. Ces départs précipités - caprices notables du Lord - étaient pourtant rares, et pour cause ; Severus avait insinué que Dumbledore pourrait trouver étrange qu'un professeur fasse des aller-retour si subitement. Ce double-emploi - enfin, façon de parler, parce que Voldemort n'était pas du genre syndicaliste - n'était finalement pas si désagréable. Il pouvait éviter les inconvénients de l'un en prétextant l'autre, et inversement ; oh yeah, quand je vous disais que sous cet amas de cheveux gras, ça carburait !

Passons. L'heure tournait, et le soleil se levait, doucement. L'Ecosse entière allait bientôt être tirée du lit, s'apprêtant à suivre l'habituelle routine, tandis qu'il terminait de préparer son cours. Le premier de l'année, d'ailleurs. Quelques semaines étaient pourtant passées, depuis le 1er Septembre ; mais ces jours-là, l'habile préparateur de potions avait préféré se retirer dans ses appartements, pour une raison connue de lui seul. Et, comme il s'agissait là de l'une des dernières traditions de Poudlard, le premier cours serait pour tous les niveaux ; enfin, les 3 derniers. La 5e, 6e et 7e année. Pourtant, le sujet qu'il avait choisi n'était pas des moindre ; et pour cause, le seigneur des Ténèbres revenait bel et bien, et rien ni personne ne contrôlerait plus les détraqueurs. Il s'agissait donc d'un apprentissage indispensable, s'il espérait que ses élèves survivraient plus de dix minutes une fois sortis du cocon protecteur du château. Enfin, euh ... Façon de parler, encore une fois, puisqu'il n'avait absolument aucun intérêt pour ces chères têtes blondes. Coupure nette, remise à neuf du cerveau, transposition des caractères. Eh hop, la nostalgie s'envolait. Qu'est-ce qui provoquait ce soudain changement ? Un bruit. En effet, quelqu'un venait d'entrer. Ou plutôt quelque-une. Et mêmes quelques-uns. En gros, la classe arrivait, et Severus redevenait le grand méchant loup.

D'un mouvement de talons, il reprit sa position initiale, c'est à dire posté debout, derrière son bureau. Les mains jointes, sous son menton. Il observait d'un air sévère les adolescents puériles qui osaient profaner de leurs infâmes silhouettes sa chère et tendre salle, tandis qu'il envoyait des parchemins, par pile de quatre, se poser sur les bureaux en pin massif face auxquels s'assiéraient les apprentis sorciers. La plupart des inscrits étant arrivés et installés, quelques minutes plus tard, il débuta un discours expliquant plus ou moins en quoi consisterait le cours et les suivants.

- " Bien. Le cours d'aujourd'hui ainsi que tous ceux qui suivront jusqu'aux vacances de Noël porteront sur les détraqueurs. Pour les plus ignorants d'entre vous, -

son regard parcouru la salle, pour se poser sur Neville Londubat

- les détraqueurs sont des créatures maléfiques censées garder Azkaban, contrôlés et dirigés par le Ministère ; ils sont donc, plus ou moins domestiqués. Seulement, le fait qu'ils soient plus ou moins régulés par l'Homme ne fait pas de lui un être civilisé ; il demeure un animal et conserve ses instincts primitifs. Ses principales attaques consistent à absorber les souvenirs heureux de ses victimes, comme pour les vider de tout espoir ; pour les moins chanceux, le baiser du détraqueur peut aussi être appliqué. C'est probablement la pire des sentences ; le détraqueur aspire vôtre âme et vous laisse vide, comme une coquille de noix. Cependant, cette condamnation est très rare ; on ne l'applique que pour de grands criminels ... Le cas le plus récent est Sirius Black, dont vous avez sûrement entendu parler. "

En prononçant ce nom, qui résonnait comme un signal d'alarme au creux de ses oreilles, Severus avait cherché le regard de Potter. Black était un point sensible, chez lui, et rien ne pouvait faire plus plaisir à l'ancien maître des Potions que d'affecter son 'petit protégé'. Il poursuivit :

- "

J'ajouterai que le détraqueur est situé au 18e degrés de l'échelle de dangerosité animale, ce qui symbolise à peu près ... Le risque maximal. Les détraqueurs ne sont pas mortels, puisqu'ils ne sont à priori pas vivants ; cependant, il existe un sort qui permet de les éloigner : le Spero Patronum. Il constitue à faire apparaître un animal qui vous est propre est donc la forme est immuable, afin de repousser le détraqueur et de vous permettre de vous enfuir. Il s'agit en quelque sorte d'une distraction. Si nous avons la chance de ne pas compter d'éléments perturbateurs dans cette classe, - il fixa la bande de Potter - nous pourrons probablement expérimenter le Patronus. Parfait, prenez déjà ceci en note. Posez désormais vos questions.

"

Et il attendît, impassible, les cheveux au vent.

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[Vous ne verrez plus jamais ma façon de Rp de l'époque, oh non !]

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Voilà le premier cours de DCFM de l'année. Wah, je ne pouvais pas être plus enthousiasme que le regard désintéresser que je fixais à Crabbe,Goyle & Pansy pendant le déjeuner, je les regardais comme si c'était une mauvaise blague.

« Défence Contre Les Forces du Mal?! C'est une blague! »

De plus, ce cours était assuré par le très cher directeur de notre maison, Servilus... EUH SEVERUS Rogue. Il semblait préoccupé par moi cette année&je n'appréciais pas du tout ça, comme un vieux lèche-botte. Tiens, parlant de lèche-botte, il n'est pas là Troll? Je cherchais des yeux Troy Scott mais ne le trouva pas, je soupirai & me levai en poussant des grommelements de mécontentement. Les autres me suivirent, surement? Je savais que Crabbe me suivait& Goyle aussi car un de deux trébucha & tomba sur le sol & l'autre poussa un cri, je levai les yeux au ciel& ne m'arrêtai même pas pour les aidé.

Je marchais avec le reste de la bande sauf qu'il manquait Amanda, où était-elle? Aucune importance, elle ne voulait plus me voir & ne voulait plus croiser Pansy. J'entrai dans la classe où je visais déjà les bureaux à l'arrière de la classe. Je pris soin d'éviter le regard du professeur&fermain mon esprit pendant que j'ordonnais aux autres de s'assir près de moi. Je laissais la liberté de choisir qui serait à ma droite. Je posai les manuels puis remarquai qu'il y avait LES DÉTRAQUEURS inscrit sur la tableau. Je vis également Amanda à qui je lançai un bref regard sans m'attarder sur elle & commençai à parler avec les autres.

- " Bien. Le cours d'aujourd'hui ainsi que tous ceux qui suivront jusqu'aux vacances de Noël porteront sur les détraqueurs. Pour les plus ignorants d'entre vous, - son regard parcouru la salle, pour se poser sur Neville Londubat - les détraqueurs sont des créatures maléfiques censées garder Azkaban, contrôlés et dirigés par le Ministère ; ils sont donc, plus ou moins domestiqués. Seulement, le fait qu'ils soient plus ou moins régulés par l'Homme ne fait pas de lui un être civilisé ; il demeure un animal et conserve ses instincts primitifs. Ses principales attaques consistent à absorber les souvenirs heureux de ses victimes, comme pour les vider de tout espoir ; pour les moins chanceux, le baiser du détraqueur peut aussi être appliqué. C'est probablement la pire des sentences ; le détraqueur aspire vôtre âme et vous laisse vide, comme une coquille de noix. Cependant, cette condamnation est très rare ; on ne l'applique que pour de grands criminels ... Le cas le plus récent est Sirius Black, dont vous avez sûrement entendu parler. "

Je souris en voyant le Professeur Rogue fixer Potter & laissai échapper un faible ricannement en lançant un regard moqueur au balafré qui était non loin de là. Je fixais à nouveau Rogue un instant avant de baissé la tête & de me plongé dans mes pensées. Les détraqueurs... un sujet qui serait surement... étrange voir ennuyant...

- " J'ajouterai que le détraqueur est situé au 18e degrés de l'échelle de dangerosité animale, ce qui symbolise à peu près ... Le risque maximal. Les détraqueurs ne sont pas mortels, puisqu'ils ne sont à priori pas vivants ; cependant, il existe un sort qui permet de les éloigner : le Spero Patronum. Il constitue à faire apparaître un animal qui vous est propre est donc la forme est immuable, afin de repousser le détraqueur et de vous permettre de vous enfuir. Il s'agit en quelque sorte d'une distraction. Si nous avons la chance de ne pas compter d'éléments perturbateurs dans cette classe, - il fixa la bande de Potter - nous pourrons probablement expérimenter le Patronus. Parfait, prenez déjà ceci en note. Posez désormais vos questions. "

Aussitôt qu'il termina de parler, je poussai un soupir de soulagement avant de regarder les autres élèves dans la classe pour m'apperçevoir qu'Amanda levait déjà la main, beaucoup plus vite& avant la Mudblood Granger à qui j'adressais un regard haineux. Je levai les yeux au ciel avant de regarder la personne assise à côté de moi avec mes yeux gris accier puis de regarder ailleurs :

- J'avais quelques petites questions professeurs. Je voudrais savoir si il y aurait une séance de travaux pratiques avec de vrais détraqueurs et pourquoi nous allons voir ce sujet pendant une période aussi longue. Je voulais comment faire apparaitre le Patronus exactement...

Les paroles d'Amanda raisonnaient à peine dans ma tête tant j'étais concentrer dans mes pensées, je pensais à comment j'allais pouvoir m'avancer dans la réparation de l'armoire dans la Salle sur Demande, j'avais oublié de fermer mon esprit pendant que Severus, mon professeur adoré ... expliquait. Puis, les paroles de mon ex-petite amie me frappèrent. Pratiquer avec de vrai détraqueurs? Elle rêvait?!! En tous cas, Potter s'évanouïrait peut-être, juste en penser à ça, me fit sourire avant de regarder Saint Potter avec un sourire en coin qui cachait mon air sadique.

Dernière édition par Hannah Abbot le Jeu 28 Jan 2010, 19:54, édité 1 fois

"Pfff...Pourquoi c'est toujours aussi déprimant de regarder son emploi du temps la première semaine de l'année..." songea Hannah d'un air déprimé en s'apercevant qu'elle avait Défense Contre Les Forces Du Mal dans dix-sept minutes. Elle rangea ses affaires dans son sac et se leva de la table des Poufsouffle. Elle parcouru la Grande Salle et se rendit dans les cachots...

Seuls quelques élèves étaient installés dans la salle -principalement des Serpentard, quelle surprise !- dont Amanda Riddle qu'elle salua de la main avant d'aller s'asseoir à une table au fond de la salle de classe. Elle sortir une plume et un morceau de parchemin et leva les yeux vers le tableau.

"Les Détraqueurs."

"Génial !" pensa la jeune fille. Alors là, commencer l'année avec ça c'était vraiment le comble !

Bien. Le cours d'aujourd'hui ainsi que tous ceux qui suivront jusqu'aux vacances de Noël porteront sur les détraqueurs. Pour les plus ignorants d'entre vous, les détraqueurs sont des créatures maléfiques censées garder Azkaban, contrôlés et dirigés par le Ministère ; ils sont donc, plus ou moins domestiqués. Seulement, le fait qu'ils soient plus ou moins régulés par l'Homme ne fait pas de lui un être civilisé ; il demeure un animal et conserve ses instincts primitifs. Ses principales attaques consistent à absorber les souvenirs heureux de ses victimes, comme pour les vider de tout espoir ; pour les moins chanceux, le baiser du détraqueur peut aussi être appliqué. C'est probablement la pire des sentences ; le détraqueur aspire vôtre âme et vous laisse vide, comme une coquille de noix. Cependant, cette condamnation est très rare ; on ne l'applique que pour de grands criminels ... Le cas le plus récent est Sirius Black, dont vous avez sûrement entendu parler. "

Hannah n'avait jamais vraiment aimait ce cours, mais depuis que c'était le professeur Rogue qui s'occuper de l'assurer, elle trouvait cela carrément insupportable ! Si ça avait été une option, elle pouvait être sûre qu'elle ne l'aurait pas choisie.

J'ajouterai que le détraqueur est situé au 18e degrés de l'échelle de dangerosité animale, ce qui symbolise à peu près ... Le risque maximal. Les détraqueurs ne sont pas mortels, puisqu'ils ne sont à priori pas vivants ; cependant, il existe un sort qui permet de les éloigner : le Spero Patronum. Il constitue à faire apparaître un animal qui vous est propre est donc la forme est immuable, afin de repousser le détraqueur et de vous permettre de vous enfuir. Il s'agit en quelque sorte d'une distraction. Si nous avons la chance de ne pas compter d'éléments perturbateurs dans cette classe, nous pourrons probablement expérimenter le Patronus. Parfait, prenez déjà ceci en note. Posez désormais vos questions.

Elle trempa sa plume dans son encrier et écrivit quelques lignes sur ce que le professeur venait de dire. Amanda leva la main.

J'avais quelques petites questions professeurs. Je voudrais savoir si il y aurait une séance de travaux pratiques avec de vrais détraqueurs et pourquoi nous allons voir ce sujet pendant une période aussi longue. Je voulais comment faire apparaitre le Patronus exactement...

Elle soupira, posa sa plume et attendit que le cours commence vraiment car -elle parcourut la salle d'un regard- il y avait apparemment beaucoup de monde qui voulaient poser des questions et, elle, elle n'avait strictement rien à dire...

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Harry, assit au dernier rang, écoutait d'une oreille sourde, les paroles peu peu compréhensibles de Rogue.Ce qui n'était pas de son habitude, surtout dans les cours de défense contre les forces du mal. Non seulement il connaissait les détraqueurs par cœur, mais en plus, la façon dont parlait d'eux Rogue les faisait passer de la stupéfaction à la banalité partielle, sinon totale.

A moitié somnolant, une question cependant, le fit relever la tête brusquement. L'auteur de ces paroles était tout naturellement, la fouine arrogante, ou pour les ignares qui n'en comprendraient pas le sens le ~~très cher~~ Drago Malfoy.

J'avais quelques petites questions professeurs. Je voudrais savoir si il y aurait une séance de travaux pratiques avec de vrais détraqueurs et pourquoi nous allons voir ce sujet pendant une période aussi longue .Je voulais comment faire apparaitre le Patronus exactement..

Harry, bien qu'il su que ce n'était pas très prudent dans le cour de Rogue, ne put réprimer un rire parfaitement audible. Comme ça ne suffisait pas, il ne se contint pas, à haute voix évidement, de lancer une remarque sanglante à son meilleur ennemi. Alors que toutes les têtes présentes se tournaient vers lui, il lança d'un ton moqueur.

Crois pas Riddle, la première chose dont tu devrais te soucier face à un détraqueurs, c'est de changer tes vêtements mouillé, si tu voix ce que je veux dire.

Aie aie, c'était une phrase de trop, il voyait rogue, plus menaçant que jamais, se diriger vers lui, ce regard mortel, qu'il lui réservait tout spécialement programmé en ses yeux noirs d'encre. Le premier à lui lancer un regard assassin fut naturellement Mafoy, va savoir pourquoi.
Attendant que la lourde sentence tombe, Harry, leva les yeux vers le fils de Lucius, une expression de défi dans les yeux.

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Lorsque Severus proposait aux élèves de poser des questions, cela signifiait en fait qu'il valait mieux qu'ils se taisent. Cet ordre déguisé avait été efficace, l'année précédente. Malheureusement pour lui, cette nouvelle génération n'était pas celle des lumières et, aucun des adolescents présents dans la salle n'avait su garder le silence, comme s'il attendait vraiment qu'ils posent des questions ; comme s'il s'intéressait à eux. L'absolue mélodie du calme régna un instinct, puis deux, et enfin fut troublée par une main, qui se hissa mollement au dessus de la tête à laquelle elle était indirectement rattachée. Elles - la tête, et la main - appartenaient à une Serpentard de 6ème année, que l'ancien maître des Potions connaissait de nom, par le biais du professeur Dumbledore. Bien qu'il était coutume d'avoir de nobles ancêtres pour entrer à Serpentard, cette jeune fille se révélait provenir d'une lignée toute particulière : elle n'était autre que la petite fille du Maître, Lord Voldemort. Etait-elle à son service ? Savait-elle seulement quel était son aïeul ? On racontait que oui. À vrai dire, il l'avait entendu de la bouche du Lord lui-même. Ce dernier avait intimé à Severus une mission, confiée à Drago Malefoy, qui consistait tout bonnement à lui ramener Amanda. Il s'en rappelait très nettement, car la grossièreté de ce plan avait étonné Rogue, qui s'était habitué à une certaine subtilité de la part de son 'Maître'. Comme quoi, le dicton qui disait que l'amour faisait commettre des erreurs disait vrai ...

Toujours impassible, notre graisseux préféré accorda un regard à la mine fière qu'arborait la jeune fille ; elle semblait poser une question pour le plaisir d'être remarqué, et non pas pour la question elle-même. Malgré tout, suivant la règle qu'il s'était imposé depuis ses débuts en tant qu'enseignant - à savoir privilégier les Serpentard envers et contre tous - il décrocha un mot et donna la parole à l'élève. Elle parla, ou plutôt grommela, quelque chose qui fit décrocher un rictus à Severus. Ni une, ni deux, il répondit.

-« De vrais détraqueurs ? Seriez-vous, par hasard, tombée sur la tête ? Si vous aviez écouté, vous sauriez qu'il s'agit d'une créature hautement dangereuse et qu'un seul spécimen suffirait à vider la tête de cette classe entière. Donc, non, nous n'aurons pas de véritable détraqueur ici. En revanche, un épouvantard pourrait éventuellement faire l'affaire ... Quant à votre autre question, la longueur de la période a été évaluée en fonction des élèves. La plupart d'entre vous ne sont franchement pas des génies ... De plus, vous trouverez certainement ce sujet lors de vos ASPIC, et j'estime de mon devoir de vous donner toutes les clés en main pour parvenir jusqu'aux études supérieures. »

Il lui avait semblé entendre une autre question. Seulement, il n'avait absolument pas l'envie de lui demander de répéter et jugea que s'il s'agissait d'une question importante, elle lèverait de nouveau la main. Le cours continua, et d'autres remarques sans intérêt arrivèrent, au grand damne de Severus. Il balaya la salle des yeux ; il lui semblait qu'une élève, dans le fond, somnolait. Arborant un sourire euphorique, il fit quelques pas en sa direction quand, soudainement, une surprise inattendue l'émerveilla. Potter. Potter venait de parler. Sans y être autorisé, et pour insulter quelqu'un. Pas n'importe qui, un Serpentard. Drago. Quel joie ! Activant la case ' machiavélique ', logée au dessus du deuxième neurone, à droite du néo cortex, le Prince de Sang-mêlé jubilait. Il pivota sur ses talons, fixa sa proie droit dans les yeux et éructa un flot de paroles, presque automatiquement :

- « Potter, combien de fois faudra-t-il vous dire que quand vous assistez à mon cours, il est nécessaire de lever la main avant de parler ?! Décidément, vous avez hérité de la subtilité de votre père ... C'est à dire, aucune. De plus, vous osez perturber mon cours et gêner vos camarades ! Pour qui vous prenez-vous, Potter ? Seriez-vous tenté de croire aux rumeurs, qui vous disent être l'Elu ? Peu importe, nous sommes ici dans une salle de classe et votre 'rang' ne vous autorise en rien à vous surestimer par rapport à vos camarades. Voilà qui nous fera 20 points de moins pour Gryffondor. Avisez-vous de réitérer votre acte, et les Gryffondor devront se passer de leur attrapeur le reste de la saison. »

Calmé, Severus retourna à sa position initiale, soit dos au tableau. Il appuya Malefoy du regard, devinant que celui-ci s'apprêtait à cingler Potter, et interrogea une Serdaigle au visage parsemé de tâches de rousseur, qui attendait depuis 10 bonnes minutes qu'on lui donne la parole. De nouveau, un sourire s'esquissa sur les lèvres pincées du professeur. La sotte, elle ignorait comment faire apparaître un patronus ! Enfin, il n'y avait sûrement pas qu'elle. Avec son tact habituel, il reprit la parole.

- « Le Patronus apparaît lorsque vous prononcez la formule Spero Patronum, qui signifie littéralement : j'espère un protecteur. Pour que votre sortilège réussisse, il faut absolument que vous pensiez à un souvenir heureux, en dépit de la situation où vous vous trouvez. Il faut donc faire le vide de toutes les pensées négatives qui flottent en vous et vous concentrer sur un évènement du passé particulièrement joyeux. Quelqu'un sait-il l'effet du sortilège ? Voyant une masse importante d'élèves lever la main, il ajouta autre chose. Je parle d'une réponse complète, pas d'un " ça fait fuir le détraqueur ", qui ne nous avancerait à rien. »

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{Désolée Severus mais étant nouvelle, je préfère considérer que j'étais là depuis le début xp}

Premier cour de Potions de l'année, super! Severus Rogue. Non seulement c'était l'un des plus brillants professeur de Poudlard, mais en plus, c'était le directeur de la maison de Serpentard, c'est à dire, la maison à laquelle appartenait Corail. Le premier cour, ça lui a rappelé les notes "excellentes" qu'elle a eu aux buses. Vous vous en doutez, si elle en est fière, c'est qu'elle a eu de bonne notes, ou plus tôt, la plus haute note, Optimal, certes! Bref, trêve de louanges, nous disions donc.

Assise au premier rang, Corail avait déjà sortit son matériel quand le professeur Rogue débuta son cour. Tiens tiens! les détraqueur, ce n'était pourtant pas un sujet bien difficile à l'étude, c'était même d'un niveau de cinquième année, sinon quatrième. Bref, je disais, les questions que posa le professeur Rogue étaient basiques, mais alors, carrément banale. Non pas qu'elle ne connaissait pas la réponse, mais elle aimait bien y aller slowly pour commencer, histoire de bien débuter l'année.
En tant que réponse à la question du professeur Rogue, Amanda avait donné une question plus que complète, totalement, enrichissante, mais Corail, si s'était elle qui avait répondu, aurait ajouté que le patronus constitue un mélange de joie et de bonheur qui remplace la joie du sorcier lui même, et qu'un sentiment heureux voir merveilleux est essentiel à la production d'un fort patronus.

Attendant que le professeur ne pose d'autre question ou plutôt ne juge celle d'Amanda, Corail se tourna vers son amie, la félicitant silencieusement d'un sourire rayonnant, qu'elle réservait d'habitude à ses amis les plus fervents, et qui remplaçait cet habituel sourire dragueur qui prenait ampleur sur son visage.

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Drago n'avait pas fait un geste, n'avait pas dit un mot. Il ne se souciait pas de la réponse que donnait Severus à Amanda, il fixait le vide tout simplement, ignorant complètement la personne qui était assise près de lui. Il pensait à beaucoup trop de chose jusqu'à ce que le balafré décide de casser la belle harmonie qui régnait entre ses deux jeunes meilleurs ennemis. Bon, Malefoy n’avait rien fait, rien dit, il n’avait que lancé des regards à Potter & celui-ci se permettait de lui adressé la parole? Il aurait voulut lui répliquer mais lorsque Rogue passa près de lui pour vouloir aller vers un élève qui semblait dormir, le très cher professeur de défense contre les forces du mal pivota & se dirigea vers l’balafré que Drago fixait avec son regard meurtrier.

« Potter, combien de fois faudra-t-il vous dire que quand vous assistez à mon cours, il est nécessaire de lever la main avant de parler ?! Décidément, vous avez hérité de la subtilité de votre père ... C'est à dire, aucune. De plus, vous osez perturber mon cours et gêner vos camarades ! Pour qui vous prenez-vous, Potter ? Seriez-vous tenté de croire aux rumeurs, qui vous disent être l'Elu ? Peu importe, nous sommes ici dans une salle de classe et votre 'rang' ne vous autorise en rien à vous surestimer par rapport à vos camarades. Voilà qui nous fera 20 points de moins pour Gryffondor. Avisez-vous de réitérer votre acte, et les Gryffondor devront se passer de leur attrapeur le reste de la saison. »

Rogue retourna à sa place initiale & Malefoy ricanait en regardant Potter. Hon, quel dommage! Saint Potter ne sera pas là pour sauver son équipe au Quidditch. Alors que Servilus appuya son regard, Drago le détourna pour fixer Potter avec le même regard sadique qu’il ne cessait de le regarder depuis sa première année. Il mima avec ses lèvres les mots « On fait moins le malin Potter » puis se pencha sur un parchemin pour y dessiner un simple dessin comme il l’avait fait en 3^e année pour la même excuse, le match de Quidditch. Il y dessina Potter sur son balai qui se faisait simplement attaquer par un Détraqueur. Il plia le parchemin puis l’envoya comme il l’avait envoyer il y avait trois ans, il souffla sur le petit oiseau plier en origami & celui-ci atterri dans les mains du Gryffondor que Malefoy détestait le plus puis celui-ci fixa Rogue comme si rien était, en écoutant ce qu’avait à dire Amanda au sujet des Patronus & tout le tralala qui s’en suivrait.

Invité

Je me levai de bonne humeur aujourd’hui, pourquoi ?? Car j’avais Défense Contre les Forces du Mal en première heure !! En effet, la plupart des élèves ont des réticences à se rendre dans se cours depuis que Severus Rogue pris le poste pour cette année. Personnellement, cela ne me dérangeais guère, j’apprécie le Professeur, qui est tout simplement mon parrain, et celui de mon frère par la même occasion, de plus je suis une très bonne élève dans cette matière, aux BUSES j’ai obtenue la note maximal autant en théorie qu’en pratique. Je suis extrêmement douée, et tous les profs qui ont enseigné cette matière durant mes années à Poudlard étaient très fier de moi. Mais en même temps, nous n’avons pas eu des enseignants très qualifiés, Rogue est un bon prof, selon ma mère qui l’avait souvent côtoyé, celui-ci avait toujours rêvé d’avoir le poste, mais Dumbledor lui avait toujours refusé…
Je repris mes esprits, fis mon lit d’un coup de baguette magique. Et me rendis de suite dans la salle de bains, j’étais la première éveillée, Hermione dormait encore. Je pris une douche chaude, ce qui fit rougir ma peau pâle. Une fois toute propre, je me sécha de suite grâce à la magie. J’enfilai mon uniforme, où se trouvait l’insigne de ma maison qui faisait ma fierté. Je me coiffai, et décida de laissa ma longue chevelure brune aux reflets or détachés. Je ne lissai pas mes cheveux ondulés, je trouve cela complètement stupide d’aller en l’encontre de Mère Nature. De plus, pas mal de gens aiment les personnes naturelles, ce qui est mon cas.
Je me maquillai très peu, juste un peu de bleu sur mes paupières, puis après avoir manucuré mes ongles d’un geste de baguette magique, je sortis de la salle d’eau.
Tout le monde était déjà réveillé, Hermione et Ginny étaient prête. Je pris mon sac de cours, et nous partions en direction de la Grande Salle où nous retrouvions Harry et Ron. Nous déjeunâmes ensemble. Je jeta un coup d’œil à la table des Serpentard, puis fit un sourire à mon frère James, à Drago, Amanda et Pansy.
Une fois le petit déjeuner fini nous sortîmes, je les quittai sur le chemin du premier cours pour sauter dans les bras de mon meilleur ami Erwan Bellec, j’étais tellement heureuse de le revoir. Nous allâmes donc ensemble au cours de Défense Contre les Forces du Mal.

Dès que j’entra dans la salle, je vis l’inscription au tableau, nous allions étudier les Détraqueurs, des êtres maléfiques que je connaissais assez bien, car quand j’étais allé voir le Seigneur des Ténèbres, certaines de ses créatures l’entouraient. Je sais même faire apparaître un Patronus, l’animal qui apparaît un chaton tout mignon, ce qui reflète mon caractère.
Je salua mon parrain d’un sourire adorable, puis alla m’asseoir à côté de Pansy, je m’entend très bien avec elle, nous sommes presque inséparable, nous nous confions même l’une à l’autre. Erwan se mis à ma gauche. Je voulu poser une question à mon amie, mais la cours commença. Après avoir sortis les affaires nécessaires à l’étude, j’écoutai le professeur, et je prenais aussi des notes. Même si je connaissais le sujet par cœur rien ne m’empêchais de ne pas suivre, et cela me donnais un avantage sur les autres. Rogue introduit le cours, je l’écoutait attentivement, mais quand il prononça le prénom de Sirius Black mon poing se referma sur lui-même, et je dus faire un effort considérable pour ne pas crier sur Severus. En effet, Sirius était mon oncle, avant je ne connaissais pas son existence, ma mère ne m’avait jamais parlé de lui, mais lors de ma troisième année, quand on parla de son évasion, Dumbledor me donna plus de détail sur l’homme en question. Je sais maintenant que je ne suis pas la seule Black à être allée à Gryffondor, et rien que pour cela je l’apprécie. De plus il est le parrain de Harry, mais malheureusement Sirius est mort l’année dernière, il à était tué par ma marraine Bellatrix Lestrange…

A part cela je continuai à écouter et de prendre des notes. Amanda posa une question, le professeur lui répondit de suite. Et, Harry commença à embêter Drago, je ne supporte guère se genre de comportement puéril, cette guerre des maisons est complètement débile selon moi. En tout cas Rogue l’entendit, et se fit une joie d’enlever 20 points à Gryffondor, je lançai à regard noir à mon ami en lui murmurant :

- Arrête, tu ne gagnera pas contre lui.

Quand je sentis le coup de coude de Pansy, je me retournai de suite pour écouter le cours qui venait de reprendre.
Après avoir expliquer à l’ensemble de la classe à quoi servait un Patronus, il nous demanda quel effet cela produisait. De suite plusieurs personnes levèrent la main, mais dès que Rogue demanda de bien préciser beaucoup de main se baisa. Il ne restait que moi, Amanda et bien entendu Hermione.
Et, Severus interrogea la seule Serpentard qui répondit d’une traite, la main d’Hermione se baissa, mais la mienne était toujours levée. Après avoir écouté la réponse de la petite fille de Lord Voldemort, le professeur posa son regard froid sur moi, sa nièce, puis d’un signe de tête me donna l’autorisation de parler :

- Le sortilège du Patronus est un acte de magie très avancé. Pour le créer, la puissance du souvenir le plus heureux de notre âme est nécessaire, si ce n’est pas le plus heureux, le Détraqueurs pourra le briser très facilement. Il faut donc chercher dans nos souvenirs, ce qui est déjà une tâche assez compliquée.
Un Patronus corporel protège contre les Moremplis, c’est une créature très rare qui ressemble à une cape noire d'un peu plus de un centimètre d'épaisseur qui glisse sur le sol la nuit. Il est également connu sous le nom de Suaire vivant, mais est aussi utilisé contre les Détraqueurs comme vous venez de l’expliquer.
Il peut également permettre l'envoi de messages, ce que les Aurors utilisent.

Un Patronus est toujours de couleur argenté, mais sa forme animale change en fonction du sorcier qui l’invoque. Mais quand il à l’aspect d’une brume argenté, le Patronus n’est pas assez puissant pour repousser un Détraqueurs ou un Moremplis.
Le Patronus corporel est un animal immatériel. L'animal créé reflète la personnalité et les sentiments du sorcier qui lance le sortilège. Il reflète souvent l'amour d'une vie car ils deviennent la pensée nécessaire pour le créer. Il peut évoluer dans le temps, suite à un bouleversement émotionnel. Il semble possible de créer simultanément plusieurs Patronus messagers, mais seul des sorciers expérimentés peuvent le faire.
Par contre, les Mangemorts ne créent pas de Patronus car ils n'ont pas besoin de se battre contre de la magie noire. Mais c’est quand même utile de savoir l’utiliser parfaitement.

Quand j’eux fini, je vis des visages stupéfait, je venais parlé de Mangemorts sans m’en rendre compte, mon frère qui en est un me regarda en me murmurant quelque chose que je ne compris pas de suite.
En tant que descendante d’une famille de Mangemorts, cela me parait souvent naturel de parler d’eux. Car je risque peut être moi-même d’un être une, quand le Seigneur des Ténèbres le jugera bon.

❃ FONDADORABLE ░ 6EME ANNEE

Je courais dans les escaliers qui menaient à la salle de Défenses Contre les Forces du Mal.

J'étais, une fois de plus, en retard au cours. J'avais veiller très tard la veille, ma ronde s'étant prolongée. J'étais aller me détendre dans la Salle sur Demande, qui n'était malheureusement pas vide malgré l'heure tardive. En effet, je m'était pris la tête avec une Poufsouffle, Sang de Bourbe de surcroit. Je chantais pour l'énerver, ce qui à bien marcher, et après avoir calmement expliquer à la jeune fille que mes fonctions de Préfète en Chef me permettaient nombre de chose, j'étais sortie de la pièce avec un sourire narquois aux lèvres et était rentrer immédiatement dans mes appartement pour finir le rapport de ma ronde. Mais j'étais tellement fatiguée que je m'était endormie avant de le finir.

Hier était un de ces jours où l'on préfèrerait ne pas se lever.

J'arriva devant la salle de cours, et entendit les voix de mes camarades:

Je reconnut la voix d'Amanda.

Là, c'était évidemment Potter qui parlait.

hautement

pas

Spero Patronum,

Je connaissait la réponse, mais je ne voualit pas rentrer dans la classe toute éssouflé. Surtout que je venais de remarquer que mon chemisier était presque entièrement déboutonné. Franchement tout le monde aurait penser à quelque chose de suspect si j'étais rentré dans cet état.

Ce fut finalement Amanda qui répondit.

Ayant ~~enfin~~ repris mon souffle, je décidas enfin d'entrer dans la salle de classe. Je savais que je n'allait pas me faire punir, car le Professeur Rogue était mon directeur de maison et qu'il ne faisait jamais perdre de points aux Serpentard.

Je poussa donc la porte, au moment ou Anna répondait elle aussi à la question.

«

Le sortilège du Patronus est un acte de magie très avancé. Pour le créer, la puissance du souvenir le plus heureux de notre âme est nécessaire, si ce n’est pas le plus heureux, le Détraqueurs pourra le briser très facilement. Il faut donc chercher dans nos souvenirs, ce qui est déjà une tâche assez compliquée.
Un Patronus corporel protège contre les Moremplis, c’est une créature très rare qui ressemble à une cape noire d'un peu plus de un centimètre d'épaisseur qui glisse sur le sol la nuit. Il est également connu sous le nom de Suaire vivant, mais est aussi utilisé contre les Détraqueurs comme vous venez de l’expliquer.
Il peut également permettre l'envoi de messages, ce que les Aurors utilisent.
Un Patronus est toujours de couleur argenté, mais sa forme animale change en fonction du sorcier qui l’invoque. Mais quand il à l’aspect d’une brume argenté, le Patronus n’est pas assez puissant pour repousser un Détraqueurs ou un Moremplis.
Le Patronus corporel est un animal immatériel. L'animal créé reflète la personnalité et les sentiments du sorcier qui lance le sortilège. Il reflète souvent l'amour d'une vie car ils deviennent la pensée nécessaire pour le créer. Il peut évoluer dans le temps, suite à un bouleversement émotionnel. Il semble possible de créer simultanément plusieurs Patronus messagers, mais seul des sorciers expérimentés peuvent le faire.
Par contre, les Mangemorts ne créent pas de Patronus car ils n'ont pas besoin de se battre contre de la magie noire. Mais c’est quand même utile de savoir l’utiliser parfaitement.»

Dès qu'elle eut fini de parler, je m'adressa au professeur d'une voix polie:

J'avais dit tout ça en m'asseyant à ma place, au troisième rang.

Invité

Dur dur le matin, je me réveillai aux premières lueurs de soleil qui venait éclairer le dortoir. J’étais seul, enfin presque, une jeune demoiselle de ma maison qui se trouvait en sixième année dormait à mes côtés. J’avais menacé les gars avec qui je partage le dortoir de les frapper jusqu'à ce que mort s’en suive, si ils ne me laissaient pas tranquille avec une conquête quand je le voulais. Ces derniers avaient donc dormis dans la salle commune ou ailleurs, de toute façon je me moquais bien de leur sort.
Je m’étirai un peu, en tout cas c’était cette élève la plus heureuse, elle venait de coucher avec LE Casanova de tout Poudlard, et comme toutes les prédécesseurs, avaient passé un très bon moment que beaucoup de demoiselles risquent de lui envier. Une fois je fus totalement réveillé, je sortis du lit en regardant mon bras gauche, la marque qui s’y trouvait, celle-ci avait été un peu douloureuse pendant la nuit, et je ne comprenait pas pourquoi. J’écrivis un petit mot à l’intention de l’adolescente, je lui donnais rendez-vous après les cours de l’après midi devant une certaine statue de l’école, endroit où je rompt toujours…
Puis je me rendis vers les salles de bains, il y avait pas mal de monde, il me suffit de sortir ma baguette pour en éloigner quelques uns. Car a part ma réputation de Don Juan, tous le monde sait que je suis très violent, et que je n’hésite pas à m’attaquer à plus fort que moi, de toute façon je gagne tout le temps.
Je pris une douche bouillante, ce qui me fit du bien, puis je me séchai via la magie, je revêtis l’uniforme imposé à Poudlard, et pris un certain temps pour me coiffer. En effet, mes cheveux bruns aux reflets or font craquer toutes les demoiselles qui veulent y enfuir leur visage, et font mourir de jalousie les gars.
Quand je fus prête je sortis de la salle d’eau, et à se moment là Amanda passa, je l’attrapa par le bras avec délicatesse, la plaqua contre le mur sans lui faire mal et à l’embrassa sensuellement, en passant ma main sous sa jupe. Cette dernière ne protesta pas, de toute façon pourquoi elle le ferait ?? Nous sommes promit l’un à l’autre de toute façon, et malgré sa je l’aime à un point. Je lui murmura à l’oreille d’une vois sensuel avant de partir :

- Tu es toujours aussi belle mon amour,
On se voit en cours,
Je t’aime Amanda.

J’attrapa mon sac de cours et me rendit dans la Grande Salle pour déjeuner, je m’installai un peu à l’égard cette fois ci, mais je participais aux conversations pour ne pas paraître trop suspect. Car, je cherchais ma soeurette des yeux, au bout d’un moment je croisai ses iris bleu vert, elle me sourie, je lui envoyai un baiser, puis retourna à mes occupations de Serpentard. Je me trouvais non loin d’un petit groupe de jeune fille de troisième ou quatrième année qui n’arrêtait pas de glousser à chacune de mes interventions, ce qui commença à m’énerver. Heureusement que je venais de finir min petit déjeuner. Je quittai donc la salle en même temps que certaines personnes.
Je marchais seul dans les couloirs avec mon petit air royal, je me dirigeais vers mon premier cours, celui de Défense Contre les Forces du Mal enseigné par mon parrain, le Professeur Rogue. Certes, je ne portais pas dans mon cœur de pierre cette matière, car à quoi bon apprendre à se défendre contre le mal lorsqu’on fait parti du mal ?? Pour ceux qui seraient lent d’esprit, je veux dire que je fais partis des rangs de Lord Voldemort, ce dont je suis très fier. De plus, je suis fiancé à sa petite fille Amanda Riddle, ce qui est un très grand honneur.
Je marchais donc en direction de la salle de classe qui commençait à se remplir. Je remarqua que Anna c’était installée de son meilleur ami, je me suis souvent méfier de lui de peur qu’il essaye de la manipuler et de la faire souffrir, mais quand l’année dernière il m’a aidé à démolir le cas qui avaient foutu en dépression Anna, je remercia Erwan, et lui fit confiance. Je remarquai qu’à la droite de ma sœur se trouvait Pansy, je me mordis la lèvre, il fallait absolument que je lui parle…
Je salua respectueusement Rogue, et m’installa non loin de ma fiancée. Je n’avait pas remarquer ce qui était écrit au tableau, ce fut seulement quand le cours commença que je compris qu’on parlait des Détraqueurs. Un sujet extrêmement facile pour moi, j’en avais même fut plusieurs lorsque le Seigneur des Ténèbres m’avait fait la marque l’année dernière…

J’écouta le cours et pris des notes, histoire de faire comme si je travaillais. J’écoutais attentivement ce que disait Amanda de sa voix magnifique et angélique. Je ne participa pas à l’échange qu’il y eu entre Potter et Drago. Je me moquais bien de sa, je trouvais même que sa volais bien bas, mais bon c’est leurs problèmes…
Je reportai donc mon intention sur le cours. Severus posa une question, ce qui fit lever la main de beaucoup d’élèves, mais quand il demanda une réponse précise, nombre d’entre eux baisèrent la main. Amanda fut interrogée, elle donna une réponse claire et très complète, puis le prof donna la parole à Anna qui précisa certaines choses. A ce moment là, Jenna arriva dans le cours, et donna la raison de son retard au professeur, puis elle s’assit.
Cela est un de nos privilèges à nous Serpentard, on ne se fait jamais punir par notre Directeur de Maison.

Invité

Restons logique. Se lever à une heure pas possible le matin n'était pas humain. Pourtant, nous autres élèves de Poudlard, nous n'avions pas le choix. Tout les jours on devaient se lever pour aller en cours et ce matin là ne faisait pas exception. Pour moi, la première heure du matin était la pire de la journée. Les trois quarts des élèves dormaient et le quart restant n'avait pas pris la peine de se lever pour aller en cours. Le cours allait encore être remarquablement nulle. On avait beau avoir Défense Contre les Forces du Mal avec le professeur Rogue ça n'allait pas être le fête. Surtout qu'il allait encore s'acharner su les Gryffondors et favoriser les Serpentards ce qui était injuste. J'avais beau me dire que tout allait bien se passer tout ce ne passerai pas bien. C'était un cours embêtant et inutile par bien des côtés. Enfin il fallait surtout dire que le professeur n'était pas un génie.

Après avoir jeté un tout petit regard vers la pendule j'en déduis que j'étais en retard. Le problème c'était que ce n'était pas le première fois. Et puis il pouvait m'enlever des oints je m'en fichais comme d'une citrouille. Les premières année nous faisaient gagner des ponts et les Septièmes année et nous, sixième année, on se débrouillait pour les perdre. Généralement on y arrivait plutôt bien. Quoi que les premières année arrivaient très bien à nous gagner des points. Après, en grandissant, ils comprenaient que ça ne servait à rien et ils arrêtaient. Entre temps ils nous avaient bien servis.

M'habillant très vite je me suis mise à courir dans les escaliers de Poudlard faisant tomber un petit Poufsouffle au passage. Ça n'avait aucune importance puisqu'aucun professeur ne m'avait aperçu lors de se moment. De toute façon il ne devait pas s'être fait mal, je n'étais pas bien lourde. Lorsque je fus enfin arrivée, essoufflée, devant la porte de la salle je toquais à la porte. Je devais être une des seules élèves de Poudlard à toquer mais je le faisais quand même. C'était une de mes habitudes, ce que m'avait appris ma mère dès mon enfance. J'entrais sans attendre un « entrer », je n'avais pas non plus dix jours perdre.

-Désolé pour mon retard professeur.

Ensuite je me dirigeais vers une place libre, tranquillement, sans me presser. Avant de sortir mes affaires l'air navrée.

En faite, je n'étais du tout désolé mais je n'allais pas le lui dire. Faire semblant aidé à ne pas se faire sortir du cours quand on arrivait trois fois sur quatre en retard comme moi. Les professeurs qui m'avaient en première heure était même, des fois, étonnés de me voir à l'heure à un de leur cours. Il faut dire que ça n'arrivait vraiment pas souvent. Le mot ponctualité ne faisait pas partie de mon vocabulaire alors que le mot retard était très souvent utilisé.

Invité

Décidément, il ne pouvait pas supporter les gosses. Ou toute autre forme de vie qui y ressemblait, de près ou de loin. Ces êtres insignifiants, minuscules, inutiles. Ceux qui causent notre perte et importent tant aux yeux de leurs géniteurs. Ou pas. Ceux qu'on malmène ou qu'on aime à outrance, qu'on délaisse ou qu'on surprotège, qu'on adule ou qu'on déteste. Qu'on déteste, dans le cas de Severus. Celui-là, particulièrement. Cette erreur de la nature qui avait fait succomber Lily ; c'était de sa faute. Si seulement il n'avait pas existé, Dieu sait si Voldemort l'aurait épargnée. Et elle vivrait. Elle vivrait encore, plus vivante qu'avant. Pourquoi avait-il fallu qu'elle ait cette bonté d'âme, pourquoi s'était-elle sacrifiée ? Pour lui. Le fils de James, qui n'avait aucune des qualités de sa mère. Ni la vivacité d'esprit, ni la soif d'apprendre, ni même la gentillesse ou l'élégance. Non, il n'avait rien de comparable avec Lily. Juste les yeux, les mêmes yeux verts en amande, dans lesquels ne brillaient que méfait et arrogance. Il le détestait. Le haïssait. Mais il devait le protéger. Pour la seule personne qu'il aimait. Pour elle, pour cultiver sa mémoire. Alors chaque matin, malgré la répulsion qu'il avait à l'égard du Gryffondor, il s'efforçait de veiller sur lui. D'écarter les dangers majeurs qui rôdaient autour de lui, d'échafauder des contre-plans afin de faire s'effondrer ceux du Lord. D'être mangemort, d'être membre de L'ordre, d'être deux personnes à la fois. De se faire haïr d'un côté, de passer pour un vendu ; et de l'autre de feindre l'amitié, d'étreindre les êtres qui le répugnaient le plus au monde. Et lui. Cet autre lui. Qui tuait des moldus lorsqu'il le fallait. Qui s'acharnait sur des sang de bourbe pour se faire bien voir, pour être remarqué. Qui allait tuer Dumbledore et graver ses initiales sur la tombe blanche. Qui irait se cacher au fin fond des Highlands pour échapper au Lord, quand la bataille finale aurait sonné. Qui mourrait, misérablement, dans la Cabane Hurlante où jadis, il avait faillit causer la perte de Sirius Black. Que d'émotions, pour un Lundi matin. Sombres pensées ou pas, il avait un cours à assurer. Ce n'était pas vraiment difficile, il n'avait même pas besoin d'innover ; il se contentait de déblatérer en trente secondes chrono ce qu'il connaissait sur le sujet et cela suffisait à les occuper toute l'heure qu'était censée durer le cours. Pratique, hein ?

Il fallait dire que ses élèves n'étaient pas des plus brillants. Lui-même avait eu une scolarité brillamment réussie et avait du mal à comprendre comment il était possible d'obtenir des notes aussi basses ; parce que dans la bassesse, beaucoup se complaisaient et sortaient des examens avec un petit Acceptable, voire, pour les moins bons, un piètre Troll. Cette génération était-elle tellement choyée et sûre d'elle, pour ne pas penser à l'avenir et ne jamais travailler ? Ou était-ce vraiment un problème intellectuel ? Peu importe, Severus n'avait jamais travaillé dans l'humanitaire et n'aurait aucune peine en voyant ses élèves finir sous-fifre des gobelins à Gringotts, ou cireur de manche à balai dans la boutique du coin. Non, il n'était pas gentil. Et, alors ?!

Oh, comme le temps filait vite ! Un coup d'oeil à l'horloge et, quelle heureuse surprise, il ne restait plus qu'une demie-heure de cours ! Un réel bonheur. Cette simple réalité enjoua notre pauvre Severus qui, positivement surpris de bientôt avoir terminé sa journée d'enseignant, se mit presque - je dis bien, presque - à sourire. Mettant soudainement plus de coeur à l'ouvrage, il envisagea même d'écouter les choses à qui il devait enseigner ; bé quoi, vous ne pensiez tout de même pas qu'il avait réellement fait attention aux imbécilités que pouvaient sortir ces abrutis ? Non, non. Mais désormais, c'était le cas. Pile au moment où Miss Riddle, Serpentard de son état, tenta de répondre à sa question. Bla bla bla, bla bla bla, bla bla bla ... Ce qu'elle disait n'était pas véritablement faux. Dans le genre, c'était même plutôt correct. Mais ce qui manquait cruellement, dans ces propos, c'était la pertinence. Oui, en effet, Severus était de ces professeurs auxquels on disait qu'ils étaient chiants. " ~~Peut-être, mais c'est moi que j'commande !~~ " Hem. Eut-il esquisser la moindre réponse que d'autres, s'enchaînant presque comme dans un mécanisme, bombardèrent le petit professeur qu'il était.

* ~~HÉ HO LES MIOCHES, VOUS ALLEZ LA FERMER OUAIS !~~ *

Non,bien sûr, il ne se serait pas permis une intervention de la sorte. Docilement, donc, il s'essaya à la patience et tendit l'oreille aux adorables petites créatures qui, comme lui, avaient deux bras, deux jambes et deux oreilles, ainsi qu'une paire d'yeux, une bouche et un nez. Mais les similarités s'arrêtaient là. Qui aurait pu prétendre à la même chevelure, si propre et si soyeuse ? Aucun individu, du moins de ceux présents dans la salle. Une voix familière, enfantine, arracha Sev' à ses auto-complimentations [Si, si, je vous assure, ça existe.]. Elle appartenait à Anna, qui n'était autre que sa filleule. Il ne l'avait rencontrée qu'à de rares occasions, souvent accompagné de Bellatrix, mais n'avait jamais jugé utile d'aller distribuer son temps si précieux à un enfant, qu'il ait ou non un lien avec lui. Ni elle ni son frère ne trouvaient grâce aux yeux de l'ancien maître des Potions ; elle, parce qu'elle était à Gryffondor et que, selon lui, elle ne devrait pas traîner avec Potter & sa bande. Son frère parce qu'il flânait à droite à gauche, qu'il n'avait pas l'air téméraire et que ses passe-temps favoris étaient la drague et le Quidditch, soit rien de bien utile. En plus de cela, James était un mangemort ; pas le même genre que Severus, un véritable qui semblait apprécier les idées du Lord. Décidément, les Black perdaient de leur valeur ... Son intervention, pourtant, fit mouche. Pas à cause de ce qu'elle savait sur les détraqueurs, mais bien parce qu'elle avait mentionné les mangemorts, dont personne n'osait parler. Devait-il la réprimander en public ? Non, il n'était pas assez bête. Même Weasley aurait eu des soupçons. Il se tut donc, encore une fois, jusqu'à ce qu'encore une fois, un évènement imprévu s'abatte sur la salle de classe. Jenna Llitwin. Serpentard, 7ème année, Préfète-en-Chef, des résultats plus que satisfaisants : pas de quoi faire tout un plat d'un retard.

- « Mais bien sûr, Miss Llitwin. Installez-vous et prenez en notes le cours, je vous prie. »

Décidément, il ne perdait pas ses bonnes vieilles habitudes. La voix avec laquelle il s'était adressé à la retardataire était mielleuse, complaisante ; comme quand il donnait des conseils Celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom. Oui, la panoplie du parfait petit suiveur était dans le vocabulaire de notre cher Rogue. C'était celle qu'il avait revêtue bien des années, du début de sa scolarité à son passage au rang de favori du Lord. Promotion dont il se serait bien passé, d'ailleurs. Nouvelle irruption. Une serdaigle, cette fois-ci. Elle n'éviterait malheureusement pas le travail supplémentaire ; généralement, il se contentait d'exclure les élèves du cours mais, en l'occurrence, il s'agirait plus d'un cadeau que d'une pénalité.

- « Ahh, Miss Fowl nous fait l'honneur de sa présence ! Quelle grandeur d'âme, par Merlin ! Je présume que vous n'avez aucune explication à nous fournir ? Dans ce cas-là, ne perdons pas notre temps ; cinq points de moins pour Serdaigle et un parchemin de 50 lignes sur les Détraqueurs à me rendre au prochain cours. »

Dans le genre, il n'y était pas vraiment allé fort. Et puis, comme disait le choixpeau, les Serdaigle avaient le goût du travail acharné. C'était le moment de le prouver ! Revenons-en à nos moutons.

- « Bien. Commençons par les erreurs. Miss Riddle a en effet raison, le nom que l'on porte au patronus qui ressemble de près ou de loin à une forme existante est un patronus corporel. Les patronus incorporels à proprement parler n'existent ... Pas. Il s'agit d'une simple volute de fumée qui n'aura absolument aucun effet sur le détraqueur. Entre autre, c'est un patronus corporel raté. Là où je ne suis pas d'accord, c'est lorsque vous dîtes que le patronus obéit au sorcier. En réalité, il se contente de pourchasser le détraqueur et, une fois que celui-ci n'est plus à même de vous faire du mal, votre patronus s'évanouit. Mais tentez-donc de lui faire faire un numéro de cirque et vous constaterez par vous-même qu'il ne s'agit en rien d'un animal domestique. Miss Black, quant à elle, a fait quelques remarques des plus intéressantes. La forme prise par le Patronus est en effet le reflet de votre âme, de ce qu'il y a de plus profond en vous, de vôtre 'vous' véritable ... »

Severus s'interrompit. Il avait l'habitude de faire une démonstration devant ses élèves, histoire qu'ils ne s'évanouissent le jour où un animal de fumée détale sous leur nez. Mais cette fois-ci, il n'y parvint pas. Premièrement parce que son patronus était une biche ; en dehors de Dumbledore personne ne savait réellement pourquoi. Lui, si. C'était parce que son âme, son coeur, ses sentiments et son être tout entier était rattaché au souvenir de Lily. Parce qu'il ne vivait que pour elle, pour veiller à sa place sur son fils, pour accomplir ce qu'elle aurait aimé faire elle-même. Parce que lorsqu'elle formulait cette incantation, c'était une biche qui se matérialisait sous ses yeux émeraudes. Parce qu'au plus profond de lui-même, il l'aimait encore. Il était hors de question, par conséquent, d'exécuter ce jour-là un patronus. Et s'il ratait, parce que l'émotion le submergeait ? Et même. Anna avait mentionné l'idée qu'un mangemort était incapable de se livrer à une telle démonstration. Or, même si elle avait tort, son frère ainsi que Drago Malefoy se trouvaient dans la salle et, comme ils n'étaient pas des lumières, il était fort possible qu'en voyant Severus faire apparaître un patronus, ils se mettent à avoir des doutes. Qu'eux n'aient pas confiance en lui, c'était une chose. Mais s'ils allaient en parler à leurs parents, s'en serait une autre. Voldemort n'y croirait sûrement pas mais, s'il convoquait malgré tout Severus en lui demandant de quel côté il était vraiment et que ce dernier n'avait pas la force suffisante pour camoufler ses véritables pensées, sa mission serait terminée et sa vie aussi, par la même occasion.

- « En revanche, vous vous êtes vous aussi trompée sur un point. Tous les sorciers sont capables de faire apparaître un Patronus, mangemort ou pas. Bien évidemment, il est certain que ces gens-là n'ont pas autant de soucis à se faire face à un détraqueur que vous & moi ... »

Il avait déjà l'impression d'entendre les élèves dire qu'il était un mangemort. Même ses collègues le pensait. En fait, personne n'avait confiance en Severus, si ce n'était lui-même et Dumbledore. La seule raison pour laquelle les autres enseignants daignaient lui adresser la parole, c'était parce que le directeur lui manifestait une confiance pleine et entière, et ce envers et contre tout. Et puis, le fait que les autres adultes du château ne veuille pas lui accorder leur amitié l'importait peu ; premièrement, lui non plus ne les aimait pas et, ensuite, dans un an, il serait la personne la pluie haïe d'Angleterre, alors à quoi bon tenter de se faire apprécier.

- « Miss Black ? J'ai entendu dire, pendant l'été, que vous étiez capable d'effectuer correctement le sortilège dont nous parlons. Pourriez-vous, je vous prie, nous faire une démonstration ? »

Pour rien au monde il n'aurait demandé cette faveur à Potter. Lui donner la vedette ? Nan mais quoi encore ! Et puis, tant qu'à faire, autant que ce soit sa filleule qui en profite. Il jeta un dernier coup d'oeil au cadran de l'horloge ; plus que dix minutes.

Invité

J’étais assise entre ma meilleure amie Pansy Parkinson de Serpentard et ex petite amie de mon frangin, et Erwan Bellec mon meilleur ami que je connais depuis la première année lui est à Serdaigle.
J’étais arrivé en même temps que plusieurs personnes, et cela m’avait rassuré, car ma plus grande hantise est d’arriver la dernière à n’importe quel cours et de me faire remarquer à cause de cela. Surtout pendant ceux fait par Rogue, car ce dernier ADORE humilier publiquement les élèves qui ne sont pas des verts et argents, mais en particuliers les Gryffondors comme par exemple Harry, Ronald, Neville et Hermione. Je trouvais cela assez injuste vis-à-vis de mes camardes, car un enseignant doit toujours se montrer neutre et être présent pour n’importe quel élève. Mais je ne disais pas un mot, en temps normal je me serrai levé et j’aurais informer le prof sur ses véritables fonctions qu’il n’exercer que dans l’intérêt de sa propre maison. Et oui, malgré les apparences, je peux me montrer très impulsif. Là je restait toute sage, l’élève modèle quoi. Rien de plus normal quand votre professeur est votre parrain. Et oui, vous avez bien lus, Severus Rogue est mon parrain, celui-ci l’est aussi pour mon grand frère James. Notre mère était « amie » avec lui durant leur scolarité, j’appris par la suite qu’elle était secrètement amoureuse de lui, c’est pour cela qu’elle lui avait choisi se titre. Car si il lui arrivait quelque chose, elle pense que nous serions entre de « bonnes mains ». Sans vouloir être méchante, je préfère être recueilli par ma marraine Bellatrix, que par Rogue… Mais malgré tout je l’apprécie.

Depuis le début du cours, j’étais assise droite comme un I, et prenais note de ce que le Professeur nous enseignait. Nous fînmes un récapitulatif d’une créature que nous avions vus il y a quelques années, le détraqueurs. Quand je le sus, cela me fit sourire, car je connaissais bien cette créature grâce Vous-Savez-Qui…
A chaque fois que Rogue posait une question, ma main se levait, je connaissais les réponses, mais à chaque fois il interrogeait Amanda. Cette dernière est bien entendu à Serpentard, tout Poudlard sait qu’elle est la petite fille du Seigneur des Ténèbres, mais elle est loin d’être aussi cruelle que lui, c’est pour cela que je l’apprécie. Mais elle est aussi fiancé avec mon frère, pour une raison que je ne connais guère, car James est muet sur se sujet depuis que les deux tourtereaux s’engueulent quotidiennement.
Bref, cela m’énervais quelque peu que le prof n’interroge que des verts et argents, et je voyais bien sur le visage de Hermione qui se trouvait non loin de là, que cela l’énervait aussi.
Mais au bout d’un moment ma persévérance porta ses fruits, car après avoir encore interrogé Mademoiselle Riddle, se fut à mon tour de parler. Je répondis alors à la question assez fort pour que tout le monde m’entende et reporte leur attention sur moi, je parlais avec assurance, car le sujet je le connaissais presque par cœur, je donnais même pas mal de détails. Quand j’eus fini, le silence revint dans la salle de cours, nous attendions le verdict de l’enseignant.

Après plusieurs minutes de silence, Rogue fit un petit récapitulatif des erreurs dites par moi-même et Amanda. Cette fois ci il fut assez sympathique envers sa filleule, donc moi. Il dit même que mes remarques étaient très intéressantes, surtout sur la forme prise du Patronus. Car ce dernier prend la forme de notre « âme », cela représente un des meilleurs moments heureux de notre existence, mais il pouvait changer en fonction des choses que l’ont vie. Le mien est un mignon petit chaton, et il me représente à la perfection, tout gentil, inoffensif, mais il peut sortir ses griffes à tout moment et peut devenir un vrai petit diable…
Puis, le silence refit son apparition pendant plusieurs minutes. Puis, Rogue fit une remarque sur se que j’avais dit sur les Mangemort, qu’ils ne pouvaient pas avoir de Patronus car ils n’en avait pas besoin pour se battre contre les Forces du mal, vus qu’ils en font partie…. Je savais qu’il y avait trois mangemorts dans cette salle, James, Drago et Severus… Il n’y a que moi et mon frère qui sommes au courant, car nous l’avions vus pendant les vacances d’été au Repaire en compagnie du Seigneur des Ténèbre.
Après avoir expliquer mon erreur, Rogue m’appela, je venais juste de terminer de prendre note sur ce que ce dernier avait dit, je me leva donc en signe de respect vis-à-vis du Professeur, et attendit ses instructions.

L’ancien Serpentard me dit qu’il avait eu ouïe que je m’étais entraînée pendant les vacances d’été, et que j’arrivai à faire apparaître le Patronus à la perfection. Je ne pus m’empêcher de faire un petit sourire. Qui mieux que lui pourrait être au courant ??
Car en effet, j’avais passé presque tout mon temps au Repaire des Mangemorts car Lord exigeait ma présence. Il avait déjà fait de mon frère l’un des leurs il y a deux ans, mais le Mage Noir pensait que pour moi ce n’était qu’une question de temps, quand je serai prête se sera à mon tour… Un jour il me convoqua et me demanda d’effectuer pleins de sortilèges, je les réussi tous, sauf un, celui du Patronus. Je n’arrivais pas à trouver un moment heureux dans mon passé. Je dus donc m’exercer deux jours d’affiler non stop pour le faire apparaître.
Une fois se temps écoulé, le Maître me convoqua une nouvelle fois, ma mère et James étaient à ses côtés, et là je réussi à trouver mon souvenir. Il lâcha donc un Détraqueurs sur moi, je ferma les yeux et me remémora quelque chose qui date de plus de quatorze ans. Mon Patronus se forma, et je réussi à repousser le Détraqueurs, ma mère, mon frère étaient fièrent de moi. Et en me retournant je vis dans l’ombre Rogue, ce dernier avait assisté au spectacle…

Donc, quand le Professeur de Défense Contre les Forces du Mal, me demanda de faire une démonstration, je me dirigeai vers lui, la baguette à la main, je vis mon frère qui m’articulait « Bonne Chance », je souris.
Je me positionna devant la classe, et attendit de savoir comment Severus allait organisée la « démonstration », allait-il sortir un épouvantard ?? Ou simplement me demander de faire apparaître mon Patronus ??

Invité

Argh! Qui est le satané de lève-tôt qui a ouvert les satanés rideaux!!!?? J’ouvris un œil&ne pu voit qui était le Poufy car il venait de refermer la porte. À quoi cela pouvait-il bien servir d’ouvrir les rideaux si on s’en va de la pièce? Grrr… Réveillez les autres? Ce n’est pas bien drôle! J’ouvris finalement l’autre œil & me levais. Je regardais par la fenêtre pour voir de quoi aurait l’air la journée… si j’avais à la passer dehors. Je me passais une main dans les cheveux & me demandais quel cours avais-je ce matin. Défense Contre les Forces du Mal. Zut. Avec Severus Rogue! Je ne connais pas beaucoup ce prof, juste pour savoir qu’il est un Mangemort comme cette folle de Lestrange. Je descendis dans la salle commune où il y avait plusieurs personnes à cette heure pareille. Je restais quelque seconde là à les observer puis décida de déjà me diriger vers la Grande Salle, quand je passais près d’un garçon assit sur le canapé, il me lança :

« Bien dormi le joueur de guitare? »
Je le regardais & levais les yeux au ciel. Il n’avait rien de mieux à faire que de se moquer celui-là? Bon, oui j’avais le sang-pur & oui je jouais de cet instrument « étrange » & alors? J’ai le droit. Point Final. Je traversais le hall pour me diriger vers la grande Salle où j’allais m’assoir à la table des Poufsouffle. Après avoir discuté avec quelques personnes près de moi, après avoir bien pris le petit déjeuner, je me levais & quittais cette salle rapidement. Rendu dans le hall, je marchais les mains dans les poches, perdu dans mes pensées quand quelqu’un dit mon nom. Je tournais la tête & vit le professeur McGonagall me faire signe de la suivre. Je la rattrapais & elle me dit que Dumbledore devait me voir. Je fus surpris. Encore? Je la suivis sans protester, craignant de ne pas avoir le temps de rejoindre le cours à temps. Arrivée devant la statue, elle me laissa après avoir dit le mot de passe en se plaignant qu’elle devait aller dans la classe de métamorphose. & moi? Je risque d’arriver en retard bon sang!!! Je montais les escaliers quatre à quatre rapidement & dès que je voulus frapper à la porte du bureau, elle s’ouvrit. J’entrais donc dans le bureau de Dumbledore & je vis qu’il ne semblait pas être là. J’aperçu le Choixpeau en haut d’une étagère puis vis enfin le directeur venir à ma rencontre. Il m’invita à m’assoir, ce que je fis & il fit de même. Je dis rapidement :

« Vous vouliez me voir? »

« En effet, Samaël … Tu vois … blablabla…. »
& il commença à parler, pendant longtemps, trop longtemps, il me parlait de quoi? Il m’avait dit que c’était confidentiel, que ça avait rapport avec cette Bellatrix, il commençait ensuite à me poser des questions. Des questions presque impossibles à répondre. Puis, je me demandais combien de temps j’avais passé présentement dans le bureau. Je commençais à démontrer des signes d’impatiences & Dumbledore s’arrêta soudainement l’air inquiet & il demanda :
« Dis moi Samaël, y aurait-il quelques choses qui vous tracassent? »
« Euh… Non. Rien. »
Même si je brûlais d'envie de lui rappeller que j'allais arriver en retard! Il semblait incertain soudainement puis il parut songeur pendant trop longtemps à mon goût & il finit par ce rendre compte que j’allais arriver en retard à mon cours, je souris, oui, j’étais en retard. En retard au cours de DCFM! AVEC SEVERUS. J’allais faire perdre des points aux Poufsouffle! Après que le directeur m’ait laissé partir, j’attendis longuement en marchant rapidement puis voyant les couloirs déserts, je me suis mis à courir. Je courus jusqu’à la salle commune où j’allais récupérer mes livres en vitesse puis je remontais au premier étage pour faire une entrée que je voulais pour le moins au monde remarquer au cours de Severus. J’entendais le Prof de DCFM enlever des points à un élève de Serdaigle car elle arrivait en retard. Zut! J’étais cuit! J’entrais & en même temps je dis au Prof :
« Désoler de ce retard… Je sais qu’il ne reste presque plus que 10 minutes à votre cours mais le Professeur Dumbledore voulait me voir. Je vous assure M’ssieur que ce rendez-vous était imprévu… Il m’a conseiller de venir tout de même pour lui donner cette raison, qu’il trouve bien justifié & que si vous y voyez un inconvénient, vous n’aurez qu’à lui en parlez plus tard mais que moi, j’en suis totalement irresponsable de ce retard involontaire. »
Je restais figé à l’entré de la classe, il y avait Anna devant la classe qui semblait attendre de démontrer quelques choses. Mon cœur battait présentement très fort à la simple vue de la demoiselle. Je vis sur le tableau qu’il y était inscrit « Les Détraqueurs ». Quoi? On parle de ça? En plus, si Anna fait une démonstration d’un Patronus, où est le Détraqueur? Il serait stupide d’en envoyer un dans cette classe car c’est extrêmement dangereux cette bestiole. Ce serait donc un épouvantard ou il demanderait simplement à Anna de faire apparaître son Patronus. J’attendis que Rogue dise son verdict avant de m’assoir à une place libre. Donc, j’attendais avec patience que le directeur de maison des Serpentards parle. Pendant ce temps, j’aperçus le regard moqueur que me lançait Drago & si je n’aurais pas été devant une classe présentement, je lui aurais dit ma façon de pensée. C’est sur, lui il pouvait arriver en retard sans se taper un devoir supplémentaire ou craindre de perdre des points. De un, il est à Serpentard, de deux, il en est le Prince d’après les folles qui lui court après, désespérant. De trois, il semble être le chouchou de ce prof…

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Cours de DCFM n°1 : Introduction ; les Détraqueurs.

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