Le Visiteur { &&

Le grand trou noir ; difficile à remplir de pensées joyeuses et de ne pas revoir ses visages haineux, cette colère, la douleur fulgurante qui l’avait traversée, le jet rouge qui l’engloutissait, son souffle coupé et ce trou noir, de nouveau. Un trou noir ? Ce qui constituait ses pensées ; si elel s’imaginait un jardin fleuri, le trou noir était remplacé par des fleurs… Mais difficile de penser à des fleurs quand on a faillit mourir de la main du Seigneur des Ténèbres, comme vous vous en doutez… Non, ce trou noir, c’était toutes le spensées que Laïma ruminait, les même depuis… Depuis qu’elle était dans le coma, on va dire. Combien de temps ? Elle n’en avait aucune idée… Des jours, qui lui paraissaient une éternité quand personne ne lui parlait, quand on passai tà côté d’elle et, qu’un istant, elle croyait que c’était elle qu’on allait voir alors que c’était le malade d’à côté… Sa déception, son envie de courir, de bouger, d’ouvrir les yeux, de revoir les gens qu’elle aimait, de s’assurer qu’ils ne mentaient pas lorsqu’ils lui disaient que tout allait bien, de tuer le nouveau directeur, de mener un combat contre Voldemort, de lui fair epayer sa souffrance. Elle l’aurait volontiers fait, la dernière fois. Mais il y avait les petits à côté, qu’elle devait absolument protéger. Pour elle, elle n’avait pas eu le temps, encore moins d’attaquer… Elle était trop vulnérable.
Ce trou noir infini, angoissant, la rendaient déprimée et irritable, mais il y avait son remède personnel... Parfois, les pensées « obscures » laissait de la place aux souvenirs heureux, le bon temps. Ou encore à leurs voix. Etait-ce un rêve ? Etait-elle morte, en fin de compte ? Elle n’était sûre de rien. Peut-être que Voldemort, dans sa folie, avait finit par la tuer. Peut-être qu’elle aurait dû dire où se cachait Manda, qu’elle aurait mieux résisté… Non ! Elle avait bien fait. Manda était fatiguée de son accouchement, stressée par son départ, ennuyée par son grand-père, inutile de dire qu’un combat avec Voldemort pourrait lui être fatal. Elle s’était cru assez forte pour tenir jusqu’au bout, le temps que Manda ne s’échappe. Mais finalement, elle n’avait réussit qu’à empirer les choses… Peut-être que si Manda avait laissé sous surveillance Léo et Elea par Selyna, elle aurait pu tenir le coup, et Manda ne serait plus seule. Elle aurait ses enfants, ses amis autour d’elle. Elle lui avait fait confiance ; une confiance que Laïma ne méritait pas. Des images se bousculaient dans sa tête, suivies d’odeur, de sensations, d’émotion… Souvent les mêmes. Depuis combien de temps était-elle là, couchée sur ce lit ? A moins que ce ne soit un cercueil, qu’elle est rêvé des voix de ses amis ? Elle doutait de plsu en plus, avait peur de ne pas se réveiller. De rester emprisonnée dans ce corps qui ne lui obéissait pas jusqu’à une vraie mort, enfin, fatiguante mais qui chasserait sûrement ses pensées néfastes et ses interrogation. A moins que ce soit ça, la mort… Elle n’en savait rien. Tout était flou. Pourtant, elle ne voulait pas aller à St Magouste, comme on le lui avait proposé. Ses amsi l’aidaient à tenir le coup, à moins que ce soit la mort et son imagination qui lui joue un mauvais tour… Elle ne retrouvait sa confiance que quand elle les entendait, qu’elle les sentait à ses côtés. Ils la rassuraient ; ils ne l’oubliaient pas non plus, malgré son… état. Tout était noir, et c’était peut-être à cause de ça –ou grâce à ça- que son ouïe était décuplée, ainsi que son toucher ... C’est pour cela qu’elle sentait la douceur de l’orreiller sur laquelle sa tête était posée, et qu’elle entendit des bruits de pas et la porte de l’infirmerie qui s’ouvrait. Une démarche plutôt masculine, qui s’approchait de son lit. Si Laïma avait pu, elle aurait sourit. Car il ne pouvait s’agir que d’une personne, une de celles auxquelles elle tenait le plus. Le grand « trou noir » s’éclaira, comme à chaque visite. Laïma avait peur qu’ils en oublient une, qu’ils en aient marre de venir la voir. Mais, après une attente qui lui parrassait infinie,
elle ne regrettait pas d’avoir à patienter.

« Craig ! C’est bien toi ? »

demanda-t-elle –ou plutôt pensa-t-elle, connaissant déjà la réponse. Cette démarche, elle la reconnaîtrait entre mille. Sa voix, quand il lui répondrait également. Il lui manquait. Il était venu seul, ce qu’elle préférait. Quand Hannah et Sel’ venaient tous ensemble, elle se mélangeait un peu tout et ne pouvait pas leur confier trop de choses, elle préférait être sûre qu’ils soient seuls…

C'est fou comment une vie humaine peut basculer du jour au lendemain, être tantôt belle souriante et joyeuse, le lendemain, voir la vie en noir, comme si elle était injuste envers les mortels. Cette scène là en particulier avait marqué Craig. Comment, comment aurait-il put l'oublier. Comment aurait-il pu se pardonner de ne pas être venu au bon moment, au bon endroit. Comment pouait-il jamais se pardonner du mal qu'il avait causé à Laïma. Il avait faillit à sa promesse. Il n'était pas digne de confiance. Il s'était promis de la défendre à jamais, jusque son dernier soufffle et de la protéger de tout les danger. Jamais il n'aurait imaginé qu'il faillirait à sa mission si banalement.Et il s'en rappellait comme si ça s'était passé il y a à peine une heure.

Flash Back

Un cri...un cri perçant déchira l'athmosphère. Une voix. Une voix gémissante se fit entendre dans tout le parc. Une voix qu'il conaissait maheureusement trop bien. Craig, le visage défformé par la crainte, laissa ses amis se charger des deux mangemort, et se dirigea, plus rapidement qu'il ne s'en serait rendu compte vers la source de douleur. Jamais il n'aurait penser éprouver pareil horreur à un tel spectacle. Laïma. Laïma était effondrée sur le sol, inerte, le visage imprimé des dernières larmes qu'elle avait laissé couler. Et lui. LUI. Riant à s'en arracher la machoire, d'un rire sans joie et diabolique, qui exprimait la victoire et le pouvoir.

Un sentiment plus que vengeur saisit les entrailles de Craig. Il avait des envies de meurtres. Un sentiment qu'il n'avait jamais ressentit. Une envie de tuer. De LE tuer, de se venger. De venger Laïma. Sans même penser à la conséquenec de ses actes, ni de ses gestes, il sentit son corps agir sans qu'il puisse le retenir. Il voulait voir couler le sang du seigneur des ténèbres, oui, il le désirait de tout ses forces. Bientôt, sa blessure au bras, et les litres de sang qui s'en écoulaient n'avaient plus d'importane. Et ses gestes le précédèrent.

-AVADA KEDAVRA!

Comme on pouvait s'y attendre, le sortilège, bien que réussit, n'atteint pas le mage noir qui l'arrêtta d'un banal geste de main, comme s'il s'agissait d'un simple stuéfix. Mais une lueur démente brillait toujours dans les yeux marrons de Craig. Jamais il n'aurait pensé ressentir une telle envie de damages. Un rire, encore plus fort que le premeir retentit de nouveau.

-AHHaHAHAHAH! Tu ose me défier! MOI le grand LORD VOLDEMORT! Dois-je te rappeller qu'aucun de tes sortilèges, aucun ne pourra m'atteindre. Ne te baigne pas d'illusion. Tu es bien trop faible. Bien trop faible. Tu n'es qu'un simple mortel!!

Ses paroles résonnaient dans la tête de Craig comme un suplice. comme un poignard qui le traversait de seconde en seconde, mais c'était bien la triste vérité. Il était faible et vulnérable. Et il eut de la chance d'éviter de justesse le sortilège que lui lança par la suite le maitre des ténèbres. Mais il était aveuglé par une seule envie. Une seule, et sans même prêter attention à la bataille qui éclattait au dessus de sa tête, il se précipita vers le corps inerte de Laïma. Sans même prêter attention aux sortilèges qui lui passaient près des oreilles, il la prit dans ses bras, sans même entendre les autres cris déchirant, il lui caressa les cheveux en la portant dans le château. Il ne pleurait pas, il était bien trop assomé pour ça. Il l'avait perdu. Laïma. Il l'avait perdu. C'était de sa faute. Laïma. SA Laïma.


Fin du Flash Back

Jusque maintenant, et même après qu'il ai découvert que Laïma était simplement plongée dans un coma de durée indeterminable, il ne cessait de se rejeter constament la responsabilité de ses actes, de ses gestes et de sa négligence envers elle.

Ce soir là, et comme tout les soirs, il se dirigeait vers l'infirmerie. Ce pasage journalier pour voir Laïma, lui procurait plus de jori que n'importe quel évènement à poudard. Toute la journée, toutes LEs journées, il n'attendit que ce moment. Le moment se trouver près d'elle, de lui tenir la main, de lui parler de choses et d'autres, mais surtout de lui enlever cette impression de solitude. Il traversa les couloirs silencieux, car tous et toutes étaient dans leur salle commune, sauf lui. En pénétrant dans l'infirmerie, il ressentit aussitôt une impression de bien être qui lui manqua durant les 24h précédentes, une impression qu'il ne ressentait que là, près de Laïma.

Aussitôt qu'il fut près d'elle, il percu l'une des pensées de la jeune gryffond'or, qui lu ifit imprimer un sourire sur les lèvres. Il s'approcha d'elle encore un peu et s'assit près d'elle. La regarda longuement, avant de lui prendre la main et de répondre d'une voix qu'il essayait de paraitre la moin triste possible.

Oui c'est moi Laïma....Comment te sens-tu aujourd'hui?

Même ainsi, inerte et au visage sans expression fixe, elle lui semblait toujours aussi belle, joyeuse et à chaque fois qu'il se rappellait ses paroles avant ce triste drame, il ressentait un douloureux pincement au coeur.

Il y eut un petit silence. Laïma savait ce qui se passait, et faillit rompre cette absence de bruit. Elle n'en avait pas la force. Elle savait qu'il culpabilisait sûrement à tort, puisqu'il n'y était pour rien. C’était entièrement sa faute à elle… Elle le laissa répondre à sa question patiemment, s’imaginant ce qu’il pensait. Au moment de l’accident, elle ne l’avait pas entendu, ils n’en avaient pas parlé, mais elle était complètement inconsciente. Elle s’était « réveillée » ici, avec un mal de tête incroyable et l’impossibilité de bouger. Le reste était vide de souvenir. Juste le visage de Voldemort, la lumière rouge des Endoloris et ce grand trou noir… Elle se demandait qui l’avait amenée ici, dans quelles conditions, ce qu’il s’était passé à l’extérieur. Mais elle ne voulait pas qu’il rumine et qu’elle ne l’entende plus, alors elle se taisait… Enfin, sa voix lui répondit. Cette voix si rassurante, cette voix qui illumina pour de bon le trou noir.

- Oui c'est moi Laïma....Comment te sens-tu aujourd'hui?

Comment se sentait-elle ? Rassurée de le savoir à ses côtés, heureuse qu’il ne l’oublie pas, d’entendre encore sa voix, de savoir quelle n’était pas totalement partie. Mais aussi.. Creuse, vide. Seule, malgré ses nombreuses visites. Mais elle repoussa cette idée. Elle sentait sa main dans la sienne, ce qui ne serait pas arrivé avant. Cette main, douce et chaude, qu’elle avait à présent l’habitude de tenir quand il venait. La guerre sépare deux camps, mais lie de manière plus forte la plupart des personnes, elle le savait. Elle savait aussi qu’il était possible qu’elle ne se relève pas, qu’il fallait que Craig s’approche d’autres personnes pour ne pas qu’il soit réellement malheureux si, finalement, elle partait pour de bon… Il fallait le lui dire, mais elle n’en avait pas le courage. Elle l’aimait trop pour lui demander de partir, même si c’était égoïste. Il l’aidait à tenir le coup, et, même si elle avait bon espoir, on ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir… Elle ne voulait pas le faire souffrir, une fois de plus. Ces silences la gênait, la rendait mal à l’aise, elle avait l’impression qu’ils s’éloignaient, et qu’ils ne se rapprochaient que quand elle entendait de nouveau sa voix. Qu’une barrière infranchissable se dressait entre eux –à part, bien sûr, son état-, qu’il lui cachait peut-être quelque chose. Des choses graves ? Après tout, c’était la guerre, elle connaissait sûrement des gens qui s’étaient fait tués… Elle chassa cette idée en voyant le trou noir reprendre surface et s’imagina vraiment aux côtés de Craig, voyant presque l’endroit où il était assis.

*" ça peut aller. Un peu vide, comme d’habitude… Mais je suis contente que tu passe me voir. Et toi ? Quoi de beau, à Poudlard ?"*

De beau, sûrement pas grand-chose… La guerre, les crimes, les enlèvements, les blessés, les professeurs adeptes de magie noire, Voldemort en personne, le monde magique était complètement perturbé. Mais pourquoi pas un ragot, une histoire, quelque chose qui puisse la faire sourire – en pensées, ses lèvres ne lui obéissant plus. Enfermée dans ce corps immobile, impossible de dire de quelle couleur était la potion que lui donnait l’infirmière, de quelques couleurs étaient les fleurs du Parc, si Rogue souriait à présent qu’il était directeur, si ils avaient toujours autant de devoirs en potion. Impossible de savoir si, à cet instant là, Craig lui souriait, la tête qu’elle avait, si ses cheveux n’étaient pas trop désordonnés et qu’elle était présentable. Impossible de dire si Craig était sincère ou s’il voulait lui faire plaisir, quand il disait que ça allait, quand il lui parlait de soleil à l’extérieur… Juste des souvenirs flous, ou d’une netteté sans pareille. Le goût du jus de citrouille, le vent dans ses cheveux ou l’odeur du parfum de sa mère pour les grandes occasions, elle s’en rappelait dans les moindres détails. Mais tout ce qui était visuel était affecté, comme si le fait qu’elle ait les yeux fermés la rendait incapable de se souvenir exactement à quoi ressemblait les gens. A leur voix, elle accordait un visage, mais difficilement autrement. Au son des claquements de talons de l’infirmière, aussi, ou du bruissement de cape de Rogue. Mais si on lui parlait de quelqu’un qu’elle connaissait bien, elle avait du mal à le visualiser… Etrange. Il lui fallait peut-être de l’entraînement ? Malgré tout, savoir qu'on ne l'oubliait pas, que Craig était vivant et à ses côtés la soulageait plus qu'elle n'en disait. Savoir qu'on peut compter sur quelqu'un, même si on ne bouge plus, on ne parle plus est toujours rassurant. Savoir que quoi qu'il arrive, tout ira bien, parce qu'on est entouré, on a des amis autour de soi. Depuis l'année dernière, au bal, Laïma n'avait rien oublié de ses sentiments pour Craig. Elle n'avait pas envie qu'il se trouve une petite-amie pendant son... "absence", mais elle ne voulait pas qu'il soit seul pendant la bataille, malgré ses amis; elle voulait qu'il soit heureux malgré la guerre et qu'il ait quelqu'un à serrer dans ses bras, quelqu'un à protéger. Elle ne pouvait pas remplir ce rôle là; incapable de bouger, de lui sourire. Il fallait donc qu'elle accepte l'idée, même si elle ne lui plaisait pas, qu'elle s'y attende, surtout, pour ne pas baisser les bras, ne pas déprimer et, finalement, ne plus avoir l'envie de "revenir". Il fallait qu'elle s'y attende, et ce n'était pas sans crainte qu'elle lui demandait les nouvelles du château chaque jour. Elle avait peur, elle savait que cela pourrait arriver en moins d'un coup de baguette ; Craig était une des seules choses qui la rendait heureuse et lui donnait le courage d'avancer, de réussir à faire un pas vers la vie, la vraie, chaque jour. Un pas dont il ne prenait peut-être pas conscience, mais un pas quand même. Elle avançait peu à peu vers la lumière, quittait le trou noir -non sans difficulté - pour redevenir comme avant. Et, peut-être, assez tôt pour se venger de ce que Voldemort lui avait fait, assez tôt pour qu'elle ne retrouve pas Craig dans les bras d'une autre, assez tôt pour ne voir aucune personne à laquelle elle tenait mourir. Il fallait que le processus s'accélère, la potion l'aidait très peu, sa volonté beaucoup plus...
Mais elle voulait finir cette guerre, elle voulait avoir une partie de la victoire à elle, mériter de faire la fête lorsque tout serait finit, s'ils gagnaient. Elle voulait ne pas être la seule à avoir été tranquillement installée dans son lit, souffrante, certes, mais sans rien faire. Elle voulait faire bouger, changer les choses. Elle voulait tuer Voldemort, elle voulait le faire regretter de ne plus pouvoir voir les fleurs, voir le visage de Craig, voir ses amis, voir un sourire. Elle lui en voulait jusqu'au plus profond de son âme, d'une haine qu'elle n'avait jamais connue auparavant et qui l'aidait aussi à s'approcher de la lumière, à se battre pour se venger.
Se battre pour aimer, pour voir, pour courir, pour pleurer. Se battre pour, de nouveau, revoir la lumière du soleil. Se battre pour vivre, tout simplement...

Craig était plus attristé qu'atre chose, il ne surpportait absolument pas de la voir ainsi, incapable de bouger, de faire le moidre geste. Si vulnérable et forte mentalement à la fois. Il lui était presque horrible de penser que d'un jour ou l'autre son cauchemard le plus horrible pourrait se produire. Il n'en avait jamais parlé à Laïma bien sur; L'infirmière avait dis que n'importe quel choc, moral ou mental soit-il pouvait la tuer; ce qui lui était insupportable. Bizarrement, mais ça ne l'étonnait guère, il prêtait plus d'attention à Laïma qu'aux autres blessés. Pourquoi? Pourquoi ressent-il le besoin de la protéger constament. De la prendre dans ses bras, de lui crier de se réveiller? Pourquoi? Il ne pouvait répondre à ces questions qui grandissaient de jour en jour. Il faut dire qu'il ne lui était jamais un jour de s'endormir sans se les poser, avec la foret envie d'y trouver une réponse convenable et crédible.

Ce cauchemard, ce cauchemard qui angoisse Craig autant qu'il fait accroitre sa fureur envers le maitre des ténèbres. A chaque fois qu'il pénétrait dans l'infirmerie, il ne pouvait s'empêcher de le revoir, encore et encore, de revoir la démarche de Lord Voldemort, souple et démente pénétrer dans l'infirmerie. Et d'un rire tonitruant, tirer sa baguette et la pointer vers Laïma. là, il se réveillais comme chaque fois à 2h du matin, ruisselant de sueur, le visage déformé par le cri qu'il venait de pousser. il fallait dire qu'il ne dormait plus depuis quelque temps. Plus jamais il ne fut le même, et plus jamais il ne se pardonna et n'admetta que Lord Voldemort ait une main basse sur Poudlard, un château qui lui semblait au début un refuge de ce mage noir, devenu à présent, une menace constante.

Il haïssait poudlard, c'était certain; Il détestait cet endroit, et attendait vivement la fin de l'année pour accomplir ce cauchemard, pour sortir de ect enfer journalier, pour s'échaper de l'emprise du sorcier et être enfin capable de l'affronter. de se dresser contre lui, mais surtout de se venger. il ne supportait plus cette impression d'éttoufement constant dont il était sujet.

Visiblemement consciente du silence pesant qui s'installa entre eux, Laïma lui répondit de savoix qui lui parvenait toujours douce et rassurante. Typique de Laïma. Elle savait garder son calme dans les situations les plus stressantes et pesantes, difficiles. Elle savait se montrer rassurante et confiante. et c'était certainement ce qui plaisait Craig chez cette jeune gryffond'or. Quand il la voyit, même dans les piers moment, sa mine déconfite redevenait joyeuse. Un sentiment que seule son amie pouvait lui procurer. C'était certainement grace à la volontée de la rouge et or que son humer devenait plaisante à sa vue. Bref, il devait répondre aux questions de Laïma qui devait commencer à s'inquiéter de son silence.


Tu sais bien que je passerai toujours te voir....ça peut aller faut dire! Bah comme d'habitude le vieux chauve à tête de serpent est venu nous voirs, en prociférant ses habituelle menaces à la manque.

Il faut dire que le seigneur des ténèbres dégoutait plus craig qu'il ne lu iinspirait de la vengeance, et ses journalières visites à Poudlard commençaient à devenir stressante. Mais il ne faut surtout pas que Laïma ressente le danger que court poudlard à n'importe quelle seconde passante.

Un long silence remplaça sa question. Un moment, elle crut que Craig était parti, ou qu’elle ne l’entendait plus. Etait-elle morte ? Mais elle percevait son souffle régulier, et comprit donc que, comme elle s’en était douté, il ne devait pas y avoir grand-chose de beau. La guerre tuait tellement de monde, la haine déformait la plupart des visages, qui étaient devenus méconnus ; les professeurs traitaient leurs élèves aussi mal que les elfes de maisons s’ils n’étaient pas à Gryffondor et leur apprenaient à se servir des sortilèges impardonnables, les premières années ne verraient jamais le beau Poudlard que tous avaient connus ; le Poudlard rayonnant, imposant et majestueux, qui vivait à présent dans la terreur et la haine. Si une sorte d’armée de Dumbledore reprenait, la plupart des élèves avaient trop peur que Rogue ne s’en aperçoive et laissait tomber les seuls courageux.
En gros, la Magie Noire prenait le dessus. Le résultat de tant d’efforts était vain, Laïma entendait parler de ce qui se passait dehors ; l’infirmière s’inquiétait de voir autant de monde dans son infirmerie, de plus en plus blessés ; Rogue passait souvent ici pour lui parler et pour avoir les comptes rendus de blessés. Peut-être que Rogue voulait qu’on l’abandonne, elle, qui prenait un lit de plus alors que sa guérison était peut-être vouée à l’échec. Mais elle tiendrait bon. Elle voulait se battre, et sa détermination l’aiderait. Elle le savait. Le trou noir s’éclaircissait de plus en plus souvent, et, le jour où il deviendrait éblouissant, le jour où elle aurait mal aux yeux, elle pourrait les ouvrir de nouveau. Elle ne savait pas l’expliquer, c’était comme ça.
Il fallait que quelque chose lui donne le courage, la force, l’envie de vivre. Elle avait envie de revoir ses amis, mais, visiblement, cela ne suffisait pas ; son sommeil se prolongeait, à sa grande déception. Un sommeil qui pourrait bien être éternel ; elle pestait contre l’idée de ne pas revoir les couleur savant de mourir si c’était le cas. Mais, en attendant, elle restait patiente et confiante, parce qu’il le fallait. Elle essayait de convaincre ses amis, de les aider à avancer de mieux qu’elle pouvait, de les aider à surmonter leurs problèmes comme elle l’aurait fait en pleine forme. Elle essayait de leur parler d’une voix calme, qu’ils sachent qu’elle serait toujours avec eux, leur dissimulant sa peur de ne plus les revoir.

Mais la guerre, les cours et les devoirs les empêchaient de leur rendre des visites tous les jours, pour la plupart. Laïma avait juste peur que Rogue ne se débarrasse de son corps mort, alors que son esprit vibrait de vie. Elle était plongée dans ses pensées et faillit ne pas entendre la réponses de Craig.
Il viendrait toujours la voir. Cette certitude la gonfla d’espoir et de joie ; s’il restait,elle avait des chances de s’en sortir, il la rapprochait de la lumière, c’était certain.
Voldemort rendait visite aux élèves. Laïma eut un frisson inconsciemment. Voldemort. Sans lui, rien de cela ne serait arrivé, le monde magique serait paisible, Poudlard aurait été tranquille. Elle ne serait pas allongée… Oui, mais sans lui, elle ne serait pas née du tout, et elle ne tiendrait pas la main de Craig à cet instant. Sans lui, elle ne se rendrait pas compte de l’importance de Craig dans son esprit, plus grand encore que ce qu’elle croyait. Les mauvaises choses ont leur parties lumineuses, elles aussi, et Laïma en était consciente. Oui, mais si, pendant une des ses visites, Voldemort se rendait compte qu’il ne l’avait pas totalement tuée ? S’il venait achever ce qu’il avait commencé ? Une boule se plaça au creux de la gorge de Laïma à cette idée. Elle était vulnérable ; trop, vulnérable. Elle savait que ses amis la protègeraient, amsi si agissait en pleine nuit et que tout le monde dormait, et que… Laïma stoppa ses pensées qui la ramenait vers le trou noir avide. Ce trou noir qui voulaient l’aspirer, la plonger dans le gouffre des Ténèbres. La tuer. Elle ne se laisserait pas faire si facilement.
« Il s’est peut-être rendu compte que les élèves sont assez intelligents pour suivre l’Armée des Rebelles et pas lui… Sauf les Serpentards, bien sûr. » répondit alors Laïma, de la voix la plus calme et posée possible. Surtout, il ne fallait pas que Craig sache qu’elle avait des sortes de crises d’angoisse. Il pourrait s’inquiéter, et ça empirerait les choses de voir un proche s’inquiéter pour si peu…

De le haine. Oui. La haine était le mot clé des sentiments de Craig. Après la haine venait l’affection, ou peut être l’amour des personnes proches de lui ; Mais c’était surtout la haine qui régnait sur ses sentiments depuis bientôt plus de cinq mois. Il n’aurait jamais imaginé lui-même sombrer dans un tel océan de solitude et d’idées noires. Solitude oui. Il avait depuis plusieurs semaines perdu goût à la vie. Entre Salle commune et salles de cours, les journées de Craig Brend défilaient presque semblables. Ennuyeuse, barbante et plus qu’énervante. Il fallait dire que le seul moment de la journée qu’appréciait le jeune rouge et or était de 6h à 21h, voir plus, qu’il passait au chevet de celle envers qui il éprouvait plus que de l’amitié. Elle était la seule à pouvoir lui arracher des sourires, des rires même, et ça, sans même bouger, mais simplement pas le moyen de la pensée. Elle était la seule à le comprendre, à comprendre ses peines, ses malheurs. A l’aimer.

Craig regardait toujours Laïma d’un œil attendri. Décidément, il éprouvait plus de réconfort à la vue de la jeune gryffond’or qu’aux paroles rassurantes de ses amis. Pourtant, tous avaient essayé simplement de le faire sourire. La plus part du temps, ils avaient obtenus une demi victoire, mais avec un faux sourires, que Craig affichait la plus part du temps seulement pour leur faire plaisir et ne plus les tracasser, pour essayer également de leur procurer un minimum de réconfort. Réconfort qu’il n’éprouvait pas lui-même. Mais ne dis-t-on pas qu’autrui passe avant sois même ? Et dans ce cas là, Craig était imbattable.

Craig sentit Laïma éprouver un peu de crainte, qu’il éprouvait lui-même à cet instant là. Bizarrement, quelque chose lui disait qu’il allait arriver quelque chose d’inattendu ce soir là. Quelque chose que personne n’aurait pu prévoir. A la seule pensée d’un nouveau danger, Le ventre de Craig se nouer, son sourire s’effaça. Chassant cette pensée tant bien que mal, il se tourna vers Laïma, et presque aussitôt ressentit la même sensation de réconfort, si bien qu’il en perçu même plus ce sentiment de crainte qui l’avait tourmenté quelques moments au paravent. Et là, il décida de répondre à la question de la malade avec le plus d’assurance qu’il put.

Intelligent ? Lui ? Laisse moi rire. Mais c’est vrai tout ça, la plus part des rouges, jaunes et bleus rentrent dans l’AR et crois moi j’en sais quelque chose !

Mais bien sur qu’il en savait quelque chose, il faisait lui-même partie de l’AR et encourageait la plus part des élèves de 6ème, 5ème et 7ème année à les rejoindre, pour pouvoir enfin mettre sur pied le plan et l’armée que leur supérieurs n’ont pas pu établir. Mais là, il ressentit le besoin de réconforter Laïma, et avant d’y réfléchir, ses paroles le précédèrent et il déclara d’une voix si douce qu’il ne s’était plus reconnu pendant quelque instant. Il porta la main de Laïma vers sa bouche et y déposa un rapide baiser avant de murmurer à l’oreille de la jeune fille.

J’ai tellement envie que tu guérisse Laïma. Si tu savais comme j’ai envie que tu guérisse !

Craig énonça l’AR à son tour. Il en faisait sûrement parti, comme la plupart des Gryffondors de septième année. Voldemort avait plusieurs ennemis, mais peu étaient assez forts pour le vaincre. Il devait y avoir un secret, quelque chose, un moyen de le tuer que personne ne connaissait ; un moyen que Dumbledore et Harry avait emporté dans la tombe… Peut-être Hermione, qui avait été proche de ce dernier, connaissait ce moyen.
Mais un simple Avada Kedavra ne suffirait peut-être pas, vu la puissance du Seigneur des Ténèbres… Laïma savait qu’il avait fait des choses horribles dans sa vie, sans connaître tous les détails. La détresse l’envahit un instant ; elle se sentit vide, malheureuse pour les familles qui avaient tant souffert. A cause de lui, d’un seul homme qui avait détruit, en plus de ses victimes, les familles, les amis, les gens qui entouraient les défunts.

La lumière était loin ; elle s’épuisait à courir vers la lumière, et, en une journée, ne faisait que quelques pas. Il faudrait plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour franchir la ligne d’arrivée, et, en attendant, de nouvelles famille détruites, de nouvelles personnes seules, abandonnées, oubliées. La détermination de tuer le Seigneur des Ténèbres ne suffisait pas à la faire avancer, elle le savait. Mais alors quoi ? Elle sentit alors Craig prendre sa main et l’effleurer des lèvres. Il lui murmura :

- J’ai tellement envie que tu guérisse Laïma. Si tu savais comme j’ai envie que tu guérisse !

Laïma eut l’impression qu’une décharge électrique la traversait. Elle sembla s’envoler vers la lumière, et elle comprit alors une phrase qu’elle avait entendue. « Dumbledore disait que l’amour était le pouvoir le plus fort qui pourrait vaincre Voldemort »… Oui, à Gryffondor, chaque soirs, Harry Ron et Hermione discutait de Dumbledore, de Voldemort, et de plein de choses. Mais elle avait perçut cette phrase avant d’aller se coucher, après un devoir particulièrement difficile. Elle comprenait à présent ; Voldemort, ne connaissant pas l’amour, ne devait pas comprendre ce qui unissait l’AR ; elle comprenait aussi pourquoi Craig l’aidait mieux que personne à se réveiller, à se rapprocher de la vie, la vie où l’on peut bouger, courir, chanter, crier, pleurer, rire, s’amuser ; il était plus capable que
personne de la sortir de ce sommeil qui lui paraissait sans fin. Son cœur, qui
s’était brusquement accéléré aux paroles de Craig, commença à se calmer tandis
qu’elle lui répondait :

«J’avance, Craig. Je ne vous laisserai pas tomber, je combattrai à vos côtés. Je ne te laisserai pas tomber ; et je te suivrai. A mon réveil, je te promets que je ne vous abandonnerez plus, que je vous aiderez à tuer Voldemort. »

Elle ne savait pas s’il comprenait ; s’il comprenait ce qu’elle voulait dire par « avancer », mais elle savait que, le moment venu, il comprendrait. Comme Voldemort comprendrait qu’il aurait dû la tuer, parce que, tant qu’elle serait encore en vie, elle se battrai, se vengerai, jusqu’au bout. Elle ne savait pas s’il comprenait également que ne pas le laisser tomber, que le suivre signifiait beaucoup pour elle. Plus qu’elle n’en laissait paraître. Elle ne rougissait plus, dans son coma, et se permettait d’énoncer des phrases qu’elle n’aurait pas dites auparavant.

La vie, la mort, l’amour la haine. Jamais elle ne s’était approchée de ces choses-là à ce point. Jamais elle n’avait autant réfléchit, pendant des heures, pensé, à tout et à rien. Jamais elle n’avait tant aimé, ses proches, les visites, leurs rires, leurs secrets. Jamais elle n’avait autant détesté Voldemort, ses crimes, la douleur qu’elle avait ressentie par sa faute. Jamais elle n’avait été plus blessée, si proche de la mort ; mais jamais elle ne s’était sentie autant en harmonie avec son corps et son esprit. Compliqué à expliquer, en fait. Ses sens étaient éveillés à leur maximum, comme s’ils redoutaient une nouvelle attaque ; mais elle était dans un noir profond la plupart du temps, ne voyant que ce qu’elle voulait voir, ignorant le reste. La solitude, la souffrance, mais surtout la joie et l’amitié. Tous les contraires se mêlaient pour ne faire ressentir plus qu’une détermination sauvage à sortir de cet enfer, de ce paradis. Une détermination à revoir ses amis, mais aussi à tuer ses ennemis. Une détermination à aimer et à détester, mais surtout, à s’éloigner de la mort, même si elle courait un danger qui la rapprocherait davantage. Pourtant, elle savait parfaitement ce qu’il fallait faire, ce qui était le mieux pour elle. Comme si elle avait bu du Felis Felix ; cette potion qui nous indique le bon chemin. Pourtant, cette visite tournait de manière étrange. Elle sentait toujours la paume rassurante de Craig dans la sienne, comprenait sa peur sans en connaître l’exacte cause. Il allait se passer quelque chose, quelque chose d’imprévu, quelque chose d’effroyable qu’elle attendait pourtant presque avec impatience. Peut-être pour arrêter d’attendre, si angoissée à l’idée de l’inconnu. Mais à la fois si excitée qu’il se passe des choses, que la vie continue d’avancer, même sans elle. Elle avait envie de se lever, de serrer tout le monde dans ses bras. Si elle en avait eut la force, la moindre parcelle de force, elle aurait serré à son tour cette main tiède dans la sienne. Mais elle ne le pouvait pas, malgré sa concentration. Elle ne savait plus comment faire réagir ses membres. Perturbant…

«J’avance, Craig. Je ne vous laisserai pas tomber, je combattrai à vos côtés. Je ne te laisserai pas tomber ; et je te suivrai. A mon réveil, je te promets que je ne vous abandonnerez plus, que je vous aiderez à tuer Voldemort. »

Craig fut totalement frappé de cette déclaration, si bien qu'il en oublia de de la cher la main de la malade. Il sentait tellement de détermination et de volonté dans la voix de la jeune fille qu'il ne pensa jamais arriver à un tel point d'espoir. Il sentit tout d'un coup les larmes lui monter aux yeux, mais il les retint de justesse et lâcha finalement la main de Laïma. Cette fille là en particulier lui inspirait plus de l'admiration qu'autre chose. Oui. Il admirait Laïma Lewis. Lui Craig Brend, passement modèle de calme et de self contrôle se voyait totalement détrôné. Son corps était inerte, certes, mais son esprit lui ne l'était pas le loin du monde. Oui, c'était certain il l'admirait.

Là, une idée farfelue lui agita l'esprit. Oui. Il avait envie de faire quelque chose. Quelque chose pour redonner espoirs. sans même y réfléchir, il se leva. Craig contourna le lit, puis vint se placer, de façon à pouvoir porter laïma dans ses bras. Il la prit dans ses bras, et se dirigea vers une fenêtre qui donnait sur le parc de poudlard. Il fit reposer sa tête aux yeux fermés, sur son torse, puis passa sa main sous les jambes de la jeune fille. Une fois portée, il commença à se diriger vers la fenêtre à pas lents et silencieux, de façon à ne pas réveiller Mme Pomfresh, qui somnolait visiblement dans son bureau. Une fois devant la fenêtre, il s'assit sur le rebord, Laïma toujours dans ses bras, puis fit face au spectacle de soleil couchant qui s'offrait à eux.

Il se mit à caresser la chevelure brune de Laïma, avant de lui murmurer à l'oreille d'une voix plus doucereuse que jamais. Qu'il voulait, et qu'il espérait pourrait exprimer autant de volonté que la jeune rouge et or. Même si il savait d'ore, qu'il ne parviendrait jamais à une barre aussi haute. Elle le fascinait, oui, et Lord Voldemort avait eu tort, bien trop tort, d'avoir condamné cette jeune fille d'un corps qui pourrait fasciner encore plus Craig qu'il ne l'était. Mais la vengerait. oui. A la moindre occasion, il attaquerait le seigneur des ténèbres, et il ne quitterai cette terre que quand il aurait tué cet ignoble personnage-pour rester pouli hein? x)-.

Tu te rappelle Laïma, de la colline qui faisait face à la tour de Gryffond'or. Je te promets, que dès que tu ouvrira tes yeux,
je t'y emmènerai, et là, tu pourra y voir le coucher du soleil comme je l'y voit à présent.


Il était sincère, il ne l'avait jamais autant été dans sa vie. Il voulait que dès que la jeune adolescente ouvre les yeux, elle puisse jouir de tout les bonheurs qu'elle avait raté durant son coma. Des choses qui n'étaient pas aussi belle que quand elle était avec eux. avec lui.

Tout aurait pu être parfait. Cette salle silencieuse, les gamins qui dormaient enfin, lui inspirant un minimum de calme pour réfléchir à une nouvelle attaque chez les Moldus, le petit Léo qui avait déjà fait voler un biberon jusqu’à lui quand il avait faim … Tout. Mais voilà ; Voldemort était de très mauvaise humeur. Pour être sûr que la nouvelle génération ne meure pas, vu qu’il n’y avait presque plus de Sang de Bourbe, il faisait le compte, chaque semaine, de l’état de patient à Poudlard. Parce que certains élèves au sang Pur, précieux, ou au Sang-Mêlé s’était blessés pendant la bataille.

Lui-même avait tué plusieurs élèves ; et les comptes n’étaient pas trop importants… Mais voilà. Sophie était en vie. Enfin, pas Sophie. Sa fille. Il lui avait jeté plusieurs Endoloris, pour qu’elle lui donne les bébés. Déjà stupéfait par sa ressemblance avec Sophie, il avait remarqué qu’elle était aussi têtue et qu’elle ne cèderait pas, et avait augmenté la dose d’Endoloris, ignorant ses larmes et ses cris étouffés. Lle ne voulait pas réveiller les bébés, apparemment. Quelle idiote. Et puis, enfin, elle avait poussé un grand cri sur un Endoloris particulièrement puissant comme il les aimait, ses barrières magiques avaient disparues, elle s’était écroulée. Morte. Il avait envoyé les bébés chez lui, en sûretée, où quelques Mangemorts devaient leur donner à manger si besoin, entre autres. Et là, un jeune fou était arrivé et lui avait lancé un sortilège de mort. Un jeune étudiant, dont les yeux noisettes déterminées et rageuses s’étaient imprimées dans l’esprit du Seigneur des Ténèbres. Il avait repoussé le sort sans difficulté ; ça ne devait pas être son premier, pour être aussi bien réussit. Ou alors, il était très très très en colère… Alors que le Seigneur des Ténèbres se moquait de son sortilège qui ne l’avait pas effleuré, il s’était jeté sur Sophie… Pardon, la fille de Sophie.
Lui demandant de ne pas le laisser, de ne pas mourir, et tout le blabla qui ne sert à rien.

Voldemort était rentré tranquillement chez lui, avait oublié cette histoire. Jusqu’à que Rogue lui apprenne que la fille n’était pas morte. Fou de rage de s’être trompé, il assura l’avoir vue étalée au sol. Un coma. Et ce n’était pas Sophie mais Laïma. Et cette Laïma (la sœur d’Amanda, apparemment) était victime d’une rumeur que Rogue prenait au sérieux. Elle comuniquait avec ses anciens amis, dont le fou qui s’en était pris à lui. L’idée que cet imbécile d’élève soit heureux qu’elle ne soit pas morte l’énerva. Il voulait tuer cette fille, s’en débarasser une bonne fois pour toute. Il avait tué tous les Riddle qui n’honorait pas leur nom, elle en faisait parti, puisqu’elle était à Gryffondor. Donc, elle méritait la mort. Et ce jeune arrogant qui avait essayé de le tuer aussi. Il fallait donc qu’il demande à une elfe d emaison de s’occuper de Léo et Elea –surtout Léo, d’ailleurs- en attendant. Il voulait les tuer. Maintenant. Après avoir donné des instruction à une elfe de maison, il transplana à l’entrée de Poudlard. Il commença à marcher vers l’infirmerie, souriant en voyant les élèves l’éviter, baisser la tête, crier ou s’enfuir en s’apercevant de sa présence. Il s’arrêta devant l’infirmerie.

La porte était lisse mais rugueuse au toucher. Voldemort savait ce qu’il trouverait derrière. Des lits, plusieurs lit d’un blanc immaculé –sauf, peut-être, de sang-, des blessés, des malades. Quand il aurait tué Laïma, il irait dans la tour des Gryffondors et tuerait le petit. S’il ne s’y trouvait pas, il le tuerait devant ses amis s’il le fallait, pour bien faire comprendre à l’école qu’on meurt ou on choisit son camp à lui. Il le tuerait, mais d’abord, il le ferait souffrir. Il entendrait au moins un de ses cris. Il ouvrit la porte de l’infirmerie, un sourire glacial sur les lèvres à cette idée. Il s’attendait à tout, sauf à ça.
Il repéra rapidement Laïma. Mais elle n'était pas dans un lit, elle était…


Mme Pomfresh jeta un regard à Laïma, comprenant ce qui allait se passer, mais fit celle qui ne s’en doutait pas et arrêta le Mage Noir, lui faisant un sourire craintif. Puis, elle lui demanda pourquoi il venait, et lui indiqua qu’il n’avait pas le droit de rester plus d’une heure. Il aurait bien tué cette insolente, mais il avait mieux à faire. Ignorant les regards terrifiés des blessés conscients, il se tourna vers la fenêtre.

- Tient donc. On se retrouve ici, quelle étrange coïncidence… Si tu veux, je peux t’aider à la jeter par la fenêtre, Craig.


Un rire glacial remplaça le silence de mort qui c’était un moment installé. Des cris horrifiés et de shuchotis parcoururent la plupart des patients sans que Voldemort ne s’en préocupe. Il savait que le jeune s’appelait Craig, il avait demandé des renseignements. Il demandait souvent des renseignements sur ces prochaines victimes… L’infirmière se raidit. Elle ne pouvait pas réagir, Voldemort le savait. Sinon, elle mourrait aussi. Elle devenait donc complice en plus de témoin… Que c’était… Amusant.

Ce moment semblait tellement féerique que personne n'aurait pensé qu'il s'arrêterait un jour. Tous et toutes somnolaient et Craig et Laïma avaient l'impression que plus personne n'existait autour d'eux. Plus rien. Ni le temps. Ni les gens. Encore moins l'espace. Mais comme dans tout compte féerique, il y a une fin. Et cette fin contredisait toute attente. Eux qui pensaient avoir une fin du genre "tout est bien qui finit bien", ce virent bien contredis. Craig vit le sentiment de crainte qu'il éprouvait depuis le début de cette visite devenir réel, et se métamorphoser devant ses yeux. Mais ce n'était pas tout, c'était exactement la même scène que dans son rêve, jusque dans les moindres Détails. Eux deux assis près de la fenêtre, regardaient avec des yeux rond comme des soucoupes l'entrée de l'infirmerie.

Lui en chair et en os, enfin en os, la chair, faudrait déjà savoir s'il en a. LORD VOLDEMORT. Craig en était bouche bée. Pourquoi revenait-il alors qu'il était déjà passé ce matin? Ou peut être....Craig sentit une bouffée de colère lui monter au joues. comment? Comment osait-il se montrer ici devant Laïma après ce qu'il avait osé lui faire peut avant le coma de Laïma? Comment osait-il pénétrer dans l'infirmerie sans prévenir? Comment osait-il l'interpeller de cette manière. Décidément, sa haine grandissait envers le seigneur des ténèbres, et ce dernier nne faisait rien pour arranger son cas, on dirait qu'au contraire il faisait tout pour, de toute façon s'était la même chose envers tout le monde alors

Craig se leva d'un bond, tenant toujours Laïma dans ses bras, inerte comme il avait prit habitude à la voir, mais il savait qu'au fond d'elle même elle devait être morte, il ressentait cette peur comme si elle était sa propre peur. il prit quand même le temps de la poser dans son lit, qui heureusement se trouvait non loin de la fenêtre, et puis instinctivement, il tira les rideau de sur son lit puis se tourna vers LORD VOLDEMORT une lueur plus démente que jamais dans les yeux. La dernière fois, il était arrivé trop tard pour sauver Laïma, mais cette fois elle n'avait rien à craindre, il était là pour la protéger. Car il désirait rectifia sa précédente faute et il ne la laisserai certainement pas courir à nouveau un danger tant qu'il était encore vivant,.

Il tira presque aussitôt sa baguette de la manche de sa robe de sorcier puis se tourna vers Voldemort, un lueur de défi mélangée à une fureur qu'il n'avait pas ressentit avant brillait dans ses yeux, qui avaient reflété tout au long de la journée une expression d'ennui total. Encore une fois, cette envie de meurtre lui revint,et il savait que si il ne se contrôlait pas, il savait qu'il risquerait de commettre quelque chose qu'il regretterai par la suite. L'infirmière qui était restée près de l'entrée semblait effrayée par la présence du Lord. Mais Craig lui , ne l'était pas le moin du monde.

Les paroles de ce dernier révoltèrent encore plus Craig, qui sentit le feu lui monter au joues et son sang battre dans sa tête, au pris d'un violent effort pour ne pas agripper l'ignoble personnage au coup, il répondit d'une voix que la fureur mêlée à la colère faisait trembler.

Comment osez-vous apparaitre une nouvelle fois dans cette pièce? Comment osez vous pénétrer à nouveau là ou tous et toutes sont mort ou blessé par votre faute! Comment osez vous revenir ici après avoir commit l'impardonnable! SORTEZ IMMÉDIATEMENT! Vous n'avez même pas le droit de pénétrer dans cette pièce, vous ne méritez même pas de posez les yeux sur chaque personne se trouvant ici! VOUS NE LE MÉRITEZ PAS!

la dernière phrase fut lancée d'une voix tellement forte que la moitié des malades se réveillèrent. Cette dernière phrase ne tremblait ps, non, elle était determineé, tellement déterminée, qu'il en fut entonné lui même.

Craig était hors de lui, comment osait-il se montrer devant ces pauvres personnes après tout le mal qu’il leur avait fait. Mais c’était lord voldemort, et il ne recule devant rien pour prouver sa puissance à la manque ce qui révoltait le 7ème année. Il sentait ses envies meurtrières refaire surface, qui étaient, quelques minutes plutôt apaisées par la présence rassurante de Laïma. Il sentit ses joues en feu et ses yeux lancer des éclairs. Personne ne se serait douté que cette personne là, debout dans l’infirmerie était Craig Brend, le drôle et gentleman de Gryffond’or. Cette personne là, était une tout autre personne, qui n’avait pas dans son dictionnaire personnel la signification du mot « Calme » ou self contrôle.

Vraiment ? Il serait plus simple de mettre fin à leurs souffrances. Ne comprends-tu pas que tu es dans le mauvais camp, Craig ? Ne comprends-tu pas que tu as des capacités intéressantes qui ne servent à rien dans ton camp ? Je me rappelle pourtant parfaitement avoir vu cet éclair vert jaillir de ta baguette. Je me souviens de ta colère, du sortilège impardonnable que tu as prononcé.

Craig ne put s’empêcher de faire une grimace de dégoût. Rien que de voir le visage de ce serpent ambulant, il avait envie de vomir, mais ce n’était vraiment pas le moment de se mettre en de pareils états, surtout, qu’il ne se rendait pas compte de l’ampleur du danger qu’il courait, avec la présence d’un sorcier qui avait tué plus d’un million de personne autour du monde. Chapeau ! C’était étonnant comme certains criminels pouvaient attraper la grosse tête, mais dans ce cas là, ce n’était pas seulement la grosse tête qu’avait le seigneur des ténèbres, mais la longue langue aussi, vu la facilité de parole qu’il avait. C’était effrayant de voir comment il parlait de mort comme s’il parlait de météo, désinvolte et sur de lui-même, il semblait maître de la mort.

- Inutile de la cacher, Craig. Je sais où sont les personnes que je cherche. Au départ, j'étais venu pour la tuer toute seule ; puis, j'avais prévu de te chercher dans le château pour faire de même avec toi.Tu me facilite la tâche, finalement. Tu m'évites de vaines recherches...

Bravo ! le maître des ténèbres avait mit Craig si hors de lui qu’il n’avait plus qu’une seule envie : Achever Lord Voldemort, et voir son sang couler, se délecter de sa victoire contre le mage noir et pouvoir enfin libérer le monde de la magie. Mais là, le gryffond’or faisait face à la triste vérité, il était étonnement faible comparé au seigneur des ténèbres, et ne pouvait pas à lui seul battre celui qui a tué des sorciers bien plus fort que lui. Il n’était peut être pas assez fort pour achever Voldemort, mais il l’était assez pour protéger Laïma jusque son dernier souffle.

Là, Craig vit avec une horreur qu’il essayait de ne pas faire paraître, le serpent du seigneur des ténèbres sortir de la capuche de celui-ci. Il mesurait au moins 8mètres et avait les deux crocs qui sortaient de sa bouche élastique, et sifflait d’une voix rageuse. Mais il y avait bien pire encore, il était entrain de se diriger vers le lit de Laïma. Craig sentit la peur de son amie accroître à l’écoute des sifflements du reptile. Mais elle n’avait rien à craindre, peut être que la dernière fois, craig n’était pas là pour la défendre, mais cette fois, elle n’avait rien à craindre. Pour que ce serpent touche une parcelle du corps de la jeune fille, il fallait qu’il lui passe sur le corps d’abords. Il ne faillirait pas à la tâche à laquelle il avait faillit la dernière fois et protégerait Laïma jusque son dernier souffle s’il le fallait.

- Oh, mais j'allais oublier. Nagini pourra s'occuper de Laïma ; il n'y aura qu'à l'achever. Je n'aurais donc plus à me soucier d'elle et toi non plus, nous nous battrons seul à seul. Sans ses faiblesses que Dumbledore -Voldemort eut une grimace de dégoût- appelaient des pouvoirs ; sans amitié ou amour dans les parages, un duel loyal. Cela te convient-il ?

Il n’en était pas question ! Il n’allait pas laisser Nagini approcher du lit de la jeune rouge et or. Plutôt mourir oui ! Sans réfléchir à la conséquence de ses actes, il se dirigea vers le lit, et se plaça juste devant le serpent. Puis, en sortant sa baguette, il proféra d’une voix forte et qui tremblait par la rage qu’il éprouvait.

Il en est hors de question ! Je ne le permettrai pas ! CONFRIGO !

Il espérait de toute ses forces que le sortilège atteindrait le serpent, et vit ses espérances tomber à l’eau, tout de même, le sortilège tomba assez près du serpent pour le faire bondit près de deux mètres plus loin. Instinctivement, Craig vint se placer à côté de Laïma avant de lui dire d’une voix qu’il voulait rassurante.

Tu n’as rien à craindre Laïma ! Je ne les laisserai pas te faire de mal, tant que je serait là, personne en ce monde ne te fera de mal ! personne.

L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.

Nagini, le serpent. Nagini, cet affreux animal rampant. Nagini. Il se dirigeait vers elle, elle avait entendu Voldemort le dire, et elle percevait, à présent, le bruit du reptile onduler au sol. S’approcher d’elle. Finalement, autant courir vers le trou noir avant de souffrir pendant des heures,n mourir immédiatement. Mais elle ne voulait pas abandonner Craig… Elle resta donc là. Elle souffrirait. Pour lui, pour ceux qu’elle aimait. Et on la soignerai un deuxième fois. Tout sauf abandonner Craig… Qui ne l’abandonna pas non plus, d’ailleurs. Il jeta même un sortilège au serpent… Très mauvaise idée. Voldemort tenait infiniment à cette bestiole…

- Tu n’as rien à craindre Laïma ! Je ne les laisserai pas te faire de mal, tant que je serait là, personne en ce monde ne te fera de mal ! personne.

Personne. Elle le croyait sur parole, en cet instant ; les menaces de Voldemort ne la touchait plus, seules les paroles de Craig résonnaient dans son esprit. Craig… Elle lui faisait confiance, sa présence la rapprochait de la lumière ; mais dès que Lord prenait la parole, elle était engloutie par les Ténèbres. Pouquoi Craig ne l’écoutait pas ? Est-ce qu’il avait entendu ? Il ne fallait aps qu’il s’énerve, le mage noir testait peut-être ses capacités où l’épuisait, brisait ses défense pour l’achever… Bref, elle ‘navait pas à se justifier ; il ne fallait aps qu’il
se jette dans la gueule du loup, car, si Voldemort l’avait provoqué, c’est qu’il avait quelque chose dans la tête ; et quand un grand mage noir a une idée dans la tête, c’est mauvais signe. Laïma avait envie de réagir, de se lever et de partir en courant, la main de Craig à nouveau dans la sienne. Disparaître avec lui loin du monde, loin de cette guerre, loin du trou noir. Elle avait envie que rien ne soit arrivé, que Voldemort n’ait jamais été aussi cruel, que Mrs Gaunt n’ait pas cessé de lui donner ce philtre d’amour, qu’il ait été aimé pendant son enfance et qu’il ne soit pas devenu le criminel qu’il était, et, par la même occasion, qu’il ne l’ait pas à moitié tuée et qu’elle soit en état de se défendre, ou alors qu’il reparte, que Craig et elle reprenne leurs discussions…

Les chuchotis autour d’elle paraissaient inquiets, furieux, voire terrorisés ; cela amplifiait encore sa détresse et sa peur. Si seulement elle pouvait au moins ouvrir les yeux, être sûre que Craig ne courrait aucun danger comme elle essayer de croire… Mais non, le noir se changeait en images sanglantes, chargées de cris, de larmes, de peur, de haine… Des images violentes, plongées dans les Ténèbres… Des images qui l’opressaient, qui la terrorisait, et qui empirait son état. Le pire était de tout garder en soi ; quand on est « réveillé », on peut pleurer, trembler, crier ; la peur diminue, emportée en partie avec les cris ; la tristesse est étouffée par les sanglots et les tremblements nous indique le chemin à suivre pour ne pas se laisser consumer par la rage… Mais dans l’incapacité de bouger, dans le noir total ; la peur et la tristesse s’accumulent,
forment une toile intérieure tissée de tous ces sentiments indésirables. Une toile donc chaque méandres, chaque tournant, chaque passage laissaient voir une image pire encore, une image tirée de son imagination, de son subconscient ; mais surtout, une image qui reflétait ses vraies peurs, ses phobies les plus incontrôlables, ses hantises capitales ; une image qui, auparavant, la réveillait en sursaut dans son lit, les cheveux trempés de sueur, les yeux noyés de larmes… Mais à présent, cette boule dans le ventre, cette chose qui transformait sa salive en acide, aux moments où chaque déglutissement devenait plus douloureux, plus difficile ; cette chose qui paralysait ses membres au point que, terrifiée, elle était incapable de paritr en courant, cette chose qui transformait ses rêves en cauchemars, ses sourires en larmes, ses rires en sanglots… Cette chose horrible, cette haine mêlée de peur, d’amour improbable, d’amitié trahie, de famille détruite…

Laïma se concentra sur la présence qu’elle sentait près d’elle ; à Craig qui la protegeait, qui continuait à venir la voire même quand elle ressemblait plus à un cadavre qu’à une jeune fille souriante. Un bout de la toile d’angoisse s’illumina. Une lumière douce et chaude, rassurante, qu’illuminait un peu plus chaque visite de ses amis, qu’assombrissait chaque visite de Voldemort au château, même s’il nétait pas dans la même pièce qu’elle. Illuminée, elle était plus fiable qu’une bougie, un souffle pouvait l’éteindre, une absence de souffle aussi. Il fallait protéger cette lumière, car cette lumière lui montrait le bout du tunnel, ce tunnel qui, à sa sortie, serait son réveil. La lumière, la présence de ses amis était donc
une bouée de sauvetage à laquelle il fallait qu’elle s’agrippe fermement, car glisser pourrait avoir des conséquences définitives… La lumière s’intensifiait au fur et à mesure de ses pensées. « Voldemort sera vaincu par une force qu’il ignore. L’amour, l’amitié, il ne les a jamais ressenties ». L’amour, l’amitié. Craig le battrait, elle était de tout cœur avec lui, amicalement, bien sûr, mais pas seulement… Donc, il devait réussir. Il devait repousser cet idiot de Voldemort jusqu’à que quelqu’un parvienne à l’éliminer pour de bon. Et quelqu’un y arriverait, il le fallait. Elle essaierait ; elle ferait tout son possible pour que personne n’ait à voir ce tunnel qui lui parraissait sans fin…

[Attends, vais rpéondre avec Voldy x) ]

Comme Voldemort l’avait prévu, Craig s’énerva. Un sourire se dessina sur son visage de serpent, un sourire cruel et malsain. Il avait appris, depuis longtemps, toutes sorte de particularités dans la magie, notamment qu’elle se déculpe lors d’un accès de colère. Le serpent avançait, Voldemort le savait sans avoir pris la peine de lui jeter un coup d’œil.

Il en est hors de question ! Je ne le permettrai pas ! CONFRIGO !

Le sortilège du jeune homme passa assez près de Nagini pour que celui-ci fasse un bond de deux bons mètres. Voldemort sortit sa baguette, sans se laisser consumer par la haine. Ce jeune Craig était-il stupide au point de penser que Nagini n’était pas protégé ? Que son Horcruxe n’était pas protégée ? Qu’il le laissait combattre sans défenses ? Etait-il idiot à ce point ?!

Tu n’as rien à craindre Laïma ! Je ne les laisserai pas te faire de mal, tant que je serait là, personne en ce monde ne te fera de mal ! personne.

Ridicule. Pathétique. Craig baissait dans son estime ; il le croyait plus intelligent que les idiots qui se croient assez forts pour protéger les gens qu’ils aiment. Comme la mère de Potter, celle que Rogue avait voulu qu’il épargne. La même réaction, stupide, insensée. Craig aurait donc la même fin, douloureuse car il laissait des proches derrière lui, rapide et efficace. Il ne le torturerait pas ; le temps lui manquait. Il n’avait pas que ça à faire, que tuer des imbéciles d’étudiants arrogants et « gentils ». Mais Voldemort voulait tester les capacités de ce Craig, qui avait jeté un sortilège impardonnable presque impeccable la dernière fois, et pour la première fois, après une vérification dans son esprit. Il continua alors de le provoquer d’un ton ironique… Décidemment, c’était tellement amusant de voir les gens s’énerver…

- Avec des sortilèges aussi puissants, tu pourrais peut-être réussir à tuer un ver de terre. A s’en demander ce que tu fais à l’école ; tu es protégé contre les vers de terre, soit, mais pas contre n’importe quel Mangemort avec une baguette en main…

La plupart des élèves autour de lui paraissaient terrifiés ; ils ne savaient même pas mimer un minimum d’assurance ou de sérénité… La jeunesse n’était plus ce qu’elle avait été ; il était certain qu’aucun élève n’avait pensé à chercher ce qu’étaient les Horcruxes, ou encore inventé des sortilèges comme il le faisait à leur âge. Le soleil était presque couché ; il laissait un sillon vermeil dans le ciel obscur, d’une couleur semblable à la couleur de Nagini, presque noire.
Le blanc des murs, des lits, l’absence totale de couleur était décevant ; l’infirmerie n’avait pas changé depuis toutes ses années. Aucune infirmière n’avait imposé son style à la pièce, les malades devaient s’ennuyer ; contrairement aux bureaux des professeurs et à leurs salles de cours, souvent colorées et pleines de babioles ininterressantes, dont une ou deux attiraient l’attention. Aucun malade ne dormait plus ; tous les regardaient, terrifiés ou admirateurs, sauf peut-être Laïma, plongée dans un sommeil presque éternel. Et le jeune Craig, devant elle, aussi déterminé que Potter à sauver le monde avec un Confringo…

N’importe quoi. C’était du n’importe quoi. Alors qu’il savait faire des merveilles, il s’obligeait à rester aux sortilèges de base. Peut-être que Voldemort pourrait faire un marché, Laïma en vie contre Craig à ses services… Cette idée flotta parmi les autres un instant et disparue à la vue du blason rouge et or. Inpensable…
L’esprit du Seigneur des Ténèbres, machinalement tournées vers les autres, entendait leurs pensées, leur crainte. Craig venait ici tous les jours, l’idée de la séparer de son amie était idiot, mais un élève doué en sortilèges impardonnables lui serait pourtant utile…

Gardant son masque d’impassibilité, il jeta un coup d’œil à Craig et ajouta :

- J’ajouterais également que le sortilège qui a jaillit de ta baguette n’était pas assez vert. Il était trop clair, pas assez émeraude. Il faudrait que cela ressemble plus à ça…

Voldemort leva la baguette, et, sans avoir dit un mot, visa une chouette au chevet d’un élève, qui, touchée, s’écrasa au sol dans un tourbillon de plumes.
Lord voulait ainsi montrer aux élèves qu’il était plus puissant qu’eux, qu’aucun acte de rebellion ne marcherait, qu’il pouvait les anéantir en quelqeus secondes. Il voualit montrer à Craig qu’il était ridicule avec son Confringo, le faire comprendre qu’il pouvait faire aussi bien s’il s’entraînait
et en avait la volonté, même si c’était peut-être perdu d’avance. Après avoir penché la tête, presque certain d’une réponse négative, il demanda cependant :

- Tu essayes ?

Craig sentait tout sang froid le quittait. Pourtant, il savait bien que c'était ce que Voldemort désirait, le mettre hors de lui, assez pour qu'il jette de nouveau un sortilège de mort, mais il en faudrai plus pour l'insiter à tuer comme si de rien n'était. Non, il n'était pas un meurtrier. Non, il ne ressemblait pas à Voldemort. Ou peut être que... L'autre soir, il avait faillit tuer une personne, et Voldemort tuait également. Et si le sortilège avait râté voldemort et était tombé sur quelqu'un d'autres? Que se serait-il passait? On l'aurait traité au même titre que le seigneur des ténèbres. Non. Non. NON. un siliencieux débat commençait à se former dans l'esprit de Craig. Soudain, tout ces voix dans sa tête s'arrêtèrent. c'était ce que justement voulait voldemort. Lui faire douter de son camp, et le rendre fou à force de se poser des question. Malheureusement pour lui, il ne lui procurerait pas cette satisfaction.

Pendant ce temps, Voldemort se payait bien sa tête. Insinuant que son sortilège pourrait peut être abbatre un verre de terre mais pas un mangemort avec une baguette. Peut être que c'étaot vrai, mais ce n'était pas pour autant qu'il le pousserait à bout, même si il en était très proches. Si il parvenait à le mettre hors de lui, Craig savait ce qui se passerait. Là, il ne préterait même plus attention à Laïma, aveuglé par la haine et chercherait à tout prix à tuer voldemort, et là, le seigneur des ténèbres le tuerait, et tuerait Laïma par la même occasion, et plus personne ne pourrait la protéger, plus personne. Non. Il ne fallait pas abandonner Laïma. Faible. Inerte, elle ne serait pas capable de se protéger. Elle n'est pas autonome. Non. Il fallait protéger Laïma comme il le lui avait promis, jusqu'à son dernier souffle, il devait tenir sa promesse. et il serait seul. Seul; Oui. Personne ne pourra l'aider. Ni les professeurs, ni les directeurs de maisons, encore moins les élèves, qui étaient ausssi terrorisé que les autres. Une bande de lâches, voilà ce qu'ils sont. Rien qu'une bande de lâche, incapables, et peureux. Pourquoi à votre avis Voldemort a pu grimper au sommet aussi facilement, ce n'est pas uniquement frace à ses dons magiques, mais justement parce que personne n'a pu s'opposer à lui. Tous l'on laissé grimper et être au sommet du monde magique, ils étaient à présent comme des esclaves à ses pieds, soumis à ses moindres gestes et paroles, démunis de leur droit. mais ça ne se passera pas comme ça. Non. ça ne durera pas.

-Vous savez, ce n'est pas par puissance que vous avez réussit à grimper au sommet. Mais c'est parce que personne n'a eu le courage de s'opposer à vous. ça n'a aucune relation avec une quelquonque peur, mais ils avaient de la peine pour leur proches, car vous les mettiez sous chantages. Si quelqu'un osait vous défier, vous vous attaquez à sa famille sans défense.

Il commençait à tourner en rond autour de l'infirmerie en essayant un maximum de retenir voldemort par les paroles, pendant qu'il cherchait un moyen. Allez, Craig:!!!! Réfléchi, Réfléchi, Réfléchi!!!

-Ingénieux il faut dire, mais pas très intellient de votre part, car ça démunie vos capacités magique. Tuer. Tuer. Tuer. c'est votre passe temps favori non? Vous tuez les sorciers comme les chasseurs moldus chassent leur gibier. Mais jusqu'à quand vous pourrez poursuivre? vous ne vivrez pas éternellement Voldemort. ET tôt ou tard vous devrez payer pour toutes vos maléficenses, et là, vous éprouverez du remord. Oui. Du remord. Pour tout ceux qui sont mort en voulant protéger ceux qu'ils aiment et pour touts les innocents tués désinvoltement. Vous payerez cher dès lors.

Priorité, empêcher Nagini d'approcher Laïma, mais également voldemort. Nagini devait surement être rudement protégé. Mais pourquoi donc? C'était louche. Pourquoi un banal serpent, un ami certes, était protégé par tant d'enchantement, il y avait surement une raison à cela. Une raison que le segneur des ténèbres garde surement secrète. Et peut être bien que cette réponse apporterait une solution au règne du mage noir.

L'explosion était si proche, mais pourtant encore trop lointaine. Le gamin réfléchissait trop, n'agissait pas assez. Il luttait contre la haine qui le tourmentait. La haine, vicieuse, lui indiquait d'attaquer, de tuer. La raison le poussait à se calmer, penser. A moins de perdre la fille, étendue sur ce lit, si semblable à Sophie, déjà plus proche de la mort que d'autres choses. Pourtant, Craig lui avait parlé. L'avait menée à la fenêtre à son arrivée. Pourquoi ? Entendait-elle leurs paroles ?

-Vous savez, ce n'est pas par puissance que vous avez réussit à grimper au sommet. Mais c'est parce que personne n'a eu le courage de s'opposer à vous. ça n'a aucune relation avec une quelconque peur, mais ils avaient de la peine pour leur proches, car vous les mettiez sous chantages. Si quelqu'un osait vous défier, vous vous attaquez à sa famille sans défense.

Sans défense ? Ils ne les empêchaient pas de se défendre. La baguette encore dans la main de Craig en était la preuve. Seule la peur les paralysait. Il les tuait en un battement de cil, les autres n'avaient qu'à se protéger...
Harry Potter avait été une exception. Mais comme il était mort, cela n'avait plus d'importance, inutile de comprendre ce qui s'était passée la nuit où il avait été réduit à néant.

-Ingénieux il faut dire, mais pas très intellient de votre part, car ça démunie vos capacités magique. Tuer. Tuer. Tuer. c'est votre passe temps favori non? Vous tuez les sorciers comme les chasseurs moldus chassent leur gibier. Mais jusqu'à quand vous pourrez poursuivre? vous ne vivrez pas éternellement Voldemort. ET tôt ou tard vous devrez payer pour toutes vos maléficenses, et là, vous éprouverez du remord. Oui. Du remord. Pour tout ceux qui sont mort en voulant protéger ceux qu'ils aiment et pour touts les innocents tués désinvoltement. Vous payerez cher dès lors.

Voldemort eut un ricanement.

- Qu'en sais-tu ? Crois-tu que, depuis que j'ai ton âge, je ne pense qu'aux amourettes, qu'à tuer ? Crois-tu que je sois mortel ? Dans ce cas-là, pourquoi n'ai-je pas les rides d'un viellard, à mon âge ? Comment peux-tu affirmer que je sois aussi éphémère, aussi ridicule que vous autres ?

Mais ce petit réfléchissait. Il pensait au serpent. A son cher Nagini. Le doute se glissait dans son esprit. Ca n'allait pas du tout...

- Mets ce serpent à l'écart, et réfléchit. Je suis en face de toi. Quand tu te promènes avec des amis en dehors de Poudlard, vous ne vous protégez pas, sachant que des Mangemorts grouillent, cherchent à tuer ? Pendant la guerre, vaut mieux être trop prudent que pas assez.

Oui, il lisait dans les pensées, Craig avait dû le comprendre. Il eut un nouveau sourire, qui ressemblait plus à une grimace et qui aurait fait fuir un enfant. Il jeta un coup d'œil à Laïma, entendant le nouveau cri de Sophie -la mère de Laïma & Amanda-, la lueur dans ses yeux. Sa fille n'aurait jamais pu croire qu'il serait assez cruel pour la tuer. Il l'avait pourtant fait.
Il se rappelait parfaitement de son ventre légèrement arrondi, preuve de la naissance de Laïma. Et il n'avait pourtant pas compris, n'avait plus cherché. Attendant que le tour d'Amanda vienne, attendant sa future mort... Mais Amanda ne lui nuirait plus, à présent qu'il avait ses enfants. Au moindre faux pas, elle savait qu'elle risquait la vie d'Elea et celle de Léo. Elle ne prendrait jamais ce risque, nouvelle preuve inéluctable que l'amour est une faiblesse. Une grande faiblesse qu'il faut bannir... Une autre preuve se tenait devant lui. Craig était capable de n'importe quoi pour sauver Laïma, du moins pour l'instant, alors qu'il aurait pu la laisser mourir sans la défendre pitoyablement. Il se glissa dans son esprit un instant... Non, pourtant, Craig et Laïma n'avait jamais rien échangé de plus que de simples amis. L'amitié était donc aussi idiote que l'amour...
Soudain, à la pensée de Sophie, il eut une brillante -ou pas- idée.

- J'ai une idée, Craig. Si on réveillait ta chère Laïma ? J'aimerai voir si son expression sera la même que sa mère lorsqu'elle verra que, dans la famille, on adhère ou on meurt. Si sont expression horrifiée de celui qui est trahi sera la même que celle de sa chère génitrice... Ou si elle acceptera de voir l'éclat émeraude arriver vers elle. Accepter sa mort. Une chose que seul Dumbledore aurait trouvé sensée.

[J'ai appris que tu m'avais comparée à Orion vu le temps que je mettais à répondre alors je me suis dépêchée , Naméoo ]