chapter one : i am who i am.

Depuis peu, j'avais eu mes sept ans. J'étais une petite fille comblée auprès de mes parents. Ils me chérissaient et m'apprenaient toutes les bonnes choses à connaître, comme par exemple, la bonne façon de tenir sa baguette ou encore, comment lancer un sort sans qu'il n'en devienne, un autre. C'était des choses essentielles mais, qui a cet âge là, me paraissaient sans véritable importance. Je m'adonnais à tout ce dont mes parents rêvaient pour moi, même si cela ne me plaisait pas toujours. J'étais heureuse. Oui, heureuse d'avoir cette famille, heureuse d'être tant aimée, heureuse d'être une sorcière au brillant destin, d'après les dires de mes parents. Quand je n'étudiais pas pour ma future entrée à Poudlard, je pratiquais la gymnastique, car si je ne pouvais devenir la plus grande sorcière, peut-être pourrais-je percer dans cette discipline. Elle me plaisait vraiment. J'adorais virevolter dans les airs, reproduire des figures si belles et si gracieuses les unes que les autres. Papa et maman, ne comprenaient pas mes sentiments pour ce sport si commun et "futile". Parfois même, ils le qualifiaient d'inutile voir, sans intérêt.

Puis, un jour, alors que maman se rendait sur les marchés moldus pour acheter quelques unités de nourritures, une sorcière la suivait. Je n'ai pas réussie à savoir qui elle était. Mais, ce jour-là, ma mère n'était pas rentrée à la maison. Parce qu'en fait, cette sorcière l'avait tué. Je ne saurais peut-être jamais pourquoi, ni comment. Mais, elle l'avait tué et je ne retrouverais plus jamais d'amour maternelle aussi puissant que celui qu'elle me donnait. À la suite de cela, mon père était devenu froid et distant. L'année de mes dix ans, il m'envoya sans un au revoir à Poudlard. Au début je n'avais pas compris, mais maintenant, je sais que ce geste était là pour me protéger de cette femme. Il ne voulait pas me voir mourir à mon tour. Et je lui en étais reconnaissante.

chapter two : in poudlard

Aujourd'hui, j'ai seize ans au total. Cela fait six ans que je suis à Poudlard et que je n'ai pas revue mon père. Soit il refusait de me voir, soit il était en voyage pour son travail. J'avais appris par la presse que maintenant il travaillait pour le ministère de la magie. C'était un grand évènement apparemment. J'étais triste de ne pas avoir été prévenue mais, ce n'était pas grave, nous avions deux vies bien distinctes depuis l'accident de maman. C'était quelque peu dommage qu'à cause de ça je ne perds, non pas un mais, deux parents. La vie. Parfois elle est dure. Depuis ce temps-là, j'avais eu le temps de devenir quelqu'un d'autre, me refermant et devenant une petite manipulatrice. Tout ce que je voulais, je l'obtenais par l'intermédiaire d'un autre. J'avais appris comment vivre tranquillement et surement. Entre les murs de Poudlard, je me crois invincible malgré le chaos qui règne dehors. C'est que cette école est tellement grande et protectrice. Elle aide ceux d'entre nous qui ne voulons mourir maintenant. Elle aide à ce forger et à maîtriser ses pouvoirs. Sans elle, nous serions déjà morts.

Lors des cours, je me défendais quand il s'agissait de buses à gagner. Mes notes sont pour le moment, assez correcte même si j'ai de petites difficultés dans la divination et dans l'astronomie. En fait, je déteste ça ! À mes yeux, c'est inutile. Je n'ai vraiment pas besoin de ça, enfin, pas pour le moment je veux dire. "hey, tu n'aurais pas besoin d'aides ?" me demanda un type sorti de nulle part dans le fin fond du monde. Je l'ai regardée, de haut en bas avant de répondre "dégage."... affectueux, non. Pourtant, jamais je n'ai été plus gentille avec un étranger. Parce que, c'est comme ça à Poudlard, je suis une petite solitaire dure à cuire.