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 [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]

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Elerinna R. Surion

6EME ANNEE ATTRAPEUR

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Elerinna R. Surion


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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeMer 26 Juin 2013, 14:17

Elerinna était dans sa salle commune. Serdaigle. Quand elle y repense, elle se dit que cette maison lui correspond bien. Le calme dans la salle commune, un feu de bois, des fauteuils, des étagères... Un cadre magnifique. Elerinna pouvait rester là des heures entières, à étudier, revoir ses cours. Enfin, elle avait pour habitude de revoir son cours de Potion dans cette magnifique pièce, elle était sans cesse dans ses bouquins à ajouter des annotations, mettre des croix à côté des herbes qu'il lui manquait pour préparer telle ou telle potion. Pour le cours de défense contre les forces du mal, elle avait plus l'habitude d'aller dans la salle sur demande. Elle y trouvait toujours tout ce dont elle avait besoin, et puis, c'était moins dangereux.
Elerinna revenait de son cours d'Histoire de la magie. Elle s'y ennuie en permanence. Comment rester éveillé à ce cours ? Elle ne comprend pas car d'habitude elle n'a aucun problème pour se concentrer. Aujourd'hui, c'était encore pire que les cours précédents. Elerinna avait presque failli s'endormir sur son banc, heureusement, l'élève se trouvant derrière elle lui a tapoter l'épaule pour qu'elle se réveille. Ele était fatiguée. Elle n'en pouvait plus. En première année, ils avaient vu l'histoire des quatre maisons de Poudlard. Et aujourd'hui encore. Six ans plus tard, elle revoyait la même matière. Mais Elerinna était venue dans la salle commune dans le but d'étudier. En ouvrant son livre du cours d'Histoire de la magie, elle tomba sur une page concernant Rowena Serdaigle, la fondatrice de la maison à laquelle elle appartient. La jeune fille décide alors d'y jeter un coup d'oeil.

Spoiler:

*2h plus tard*


- Heeeeum Gnnnnniiiaaaaaaaaaaa.

La jeune fille s'était endormie. Le livre sur les genoux, toujours ouvert à la même page, elle n'en revenait pas. Même comme ça, elle s'endort... Ou alors était-ce du à la fatigue ? Quoi qu'il en soit, il était tard à présent pour étudier. La salle commune était vide. Les autres devaient certainement en train de manger dans la grande salle. Elerinna aurait pu les rejoindre, mais elle n'avait pas faim. Elle s'était goinfrée de Chocogrenouilles quelques heures plus tôt. Elle aurait tellement aimé que quelqu'un la rejoigne, pour discuter. Elle se sentait seule, et la nostalgie de ses premières années à Poudlard commençait à la saisir...

- Elerinna Rosa Surion... Fille de Céleste Rosaline Surion... Je suis déjà en 6e année... Il y a six ans je me suis assise sur ce petit tabouret, et les professeurs m'avaient mis le Choixpeau sur la tête... Il avait longuement hésité, mais m'avait envoyé à Serdaigle. Je sais qu'il avait hésité entre Serdaigle et Serpentard, je le comprend aujourd'hui... *soupir*

En réalité, Elerinna comprenait surtout parce qu'elle était hésitante de ce qu'elle devenait. Ses bêtises lui  entraîne souvent des ennuis avec les professeurs, et elle trouve ça drôle. Son amour pour le cours de DCFM l'inquiète, d'autant plus qu'elle sait s'avérer vraiment méchante, parfois...
Elerinna se releva, et partit remettre son livre d'histoire de la magie dans sa mallette. Elle se mit au coin du feu et se réchauffa. La jeune Serdaigle est une fille frileuse et se mettre au coin du feu lui faisait un bien fou. Elle regardait autour d'elle, elle s'ennuyait, elle attendait... Depuis un certain temps, elle avait envie d'aller a pré-au-lard pour boire une Bonne bière au beurre. Cela faisait bien quelques mois qu'elle n'y avait pas été. De plus, elle était tombée à cours de Chocogrenouille, et cela la rendait malade. Ele, elle s'en fou des cartes. Mais le chocolat, alors là... Elle sait pas vivre sans... Raison de plus pour aller se promener. Mais pour que cela soit parfait, il faut quand même y aller accompagné, sinon c'est pas marrant. De plus, pour le moment, Elerinna était un peu en froid avec ses amis Serdaigle parce qu'elle fréquente certains Serpentard. Mais ce n'est pas sa faute si c'est dans sa nature. Si elle aime s'attirer des ennuis, avoir des problèmes... Elle aime le gout du risque, et aussi le gout de l'humiliation... Enfin... Que faire ? Attendre, encore...

Au bout d'une demi heure de réflexion, Elerinna allait monter dans le dortoir, quand elle entendit la porte de la salle commune s'ouvrir. La jeune fille se pencha alors doucement pour voir qui arrivait, et se vautra la figure par terre en prenant son pied dans le tapis  bleu orné de noir.

- J'en ai marre de ces jambes... Elles me mettent toujours à terre...

On avait entendu un grand "BOUM" juste avant qu'Elerinna ne prononce ces paroles. Elle avait dit ça d'un ton exaspéré, et n'osait même plus se relever. Elle n'avait qu'une envie : se terrer très profondément dans le sol. En plus elle s'était faite mal. Ca fait une semaine qu'elle se retrouve à terre au moins 3x par jour.
La personne était rentrée dans la salle commune. Elerinna ne voyait pas qui elle était. Elle espérait juste que cette personne ne la voie pas...
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Anastasia H. E-Lockhart

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Anastasia H. E-Lockhart


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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 20:30


    « Anastasia , tu es de garde ce soir .. Non ?  »
    « Oh non s'il te plait pas ce soir. Couvre moi pour aujourd'hui. Binns a donné deux rouleaux de parchemin pour après demain, et j'étais déjà en garde hier. Je n'aurais pas le temps le temps demain. »

    Le ton suppliant et innocent de la jeune blonde avait fini par convaincre son homologue de Serdaigle de prendre son tour de garde pour la soirée. Satisfaite, la jeune femme fit un crochet par la bibliothèque, afin de ne pas éveiller les soupçons de ce dernier. Ce qu'il ne pouvait pas savoir, évidemment, c'est qu'elle avait déjà terminé son devoir d'Histoire de la magie. Certes, il lui avait fallu veiller tard la veille pour le terminer mais ses deux rouleaux de parchemins étaient remplis et rangés proprement dans son sac. Non, en réalité, la véritable raison était qu'elle projettait une petite sortir nocturne avec ses amis Serpentard. Théo, Orion et elle formait ce qu'on pouvait appeler un gang, toujours prêt à tenter des expériences sournoises, périlleuses mais terriblement amusantes. Cependant, ils avaient besoin d'elle. Elle était en effet la seule assez haut placée qui connaisse les rondes des autres préfèts, de certains passages secrets aux couloirs où Picott patrouillait. Bien sûr, elle était consciente qu'elle risquait son job de préfète et encore plus, de perdre le peu d'estime qu'elle avait réussir à obtenir de la part de sa famille. Pourtant, il y avait quelque chose d'excitant à ne pas respecter le règlement. Et puis, soyons sincère entre nous, elle n'avait tout simplement pas la force de dire non à Théo Vans et Orion Sykes. Le premier était l'un de ses premiers amis à Poudlard, et bien qu'ils n'étaient pas proches au point d'être meilleurs amis, il y avait quelque chose entre eux, une sorte d'amitié fusionnelle et surtout très loyale, qui existait rarement entre personnes de différentes maisons. D'ailleurs, l'amitié improbable et surprenante entre la belle Lily Evans et le réservé Severus n'avait pas tenu, sans doute à cause des différences d'opinions. Au moins, Théo avait-il été élevé comme elle, dans des traditions purement sorcières, et même si la pureté du sang n'était pas la chose la plus importante pour Anastasia, il semblait peu probable qu'elle épouse un moldu plus tard. Les cours d'Etudes des Moldus avaient un effet soporifique sur elle, et c'était un miracle si elle avait obtenu son BUSE dans cette matière, qu'elle avait d'ailleurs abandonné depuis, préférant largement les potions ou même l'histoire de la magie. Quant à Orion.. Le lien qui les unissait dépassait la simple amitié, tout du moins en ce qui concernait Anastasia, mais elle doutait qu'il évolue un jour. Son père n'accepterait jamais qu'elle s'accouple avec une personne d'ordre inférieur et elle n'avait pas envie de se faire repousser. Parfois, les amitiés étaient plus importantes que l'amour et Anastasia en faisait la douloureuse expérience.

    Assise sur son dossier de siège à la bibliothèque, faisant des recherches complémentaires sur l'art subtil des potions, pour le professeur Slughorn, elle capta des murmures qui parvenaient d'un rayon adjacent. Discrète, elle se leva et colla son oreille au plus près des livres pour entendre le sujet de la conversation, tout en faisant semblant de rechercher un livre. « Ce soir, on change nos rondes. J'en ai marre que tout le monde se fiche de nous et nous sème. A croire qu'ils sont renseigné par quelqu'un et évitent de manière délibérée nos couloirs. » Ne voulant surtout pas être effrayée, Anastasia se rassit de manière toute aussi innocente sur son siège, tachant de maitriser les battements de son coeur, qui battait la chamade. Elle avait reconnu les voix des préfêts en chef du château et leur conversation ne laissait rien deviner de bon dans la suite de ses plans Il lui fallait trouver Orion et Théo, pour ne pas qu'ils tentent le diable avec leurs pitrerie. Frustrée, elle referma assez sèchement le livre qu'elle tenait, s'attirant les foudres des lecteurs à côté. Maugréant à la fois contre elle même et contre les autres, qui la toisaient comme si elle était un livre particulièrement repoussant, elle quitta dignement la bibliothèque et alla trouver les garçons pour leur expliquer le changement de situation, dans le seul endroit où ils pouvaient se retrouver : le terrain de Quidditch. On remarquait d'ailleurs les joueurs de manière très distinctes, grâce à leur physionomie et leurs corps travaillés par les durs entrainements qu'ils effectuaient.

    Quelques heures plus tard, ayant pu leur parler quelques minutes avant de se faire jeter par le capitaine – après tout, elle était de la maison Serdaigle et son petit frère jouait dans cette équipe, elle pouvait tout à fait leur transmettre des informations -  elle retourna d'assez mauvaise humeur au château. Ce n'était pourtant pas dans le caractère de la jeune femme de se retrouver susceptible comme cela, mais les hormones accentués au stress permanent des diverses fonctions qui lui étaient imcombées qui mettaient ses nerfs à vif. Au départ tentée par un bain relaxant dans la salle de bain des préfets, elle décida de préférer la salle commune qui devait être vide à cette heure, car les élèves étaient en train de manger à cette heure là. Arrivée devant la porte qui cachait l'entrée de sa salle commune, elle répondit sèchement mais de manière correcte au tableau qui la laissa rentrer, sans avoir au préalable fait une remarque sur son ton désagréable. Pensant pouvoir s'y reposer, quelle ne fut pas sa surprise d'entendre du bruit. Apparemment, quelqu'un était tombée dans les escaliers. Si elle avait pu le voir de ses propres yeux, Anastasia aurait rigolé. Ce n'était pas forcément un rire méchant ni moqueur mais qui ne rigolait pas quand quelqu'un tombait de manière burlesque ? Combien de fois elle avait trébuché et s'était moquée d'elle même. Le rire permet de dédramatiser beaucoup de situations, et rien que pour ça, Anastasia était contente d'avoir le sens de l'humour. Elle finit par apercevoir une jeune fille qui s'était pris les pieds dans le tapis. De loin, sa tête ne lui disait rien. Adoptant son ton formel et sec de préfète – et de toute façon, elle n'était pas spécifiquement gentille aujourd'hui – elle l'apostropha.

    « Que fais-tu ici, pendant que tous les autres sont en train de prendre leurs repas dans la grande Salle ? »

    La question n'en était pas vraiment une, dans le sens où la jeune femme maladroite serait obligée de lui répondre. Elle n'avait sans doute pas vu son insigne de préfète. Anastasia espérait qu'elle n'ai pas l'audace de lui répondre sèchement. Elle n'était pas d'humeur à parlementer, elle voulait simplement se reposer, loin de tout.

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Elerinna R. Surion

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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 21:32

Elerinna avait la tête enfoncée dans le tapis. Elle ne voulait pas se relever, car elle n'avait pas envie de voir la personne qui venait d'arriver. La délicatesse de la démarche de la personne se trouvant en face d'elle laissait croire que c'était une fille. La jeune fille se releva malgré elle, se frotta les manches, tourna sa cheville (car elle se l'était croquée en tombant) et examina l'autre élève Serdaigle qui était debout, face à elle. C'était une jeune fille blonde, pas trop grande, ni trop petite. Elle avait des yeux perçants et cela plaisait à Elerinna. Elle l'avait déjà vue à plusieurs reprises. Cette jeune fille blonde la regardait d'un regard intense, et pas très aimable d'ailleurs. D'un ton froid et sec, elle lui demanda :

- Que fais-tu ici, pendant que tous les autres sont en train de prendre leurs repas dans la grande Salle ?

Ce ton sec, froid, peu aimable, venant d'une préfète, énerva la jeune fille. Car son interlocutrice était préfète, elle l'avait déjà vue plusieurs fois faisant sa ronde dans le château pendant qu'Elerinna partait en douce pour aller faire un sale coup. Elle ne comprenait pas pourquoi la préfète lui parlait sur ce ton. Le dîner n'a jamais été obligatoire, et une Serdaigle se trouvant dans la salle commune des Serdaigles, il n'y a rien de plus banal. D'accord, la jeune fille avait fait beaucoup de bruit en tombant, mais elle ne l'a pas fait exprès, bien évidemment. Sûrement que la jeune fille se trouvant en face d'elle n'était jamais tombée, car un simple "Tu ne t'es pas faite mal ?" lui aurait arraché la bouche. Cela mit Elerinna dans une colère verte. Cela n'aurait pas plu à la préfète, elle en était sûre, mais la liberté d'expression est encore d'actualité à Poudlard.

- Ce que je fais ici ? Et vous, vous n'êtes pas en train de manger, madame la préfète ? A ce que je sache, le repas n'a jamais été obligatoire pour les élèves ne souhaitant pas manger. Je ne me sens pas très bien, je n'ai pas faim, et en plus de cela j'étais venue dans la salle commune pour réviser. Cela vous dérange t-il ? Si cela est le cas, madame, il faut le dire, car votre statut de préfète ne pourra m'empêcher d'accéder à cette salle commune. Cela fait à présent 6ans que j'appartiens à cette maison. Pas une seule fois vous n'avez daigné m'adresser la parole. Et pourtant, j'ai essayé. Rappelez vous : Le jour de la victoire de notre équipe au Quidditch, je suis venue près de vous pour vous parlez. Vous avez fait demi tour. Cela est-il approprié pour un préfet ?
Alors, malgré mon respect madame, veuillez cesser d'être aussi froide et arrogante avec moi. Je suis tombée, et je me suis faite mal. La moindre des politesse était de me demander comment j'allais, mais non. Je comprend bien que la bonne humeur ne peut pas être toujours au rendez vous, je suis bien placée pour le savoir. Mais cela n'est pas une raison pour parler de la sorte aux élèves, de votre propre maison en plus. Vous êtes aussi élève avant tout. Comme moi, vous apprenez. Comme moi, vous faites des erreurs. Mais nous, dans l'histoire, on est pas responsable de votre mauvaise humeur.


Elerinna avait dit ça aussi froidement que la Serdaigle en face d'elle. C'est une jeune fille impulsive, et lunatique. Surtout à ce moment là, elle avait été énervée par la préfète et n'avait pas supporté qu'elle lui parle de la sorte. Ele savait qu'elle pouvait avoir de gros problèmes en ayant parlé comme ça à une fille de plus haut rang que le sien, mais il fallait que ça sorte. Cela fait des mois qu'Elerinna essaie de parler à cette jeune fille, en vain. Cette dernière l'évite sans cesse, elle fait demi tour à chaque fois que la jeune attrapeuse essaie de lui adresser ne fusse qu'un mot.
De plus Elerinna a le sang chaud. Il est difficile pour elle de se contenir, de contenir sa colère. Elle voyait bien que la jeune fille se tenant devant elle ne s'attendait pas à cette réaction. Elle devait sûrement penser qu'Elerinna se plierait à sa volonté, qu'elle  s'abaisserait devant elle. Mais là est mal la connaître. Elerinna ne s'abaisse jamais pour personne. Et encore moins pour un préfet. La jeune fille les trouve très prétencieux pour la plupart. Ils dénigrent parfois certains élèves parce qu'ils ne sont pas à la hauteur de leur espérance, que ce soit physiquement, intellectuellement ou qu'importe. La jeune fille avait donc rétorqué, et elle ne le regrettait pas. Si elle devait être envoyée en retenue ou n'importe quoi d'autre, elle s'en fichait. Elle avait l'habitude, et avait fait des choses bien pires, comme s'éclipser du château en pleine nuit pour aller près des Centaures pendant la nuit... Cela lui avait d'ailleurs valu 2semaines de retenue. Tout ça a cause d'un préfet qui l'a dénoncé. Ce préfet n'avait d'ailleurs rien à faire la en pleine nuit, car malgré le fait qu'ils tournent dans de nombreux endroits, la forêt interdite n'en faisait pas partie. Lui aussi était en faute, mais bon...

Elerinna remit ses longs cheveux bruns correctement, glissa ses doigts délicatement sur les bouts qui étaient ondulés, puis ensuite croisa les bras, regardant l'autre jeune fille d'un regard flamboyant. Ele en avait marre qu'on la considère comme une moins que rien. S'il fallait faire ça pour attirer l'attention, alors pourquoi pas ? Qu'avait elle à perdre ? Sa place à l'école ? Mais cela ne faisait pas peur à Elerinna. Elle connaissait déjà de nombreuses bases des cours de septième année, car elle est souvent dans ses livres. Il est vrai qu'Elerinna serait quand même profondément attristée si elle devait quitter l'école, mais cela vaut surtout pour ses amis, avec qui elle passe énormément de bons moments, et puis aussi pour sa place dans l'équipe de Quidditch. Les Serdaigles avaient gagnés pas mal de match l'an passé, et cela était du à une bonne équipe qui savait élaborer des stratégies ensemble.
Enfin bon, quoi qu'il en soit, Elerinna n'avait pas beaucoup apprécié le commentaire de la préfète. Elle l'avait même totalement détesté. Enfin, si on peut dire, car détester un commentaire est un peu difficile. Pourtant, la jeune fille n'avait pas envie de se prendre la tête à cette heure. Il commençait à se faire tard, et en plus, Elerinna ne voulait pas que la relation entre elle et la préfète des Serdaigles - toutefois si une relation existait - tourne en cauchemarre... Elle serait même un peu déçue d'avoir des complications avec une personne de sa maison. Après tout, les élèves d'une même maison sont un peu comme une famille. Une famille qui ne s'entend peut être pas à merveille, qui ne se ressemble peut être pas tout à fait, mais une famille...
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Anastasia H. E-Lockhart

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Anastasia H. E-Lockhart


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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 22:18



    Bien sûr qu'en temps normal, Anastasia se serait précipitée vers la jeune Serdaigle, pour constater par elle même si la jeune femme se portait bien. Ce n'était en effet pas dans son style de repousser les personnes sous prétexte qu'elle se sentait mal, et cela ne faisait d'ailleurs pas parti de ses droits et devoirs de préfète. Au contraire, les préfets étaient ceux qui, non seulement faisait respecter l'ordre mais étaient en quelque sorte responsables des élèves de leur années et de celles inférieures. C'était une grande responsabilité, car cela signifiait qu'ils devaient les aider, les soutenir et les réprimander. L'on ne devenait pas préfêt pour rien et c'était une fierté pour la jeune femme blonde de l'être devenue, n'en déplaise aux mauvaises langues qui la voyaient trop partiale, passant l'éponge pour ses amis, mais en étant sévère pour les autres. Anastasia, bien qu'elle ai du mal à punir ses amis proches, essayait au maximum de traiter les élèves des différentes maisons comme des élèves de la même année. Il était évident qu'elle serait plus stricte avec des élèves plus âgés, car ils connaissaient depuis longtemps le règlement , et il ne fallait pas leur accorder de quartier. Au contraire, plutôt que de punir de manière sèche, elle essayait de faire comprendre aux premières années l'utilité de respecter les règlements. Dans l'ensemble, excepté sa capacité monstre à ne pas dire non à ses amis les plus proches (mais qui donc dans le château n'avait pas de faiblesse), elle s'estimait être une bonne préfète. Son emportement soudain devait sans doute être liée à la fille. La manière dont elle lui répondit d'ailleurs ne lui plut pas du tout, il lui fit même froncer les sourcils. S'étant relevée, la jeune femme avait dévoilé un visage qu'Anastasia connaissait bien, puisqu'elles étaient dans la même année et dans la même maison. Elles n'avaient cependant pas eu le loisir d'apprendre à se connaître au cours des années, et elle n'allait pas le regretter. Cette fille lui paraissait aux premiers abords imbue d'elle et fière comme un hypogryffe. Pourquoi ne l'avaient-ils pas envoyer à Gryffondor, c'est là qu'allait les gens comme elle. Elle n'en avait que faire des filles comme elle, qui se donnaient un air bravache, courageux et impétueux, légèrement rebelle, mais c'était juste histoire de faire son intéressante. Que croyait-elle donc à la fin ? Que la salle commune était la sienne ? N'avait-elle donc pas compris que chez les Serdaigle, comme à la bibliothèque d'ailleurs, le silence était de mise et l'atmosphère studieuse ? Il faut croire que non. Alors, non, énervée comme elle l'était, Anastasia n'allait pas prendre le temps ni même feindre l'envie de secourir la jeune fille, se fusse-t-elle tordu la cheville.

    « Je te prierai de prendre un autre ton lorsque tu parles à la référente de ta maison. Nous somms peut être de la même année et nous partageons les mêmes cours mais tu n'as aucunement le droit de me parler avec autant d'effronterie. Si tu te plains de la manière dont je je gère ma fonction de préfère, va te plaidre auprès du Professeur Flitwick. La sécheresse de mon ton se justifie par le bruit que tu as causé. Monde ou pas monde, le respect des autres est essentiel, tu devrais le savoir pourtant, toi qui est censée être Serdaigle .. » Plissant les yeux, elle ajouta par pur provocation « A moins bien sûr que tu ne sois pas digne de cette maison. Le choixpeau magique fait parfois des erreurs  »

    Cette dernière remarque était uniquement provocatrice, mais elle savait qu'elle clouerait le bec à la jeune femme. A moins qu'elle ne se révolte, ce qui confirmerait l'idée selon laquelle elle aurait eu beaucoup  plus sa place à Gryffondor.


Dernière édition par Anastasia H. E-Lockhart le Ven 05 Juil 2013, 15:30, édité 2 fois
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Elerinna R. Surion

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MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeSam 29 Juin 2013, 10:08

Elerinna, toujours les bras croisés, avait écouté la Préfète avec beaucoup d'attention. Une attention assez négative, puisque, après avoir entendu ses paroles, Elerinna n'avait qu'une seule envie, se jeter sur la préfète. Mais elle n'en fit rien paraître, car si la jeune fille était caractérielle, elle avait tout de même un certain respect. Non plus envers la préfète, mais envers la salle commune. La salle commune des Serdaigles. En six ans, c'était la première fois qu'Elerinna faisait autant de bruit dans la salle commune. Enfin, qu'elle en faisait tout court, car en dehors des fêtes, elle y allait surtout pour réviser, pour être au calme. La salle commune des Serdaigles est réputée pour l'atmosphère studieuse, calme, mais malgré tout chaleureuse qui y règne. Les paroles de la préfète avait rétorqué :

<< Je te prierai de prendre un autre ton lorsque tu parles à la référente de ta maison. Nous sommes peut être de la même année et nous partageons les mêmes cours mais tu n'as aucunement le droit de me parler avec autant d'effronterie. Si tu te plains de la manière dont je je gère ma fonction de préfère, va te plaidre auprès du Professeur Flitwick. La sécheresse de mon ton se justifie par le bruit que tu as causé. Monde ou pas monde, le respect des autres est essentiel, tu devrais le savoir pourtant, toi qui est censée être Serdaigle .. » Plissant les yeux, elle ajouta par pur provocation « A moins bien sûr que tu ne sois pas digne de cette maison. Le choixpeau magique fait parfois des erreurs. >>

Ces paroles, qui avaient mis Elerinna dans une situation de défi, de haine, enfin, de bien des choses, eurent un impact dans son coeur. Ainsi, la préfète trouvait Elerinna effrontée, et en plus qu'elle n'était pas dans la bonne maison. Il ne fallut pas longtemps à la belle brune pour savoir que rétorquer. Mais elle décida de prendre un ton beaucoup plus noble et calme, car c'était ce qu'apprenait Serdaigle. Savoir gérer sa colère, pouvoir rester calme dans certaines situations :

- Ecoutez. Vous êtes préfète, je suis d'accord. Je ne remet pas votre rôle en question, si Dumbledore et les autres professeurs l'ont voulu, c'est qu'il y a une raison. Cependant, votre manière de me parler ne me plait guère. Pour la première fois en six ans, j'ai fait du bruit dans la salle commune. Je sais parfaitement que ce lieu doit rester un endroit calme, mais ce bruit n'était pas intentionnel. Croyez vous que j'ai fait exprès de tomber ? Si tel est le cas, laissez moi vous dire que vous vous trompez. Vous me prenez pour une fille arrogante du au ton avec lequel je vous parle, mais madame, VOUS êtes préfète, et il est normalement de votre devoir de faire en sorte que les relations entre les élèves se passent relativement bien. Du moins, que ça ne tourne pas en cauchemar. Je n'ai pas envie de parlementer avec vous sur le choix de ma maison. Le Choixpeau peut se tromper, c'est vrai, mais pas dans mon cas. Vous êtes en train d'insinuer que je ne mérite pas cette maison, et pourtant, les Serdaigles se doivent de rester calme et errudits dans toutes situations. Je respecte cette maison plus que n'importe laquelle, et je respecte également les autres, il ne faut pas croire. Jamais je n'oserais insinuer que vous n'appartenez pas à la bonne maison, et pourtant votre réaction est désappropriée. Une élève tombe, fait du bruit, et pour cela vous vous énervez de la sorte ? Il ne vous est jamais arrivé de tomber, madame ? Est-ce que quelqu'un vous l'a reproché ? Votre réaction en tant que préfète laisse à désirer. Vous n'avez aucune raison de me blâmer, mais remettez vous en question. Vous entrez dans la salle commune sans même savoir ce que j'y faisais, et vous mettez ensuite le choix de ma maison en doute. Cette salle commune n'est ni la mienne, ni la vôtre. Des accidents peuvent arriver, et c'est ce qu'il s'est passé. Aller voir le professeur Flitwick ? Mais pourquoi ? Si vous pensez de moi que je suis du genre à aller me plaindre aux professeurs, vous vous trompez. J'ai de la répartie, et il ne faut pas m'énerver. Votre ton m'a fortement déplu, mais je n'ai rien dit qui puisse faire en sorte que vous me disiez cela. Sur ce, passez une agréable soirée, je n'ai pas envie d'avoir encore plus mal la tête.

Elerinna était à bout de souffle. Elle avait parlé calmement, et sa colère s'était dissipée. Elle ne comprenait réellement pas pourquoi l'autre jeune fille lui avait parlé de "mauvais choix de maison". Rien, sur toute sa scolarité montrait que la jeune fille ne méritait pas d'appartenir à Serdaigle. Elle était travailleuse, respectueuse des traditions et malgré ses petites balades nocturnes et ses moqueries, Serdaigle était LA maison appropriée pour Elerinna.

De toutes façons, la jeune attrapeuse n'avait plus envie d'établir des liens avec la préfète de sa maison. Elle était arrogante, provocatrice, et Elerinna trouvait quelque chose de louche dans le fait qu'elle soit dans la salle commune à cette heure, alors qu'elle devait normalement faire sa ronde avec les autres préfets. De plus, elle avait de la boue sur ses chaussures, ce qui indiquait qu'elle avait été dans le parc. Sa mauvaise humeur n'était pas due à Elerinna, et elle le voyait bien. Même s'il peut être désagréable d'entendre du bruit dans la salle commun qui doit normalement être la plus calme, cela n'est pas une raison suffisante pour parler de la sorte à quelqu'un avec qui on a même pas eu l'occasion de faire connaissance. C'était des foutaises. Elerinna avait juste envie de se coucher, et elle prépara d'ailleurs son cardigan pour le remonter dans sa mâle. Elerinna n'aime pas les manteaux, elle préfère les petits gilets, quitte à avoir froid. Elle avait attaché celui-ci à l'endroit prévu à cet effet, mais au lieu d'aller le chercher, elle sortit délicatement sa baguette, sans plus adresser un seul regard à la préfète, et murmura d'une voix douce et envoûtante "Accio". C'était un sortilège d'attraction. Elle le connaissait depuis des années, mais il était tellement utile. Et puis, la grâce avec laquelle Elerinna jetait certains sorts était belle à voir. Son cardigan arriva vers elle, et la jeune Serdaigle l'attrapa tout en douceur. Elle allait monter dans le dortoir, mais avant d'y aller elle devait vérifier quelque chose dans un des livres qu'elle avait vu il y a quelques années. Ce livre était exclusivement réservé aux Serdaigles. C'était un gros livre bleu avec un aigle en relief sur la couverture, dans lequel était répertorié des astuces, des blagues parfois, mais aussi des noms. Le noms de certaines personnes qui ne s'entendaient pas vraiment, où au contraire, s'adoraient. Ce livre remontait d'ailleurs à la construction de l'école, et une rumeur circule disant que ce serait Rowena Serdaigle qui l'aurait écrit, et qu'au fur et à mesure que les années passent, le livre se complète de lui même, devenant de plus en plus gros...
Dans les plus anciennes générations, deux noms que Elerinna connaissait bien étaient opposés. Les Surions et les Lockhart. Lockhart... Le nom de famille de la préfète... Elle le connaissait parce que les professeurs la surnomme le plus souvent "Mademoiselle Lockhart". Les deux filles se voyaient chaque année depuis six ans maintenant, sans savoir que, neuf générations plus tôt, les Lockhart et les Surion ne s'entendaient pas. En fait, c'était surtout Elerinna qui l'ignorait. Mais la préfète, le savait elle ? Serait-ce la raison pour laquelle elle l'ignore depuis ces années ?
Enfin, de toutes façons le mal était fait, alors à quoi bon essayer de le réparer.

Elerinna referma le livre et le remit délicatement à sa place. Elle n'avait rien dit à ce sujet, et esquissa un sourire pour elle même. Elle trouvait à présent cela drôle, que neuf générations plus tard, les souvenirs de leurs ancêtres étaient toujours présents...
Elerinna se dirigea doucement vers l'escalier pour atteindre le dortoir, mais s'arrêta quelques secondes pour observer par la fenêtre. En effet, la salle commune étaient une des mieux placées pour sa magnifique vue. Elle observait les paysages, qui commençaient à perdre leurs couleurs d'été pour laisser place à celles de l'automne. Poudlard... Sa maison depuis six ans, elle s'y sentait chez elle... Mais cela ne remplace en rien sa maison familiale, avec ses parents. Elle avait d'ailleurs reçu une lettre de ces derniers, disant que pour eux, tout allait bien, et qu'ils appréciaient fortement ses progrès toujours plus intenses dans ses disciplines. Enfin, une lettre de ses parents quoi. Mais ça lui fait toujours plaisir, au moins elle voyait qu'ils pensent à elle et ça lui allait droit au coeur. Mais Elerinna pensa à tellement de choses à la fois, qu'elle en oublie la présence de la préfète dans la salle commune. Cela faisait quelques instants que plus un bruit ne se laissait entendre. La salle commune des Serdaigles était redevenue Sereine, calme, comme elle doit normalement l'être...
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Anastasia H. E-Lockhart

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MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeVen 05 Juil 2013, 16:03

    En six ans, Anastasia avait fait bien du chemin, cela était non négligeable pour toute personne la connaissant à son arrivée à Poudlard. Timide et renfermée, discrète et peu sûre d'elle, le regard brillant d'intelligence et surtout de soif de connaissance, il n'avait fait aucun doute qu'elle avait sa place parmi les érudits et les connaisseurs, chez la maison Serdaigle. Ce n'était bien sûr pas là qu'avaient été répartis la plupart de ses ancêtres qui, eux, préféraient la maison Serpentard, maison des ambitieux et des rusés. Mais il fallait croire que ce temps était révolu désormais. Sa cousine Zoella et son frère cadet Gilderoy avaient tous deux été répartis dans la même maison qu'elle, chez les Serdaigle. La jeune femme avait d'ailleurs été relativement surprise concernant ce dernier, persuadé qu'il irait à Serpentard, ambitieux et péteux comme il l'était. Bien sûr, elle se morigenait parfois intérieurement en imputant ce défaut de caractère à l'éducation laxiste donné par ses parents au jeune frère, qui avait vu tous ses caprices exaucés et ses désirs réalisés. Il fallait admettre que le jeune Gilderoy n'en demeurait d'ailleurs pas un mauvais garçon, surtout qu'il était très plaisant à regarder. Il faisait d'ailleurs des ravages auprès du sexe féminin, donnant quasiment de la concurrence au célèbre Sirius Black, de la maison Gryffondor. Maison dans laquelle il aurait été plus à son aise, quoique Poufsouffle aurait été un choix tout aussi judicieux. Impétueux, crâneur mais peu doué dans autre chose que le charme et le Quidditch – faisant ainsi la semi-fierté de sa famille – il ne cessait de clamer haut et fort qu'il serait plus tard un grand chasseur de mage noir. Cependant, à regarder ses notes, on pouvait en douter sérieusement et c'était pour cela qu'Anastasia avait du mal à comprendre comment il parvenait encore à attirer la sympathie. Sans doute se servait-il de son physique pour obtenir des faveurs de ses courtisanes. Indigne de notre noble maison, pensait-elle souvent.
    Il faut dire qu'Anastasia, malgré ses valeurs impartiales, avait un mal fou à ne pas juger les gens. Certes, elle ne s'arrêtait pas au premier regard et tentait de creuser les carapaces des personnages, si celles ci étaient présentes, mais une fois que son jugement était posé sur quelqu'un, il était très difficile – voire quasiment impossible – de lui faire changer d'avis. Peut être parce qu'elle n'acceptait pas l'échec, car l'échec la renvoyait à ses erreurs et que les erreurs étaient durement sanctionnées chez les Lockhart.
    Quoiqu'il en soit, elle avait été surprise par la réponse de la Serdaigle, qui avait adopté un ton froid et cérémonieux. Si la situation avait été autre, elle en aurait même souri, car elle trouvait que cette fille avait autant de caractère que de savoir-vivre. Elle avait vraisemblablement été élevée dans une famille aisée, cela se voyait de toute façon à son maintien et à la manière dont elle parlait. La politesse, le vouvoiement et le langage que certains qualifiaient de trop précieux, était de mise chez toutes les familles riches, sang pures ou au moins influentes du pays. Mais Anastasia n'était pas le genre de fille à sourire, tout du moins de manière franche. Parfois, elle esquissait un rictus moqueur ou ironique, pour donner du poids à ses arguments. Peu de gens la voyaient d'ailleurs souriante et accessible. Ce qui paraissait normal lorsqu'on incarnait l'autorité. La rigueur donnait plus de résultats que le laxisme, c'était évident.

    Puisque le calme semblait être revenu sur la salle commune, la jeune femme estima qu'il était plus opportun de s'occuper d'elle plutôt que de la jeune femme devant elle, qui semblait de toute façon ne plus vouloir s'engager dans une discussion avec elle, ce qui semblait sage. Un mal de tête sourd enflait dans la tête de celle-ci et contrariée, elle pensait même à mettre une retenue à quiconque la contrarierait d'avantage. Désireuse d'avoir la paix, elle ne réprimanda pas la jeune fille pour usage d'un sortilège en dehors des heures de classes, de toute façon, elle voulait tout simplement se poser . S'asseyant ou plutôt s'allongeant de tout son long sur le canapé de la salle commune, elle jeta un coup d’œil navré à ses chaussures, toutes couvertes de boues. « Merci Nono et Théo ! » murmura-t-elle pour elle même, avant de sombrer dans une demi inconscience. Le silence était éloquent et peut être pourrait-elle profiter que quelques minutes de paix avant le retour des élèves. Peut être. A moins que la Serdaigle ne vienne la déranger encore une fois...

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Elerinna R. Surion

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MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeSam 06 Juil 2013, 15:01

Elerinna montait les escaliers doucement. Cela faisait a présent six années qu'elle pesait sa démarche sur la moquette délicate des escaliers menant au dortoir des filles. Arrivée devant la porte du dortoir, elle l'ouvrit et poussa un léger soupir une fois qu'elle se referma derrière elle. Le dortoir était composé d'innombrables lits à baldaquins. Les murs sont recouvert d'un papier peint de couleur bleu royal, et sur le dessus se pose des aigles en ornements. Il y a également plusieurs portraits, dont celui de Rowena Serdaigle bien évidemment. La jeune Serdaigle se dirigea vers son lit. Elle était complètement seule dans le dortoir, et elle y sentait une odeur de chocogrenouille venant de la valise d'une de ses connaissances. Ca sentait réellement bon, surtout pour Elerinna qui n'en avait plus. Malgré la tentation d'aller ouvrir la mâle de l'autre Serdaigle pour lui dérober quelques uns de ses Chocolats, elle n'en fit rien. Elle s'asseyait, et profita quelques instants du moelleux de son lit. Le matelas était très confortable, et les draps sentaient toujours la lavande. A ce qu'il parait, selon la personne, les draps sentent différemment. La voisine de lit de la jeune attrapeuse a d'ailleurs ses draps qui sentent la rose. C'est très agréable. Parfois, quand les jeunes filles Serdaigle ne savent absolument pas quoi faire, elles s'amusent à découvrir l'odeur des draps de chacune, et ça passe le temps.
Elerinna tourna la photo de ses parents vers elle. Elle l'avait encadrée et déposée sur sa table de chevet. La table de chevet se composait de deux tiroirs, et on pouvait y mettre ce qu'on désirait. Ele y avait mis ses objets de valeurs, et dans le deuxième, ses bonbons (qu'elle avait englouti les jours précédents). Elle à une lampe de couleur orangée qui a la forme d'un balais. Elerinna l'avait eu à sa mère, et bien des fois on lui a demandé où elle l'avait dégotée. La jeune fille allait éteindre la lumière et se coucher plus tôt - car après tout, elle n'avait plus rien à faire - quand elle entendit la porte de la salle commune claquer, la préfète s'énerver, des petites voix effrayées, à nouveau un claquement de porte (ce qui était rare chez les Serdaigles) et enfin quelque chose qui ressemblait à un ronchonnement incompréhensible. Se posant des questions, et étant d'une nature des plus curieuse, Elerinna se releva. Elle mit ses pantoufles, car elles font beaucoup moins de bruit, remit un léger cardigan et ensuite redescendit dans la salle commune sans faire de bruit. Elle y découvrit, à sa plus grande surprise, la préfète qui s'était assise dans le fauteuil, les mains dans la tête. Elle avait les épaules découvertes et la chair de poule. Elerinna, qui s'était calmée, tenta une technique d'approche bien différente. La préfète de sa maison avait l'air exténuée, anéantie, en bref, elle allait mal. Elerinna était pratiquement certaine qu'elle ne l'avait pas vue. Elle marcha d'un pas doux et silencieux jusque derrière la jeune fille, et déposa une petite couverture sur ses épaules. Après tout, la jeune élève n'était pas un monstre. Elerinna n'avait plus envie d'adopter un ton froid et arrogant. A cet instant précis, c'était d'ailleurs le contraire. Elle s'asseya à l'autre bout du divan, et dis d'une voix beaucoup plus douce, beaucoup plus ronde, mais surtout beaucoup plus basse :

- Ca n'a pas l'air d'aller... Vous savez, on ne se connait peut être pas, mais après tout, on fait partie de la même maison depuis six ans... On ne s'est jamais parlé, mais si vous en avez envie, je suis la pour vous écouter... C'est parfois plus facile de parler à quelqu'un qu'on ne connaît pas, plutôt qu'à ses amis... Maintenant je comprendrais tout à fait si vous préféreriez rester seule.

La jeune fille était sincère. Elle n'avait pas sommeil, et aurait été ravie si la préfète décidait enfin de lui parler. Après tout, n'avait elle jamais rien fait qui puisse la détourner de la préfète ? Ele ne voyait pas... Elle avait beau réfléchir, elle ne trouvait pas... Elle attendit que l'autre Serdaigle lui réponde. Si tel n'était pas le cas, alors, elle s'en irait..
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Anastasia H. E-Lockhart

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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeJeu 11 Juil 2013, 21:34

    La jeune femme sombrait dans des rêves assez bizarres. Cela lui arrivait souvent ces derniers temps. Elle était fatiguée, entre toutes ces rondes et ces obligations. Comme à chaque début d'année en réalité, mais il est vrai que le rythme était plus soutenue que les années précédentes. Certes, la cinquième année avait été la plus dure car elle avait du découvrir le rôle de préfète et préparer ses BUSES en même temps. Mais c'était véritablement cette année, et la suivante, qui étaient les plus dures. Les plages horaires libérées par les matières qu'elle n'étudiaient plus, Anastasia les passaient à travailler ou à surveiller ou conseiller les élèves. Elle n'avait certes pas sous-estimé la tâche qui lui incombait, il lui fallait simplement trouver ses marques. On ne nait pas préfète, on le devient et certains ne comprenaient pas la difficulté de la tâche qui leur incombait. C'est sans doute pour cette raison qu'elle était irritable, énervée, fatiguée et que ses rêves étaient surréalistes, voire carrément angoissants. Le pire, dans tout cela, c'était qu'elle était mi-consciente, et se savait donc en train de rêver. Pourtant, le réalisme de certaines actions la mettaient parfois mal à l'aise. Anastasia n'était pas le genre de fille à avouer ses peurs. Actuellement, elle rêvait qu'elle était dans une cage. Typique. Anastasia était tel un oiseau, elle avait besoin d'air et certainement pas d'être enfermée. C'était sa plus grande angoisse et c'est ainsi que débutaient ses rêves quand elle était fatiguée, stressée, bref, dans un état non serein.

    Cependant, elle n'eut pas la possibilité de savoir ce qui se passerait cette fois ci car une fois – qui était celle de la Serdaigle qu'elle avait précédemment réprimandé – lui parlait. Émergent de l'état comateux dans lequel elle était, Anastasia regarda d'une manière hébétée la jeune brune qui lui faisait face. Elle était persuadée que la jeune femme se retenait d'ailleurs de rire car vu les têtes qu'il lui arrivait parfois de faire, elle était hilarante, autant pour les autres que pour elle même.
    « Pardon » lança-t-elle, autant pour elle même que pour la Serdaigle. Elle n'avait en effet pas très bien entendu, ou plutôt les paroles qu'elle avait prononcées ne lui étaient pas encore arrivées au cerveau . Car oui, comme toute personne au réveil, Anastasia est dure de la feuille et encore plus quand ce n'est qu'un sommeil bref. Reprenant bien vite ses esprits, elle fut cependant rapidement en état de répondre à la demande plutôt amicale de la Serdaigle.

    « Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Les débuts d'années sont difficiles à gérer, surtout cette année, car comme tu l'as toi même remarqué, nous sommes en sixième année et nous travaillons pour les ASPIC. Ajouté à cela les taches de préfète et les problèmes familiaux que ma famille m'impose et cela donne des soucis, des soucis.. Et parfois des explosions de frustration, plus ou moins contrôlées, plus ou moins injustes. Tu as pu en faire ton expérience précédemment. » termina-t-elle avec un sourire légèrement contrits. Ce n'était pas le style d'Anastasia de s'excuser, et ses dernières phrases sonnaient comme des excuses. Il était d'ailleurs peu probable qu'elle franchisse le pas des excuses orales bien formulées. Elle avait de la fierté. Trop, peut être.
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Elerinna R. Surion

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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeVen 19 Juil 2013, 08:04

Elerinna avait remarqué que la préfète était dans un état plutôt comateux. Cette dernière devait probablement penser à bien des choses. Après tout, le rôle de préfet était un rôle important mais pas si facile à gérer. Elerinna avait d'ailleurs été heureuse de savoir qu'elle n'en ferait pas partie. Mais elle le savait déjà, avec toutes ses escapades nocturnes et dangereuses, ses problèmes avec les professeurs, et tout le reste, la jeune attrapeuse était bien loin d'être la personne recherchée pour détenir ce poste. De plus, cela ne lui aurait pas plu. Devoir guider les plus jeunes, les conseiller, être le plus souvent possible chaleureuse mais juste envers les autres, non. C'était véritablement impossible pour elle. Même si, en ce moment, elle s'était un peu calmée. En effet, l'épreuve des ASPIC approchait à grands pas, et il était indispensable de travailler dur chaque jour pour pouvoir réussir. Son plus grand cauchemar concernait l'étude des moldus. Mais aussi histoire de la magie. Après tout, on ne peut pas être doué en tout. Elerinna fait déjà beaucoup de choses. Entre ses entrainements de Quidditch, ses promenades avec ses nouveaux amis, ses virées à Pré-au-lard, ses cours particuliers avec Ashley, et puis - ce qu'elle fait à présent en cachette - les entraînements de sa nouvelle passion, le chant. La jeune Serdaigle  a une voix de rêve, mais elle n'a jamais voulu l'admettre. Elle s'est découvert cette passion cette année, et s'en va de temps à autres dans le parc, quand il n'y a personne, pour améliorer ses vocalises.

La préfète des Serdaigles reprit ses esprits une bonne poignée de secondes après ce qu'Elerinna lui avait dit. Elle s'excusa sans doute parce qu'elle n'avait pas compris ce qu'avait dit Elerinna. Après tout, qui était attentif à ce qu'on lui disait à peine réveillé ? Personne. Même elle, quand on lui parlait le matin, il lui fallait un certain temps de réflexion, le temps que la pièce tombe comme on dit.
Quelques autres secondes plus tard, la jeune Préfète eut l'air de comprendre ce qu'avait dit la belle brune, et lui répondit :

-Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Les débuts d'années sont difficiles à gérer, surtout cette année, car comme tu l'as toi même remarqué, nous sommes en sixième année et nous travaillons pour les ASPIC. Ajouté à cela les taches de préfète et les problèmes familiaux que ma famille m'impose et cela donne des soucis, des soucis.. Et parfois des explosions de frustration, plus ou moins contrôlées, plus ou moins injustes. Tu as pu en faire ton expérience précédemment.

Il est vrai que ces mots sonnaient un peu comme des excuses, mais Elerinna n'en prit pas compte. Elle n'en voulait pas à la préfète de s'être légèrement emportée, cela pouvait arriver. Elle s'en voulait d'ailleurs plus à elle-même d'avoir osé lui répondre. Mais heureusement, Elerinna sait peser ces mots, et c'est grâce à cela qu'elle se sortait souvent de situations délicates. Ayant écouté attentivement la fille se trouvant en face d'elle, elle la regarda d'un regard un peu plus doux que celui qui était très tendu tout à l'heure. Elle dit alors :

- Je me doute que cela doit être difficile de gérer le rôle de préfète correctement et de travailler pour les ASPIC. De plus, j'ai récemment eu des problèmes avec mes parents, et je peux tout à fait comprendre, même si je ne sais pas la source ni même le coeur du problème. Si tu veux en parler, n'hésite pas. Je n'ai pas l'habitude de dire cela, car d'habitude je prends la parole. Mais garder tout pour soi n'est pas bon non plus, après le sac se fait lourd et il n'est plus possible de le porter... Ne t'en fais pas pour tout à l'heure, ce n'est pas grave, ça arrive. Moi aussi, je suis désolée de t'avoir répondu de telle sorte. Mais... J'ai du mal à garder ma langue dans ma poche, même si ce que j'ai dit restait poli...

Elerinna avait soudain remarqué qu'elle tutoyait la préfète. Cela était venu tout seul, et elle ne l'avait pas fait exprès. Pour ne pas paraître impolie, elle enchaîna presque tout de suite :

- Oh excusez moi, je vous ai tutoyé... J'espère que cela ne vous à pas dérangé, je n'ai pas réfléchi...

Elerinna espérait que la préfète n'en tiennent pas compte. Après tout, les deux jeunes filles avaient le même âge, et même si la préfète avait un rôle et une importance bien supérieure à Elerinna, celle-ci la voyait chaque jours depuis six ans...
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Anastasia H. E-Lockhart

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Anastasia H. E-Lockhart


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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
MessageSujet: Re: [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]   [Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] Icon_minitimeDim 04 Aoû 2013, 17:03

    Ce qui était peut être agréable chez la jeune Bleue, c'était que malgré une obstination certaine, elle savait reconnaître ses tords, et surtout s'apaiser. Généralement, c'était elle qui faisait le rôle d'arbitre lorsque un ou plusieurs élèves venaient se plaindre d'être lésés. En ce moment, elle était à bout de nerfs et partait au quart de tour, alors c'était sans doute la raison qui l'avait poussé à agresser de manière injustifiée l'autre Serdaigle, qui somme toute n'avait rien fait d'autre que de se prendre un pan de tapisserie et de tomber au sol. Si la salle avait été plus remplie, sans doute aurait-elle été aidée par des Serdaigle, voire pas la préfète elle même qui n'aimait certainement pas se donner en spectacle et rester discrète, sans peut être en cours, et encore. Ce n'était tout de même pas de sa faute si elle se renseignait au préalable sur ce qu'elle allait étudier en cours et qu'elle arrivait en ayant la plupart du temps connaissance du thème étudié. Peut-être les gens pensaient qu'elle n'avait rien d'autre à faire de ses vacances, et sans doute n'étaient-ils pas dans le tord. Car après tout, à part buller et regarder de manière passive la mer se jeter sur le sable, elle ne faisait rien. Ses parents l'empêchaient d'aller chez des amis, car elle n'était pas encore majeure et ils surveillaient, mine de rien, les correspondances qu'elle entretenaient avec les autres étudiants du château. Seule échappait à la règle sa cousine Zoella et son ami d'enfance Neil, dont les parents approuvaient les visites. Elle était également persuadée qu'ils auraient adoré qu'elle fasse plus ample connaissance avec Barty Croupton Junior, le fils de Barty Croupton, un homme fort du ministère. Mais vous pensez bien qu'Anastasia ne se laisserait pas dicter sa conduite et surtout pas sa vie future par qui que ce soit, excepté les lois auxquelles elle régissait en tant que citoyenne britannique.

    En tout cas, depuis le début de leur conversation, le ton avait changé entre les deux camarades de maison et il était devenu plus cordial. Les choses s'étaient apaisées, étaient revenues dans la norme. Les Serdaigle n'étaient pas des Gryffondor, après tout, promptes à s'énerver pour rien.

    - Je me doute que cela doit être difficile de gérer le rôle de préfète correctement et de travailler pour les ASPIC. De plus, j'ai récemment eu des problèmes avec mes parents, et je peux tout à fait comprendre, même si je ne sais pas la source ni même le coeur du problème. Si tu veux en parler, n'hésite pas. Je n'ai pas l'habitude de dire cela, car d'habitude je prends la parole. Mais garder tout pour soi n'est pas bon non plus, après le sac se fait lourd et il n'est plus possible de le porter... Ne t'en fais pas pour tout à l'heure, ce n'est pas grave, ça arrive. Moi aussi, je suis désolée de t'avoir répondu de telle sorte. Mais... J'ai du mal à garder ma langue dans ma poche, même si ce que j'ai dit restait poli...

    Aux paroles de la jeune femme en face d'elle, Anastasia répondit par un simple sourire, franc néanmoins. Elle connaissait bon nombre de personnes qui n'avaient pas leur langue dans leur poche et ce trait de caractère était à la fois un défaut et une qualité, tout dépendait de la personne avec qui vous l'utilisiez. Soudain, la jeune femme prit conscience d'un détail futile.

    - Oh excusez moi, je vous ai tutoyé... J'espère que cela ne vous à pas dérangé, je n'ai pas réfléchi...

    Cette fois ci, Anastasia ne fut refouler un immense éclat de rire tellement cette remarque était désuète. Se pouvait-il qu'elle ai à ce point impressionnée la jeune femme pour que celle ci soit gênée de la tutoyer ?

    « Ne t'inquiète pas » dit-elle avec un sourire après avoir calmé son hilarité, « je ne vais pas te blâmer de ne pas me tutoyer. Après tout, nous avons le même âge. Il n'y a que mes parents et les professeurs que je vouvoie, c'est d'avantage une marque de politesse que de respect, je trouve. »Finit-elle en une sorte de réflexion personnelle. « Au fait, on ne s'est pas officiellement présentée. Je m'appelle Anastasia. »

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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele] _
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[Sept 76]Quoi de plus normal que de trouver des Serdaigles dans leur salle commune ? [Ana & Ele]

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