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 [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}

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Bellatrix Lestrange

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Bellatrix Lestrange


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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 25 Aoû 2013, 18:51

Je me suis vraiment levée de très mauvaise humeur ce matin, je me suis douchée avant d'enfiler une robe noire assez courte, s'arrêtant à mi-cuisse, avec des bretelles assez large, j'ai par la suite enfilé mes cuissardes avec des petits talons de cinq centimètres. Je me suis un peu maquillée, passant ensuite un petit coup de peigne dans mes cheveux, mais vraiment rapide et c'est une chance qu'ils soient mouillés, sinon passer un peigne se révèle plus dur que de faire une potion pour moi. C'est sans cacher ma mauvaise humeur que je suis descendue dans la salle à manger, j'ai rapidement mangé, avec pour seule présence mon beau-père, ce qui est presque aussi sordide que les repas de mon enfance. Cependant, je n'ai pas le temps de traîner, je suis attendue par ma sœur, elle a besoin de certaines choses de l'allée des embrumes. Je quitte ainsi rapidement la table, saluant par pure politesse Monsieur Lestrange, je me retrouve donc dans le hall du manoir, j'attrape ma cape accrochée à l'entrée, que je passe sur mes épaules, je ferme l'attache et je sors dans le parc. Il fait assez frais, l'hiver arrive, doucement mais sûrement, je suis bien contente que ma cape contient un sortilège chauffant pour me protéger de la fraîcheur du matin, il n'est après tout que huit ou neuf heures. Arrivée au bout de l'allée, je sors du territoire des Lestrange et je transplane au manoir Malefoy, je me retrouve nez à nez avec un elfe quand la porte d'entrée s'ouvre.

-Madame Lestrange, Dobby doit faire présenter Madame Lestrange au Maître ?

-Hors de mon chemin, elfe, je suis attendue.

Je pénètre dans la maison et je trouve Narcissa assise dans un fauteuil du salon, je la salue et elle me dit qu'elle vient avec moi, mais qu'elle voulait une escorte, ce que je comprends, elle n'a pas l'habitude d'aller seule dans cette allée, je sais qu'elle essaye de l'éviter, trop mal famé pour elle. Ce n'est pas comme si ça me gênait qu'elle vienne, passer un peu de temps ensemble ne peut pas nous faire de mal. On sort assez rapidement du manoir, du moins assez pour que je ne croise pas le cher mari de ma sœur, ce qui est une bonne chose, on transplane dans une ruelle entre le chemin de traverse et l'allée des embrumes. Regardant la liste, je l'emmène dans une boutique qui devrait avoir tout ce qu'elle cherche. Je remarque qu'elle ne semble pas très intéressée par ce que nous cherchons, l'idée me vient que peut-être elle cherche tout ça pour Lucius, ce qui serait plus logique, mais je ne dis rien, je la laisse faire, après tout, tant que je ne pose pas trop de question sur sa vie avec Lucius, elle n'en posera pas sur ce que je vis avec Rodolphus. Je commence à m'ennuyer quand elle ne se dépêche pas, je commence à taper du pied en m'adossant à une étagère, la vendeuse m'observe et je lui lance un sourire qui veut dire si tu me fais une remarque tu vas souffrir. Quand Cissy a terminé et payé, elle me propose de déjeuner en sa compagnie, mais je refuse, je transplane au manoir Lestrange, je me dois d'y faire acte de présence assez fréquent avant qu'on ne pense que je suis occupée ailleurs.

Le déjeuner est relativement calme, ce qui me rassure, puis je monte dans la bibliothèque, j'ai encore des recherches à faire sur l'occlumencie et la légimencie, puisque ma dernière mission reste d'apprendre à un nouveau mangemort à devenir un occlumens parfait, ce qui veut dire, que je me dois d'être moi-même occlumens et au moins un minimum légimens, la seconde perspective ne m'enchante pas vraiment, je ne vois aucun intérêt à l'instant présent de devenir legimens, ça ne me servira en rien du tout. Seulement, les ordres sont les ordres, je fais ce que l'on me demande, je passe l'après-midi entière à travailler, avant de saturer, quand je commence à vraiment en avoir marre, ma concentration a des limites, je me relève du fauteuil où j'étais installée, rangeant les livres exactement à leurs places avant de ramener les quelques pages copiées dans ma chambre, je n'ai parlé de l'occlumencie à personne, pas plus que de ma mission, je pars du fait que moins les gens qui m'entourent en savent, moins ils me poseront de questions. Ne sachant trop que faire en cette fin d'après-midi et n'ayant en aucun cas prévu de manger au manoir, je reprends ma cape et je sors du manoir, je transplane dans l'allée des embrumes, je erre un peu sans but précis, cherchant le bar où je vais aller m'échouer pour prendre un verre ou plus, sans être vraiment certaine que je veux rester dans l'allée pour boire, mes camarades mangemorts restent très présent ici, ce qui fait que même si ça les mettrait bien mal de me voir fréquenter les mêmes endroits qu'eux, je me dis que Rodolphus pourrait lui aussi se trouver dans le coin. Je fais tellement attention qu'il ne sache rien de mon apprentissage de l'occlumencie que j'en ai oublié presque oublié que je suis mariée. Après tout, je me fiche un peu de ce qu'on peut bien penser de moi, alors je me décide à entrer dans ce qui est mon bar de prédilection.

Je rentre dans le bar, je regarde les tables qui sont toutes bien pleines, même celle du fond, alors je m'assois au bar, je regarde un peu autour de moi, dans la salle, il y a du monde partout, c'est pas étonnant, même si je m'étonne toujours, que les sangs purs tel que moi, se retrouvent dans des endroits aussi mal entretenue, je me dis ça tout en restant assise sur mon tabouret au bar, il reste plusieurs tabourets vides de chaque côtés de moi, je verrais bien si quelqu'un s'assoit près de moi. Je regarde le serveur, un grand brun avec les cheveux d'une propreté douteuse, une peau assez mâte, portant ce qui semble être un peu l'uniforme de l'endroit, même si ce n'est pas un vrai uniforme, mais j'ai remarqué qu'ils portent tous une chemise blanche et par-dessus une robe noire. Je le regarde travailler un moment, tapotant sur le bar pour qu'il me remarque, mais il est tout à fait de l'autre côté et semble draguer une des seules femmes ayant eu la mauvaise idée de venir ici sans y être connu pour une raison quelconque. En général, il n'y a que quelques habituées et moi-même, qui osons venir ici sans avoir peur de se retrouver avec de gros problèmes ou des avances des hommes. Je sors ma baguette et je lance un petit sort sur le serveur, simplement pour attirer son attention, il me regarde un instant avant de servir un whisky pur feu, ce qui m'arrache presque un sourire, je suis vraiment trop habituée à cet endroit, je vais devoir changer. Un vieil homme s'assoit à ma droite, mais à l'entrée, quelques choses m'intrigue, des gens qui font vraiment trop de bruit, je me retourne en prenant une gorgée de mon verre. C'est un groupe d'hommes, ils ont l'air de sortir du travail et de faire des retrouvailles amicales, que c'est pitoyable, je me plonge dans mon verre, dans le silence le plus total. Je remarque du coin de l’œil quelqu'un qui prend place à mes côtés, je vois aussi et surtout que tout les tabourets plus loin sont libres.

-Il y a des places en abondance, alors bouges toi et vas plus loin.

Je dis cette simple phrase d'une voix relativement calme, j'ai aucunes envies de voir encore mon espace vital réduit, le vieil homme de droite ne me dérange pas plus que ça, mais encore un autre sur ma gauche alors qu'il y a pleins de places, c'est trop. Je me rends compte que la journée n'a pas calmée ma mauvaise humeur du réveil, je doute qu'une chose puisse la changer maintenant.
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William A. Lockhart

۞ JUGE AU MAGENMAGOT

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 01 Sep 2013, 08:23

Septembre filait déjà et octobre se présentait à nous avec un temps des plus maussade. Ca faisait plusieurs jours de suite qu'il pleuvait sans arrêt, ce sale temps ne donnait pas envie de sortir. Je m'étais levé ce matin sans trop savoir pourquoi. Mon réveil indiquait sept heures moins dix. La vie, c'était donc ça? Partir bosser tôt le matin, la finir dans un de ces vieux bars malfamé côtoyé par les gens louches du coin, où l'alcool fort n'est pas trop cher puis rentrer chez soi pour manger en compagnie d'une femme que l'on vous a imposé qui vous saoule avec la seule chose dont elle peut parler, donc sa vie morose et facile de femme au foyer, ses histoires sans importance sur la différence du prix entre un poivron et un poireau au marché? Apparemment. C'était exactement le planning de ma journée précédente. Certes j'aimais mon travail au ministère mais j'avais l'impression que chaque jour était semblable au prochain. Depuis que j'ai croisé Anastasia aux Trois Balais, je suis plus que furieux contre moi. Jamais je n'aurais dû laisser échapper ce genre d'information si secrète dans le pub le plus populaire du coin. Qui sait, la conversation a peut être été écoutée... Non, on m'aurait prévenu depuis longtemps. Je ne suis pas le genre d'homme que l'on berne facilement et généralement on ne me cache pas grand chose. Ou alors pas bien longtemps. Elle n'a pas intérêt à en parler à qui que se soit sinon... je verrais au moment venu. Surtout que le ministère commence -enfin- à prendre des mesures et agir. La valeur du sang compte plus que jamais dans ce monde où il faut jouer des coudes et des relations bien placées pour s'élever. Je suis persuadé que celui qui tient un bar miteux n'est qu'un cracmol qui va se terrer comme un lapin quand le ministère prendrait vraiment en charge cette affaire. J'ai rapidement enfilé ma robe de sorcier et ma cape de voyage dans ma chambre. Je suis allé dans le salon à grands pas et j'ai transplané. 

Une seconde plus tard, je me retrouvais à côté de l'imposante fontaine de la fraternité magique. L'écriteau doré indiquait que toute pièce dans le bassin reviendrait à l'hôpital Sainte Mangouste. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai pu constater que pas mal de sorciers avaient jeté des Mornilles, très peu de Gallions et beaucoup de Noises. Tout cela gisait au fond de l'eau, pour combien y avait - il là? Une belle somme. Quand on y pense... je n'ai jamais lancé d'argent là dedans. Peut être que j'aurai pu aider à sauver un enfant estropié ou un pauvre type blessé au travail... J'ai fouillé dans mes poches et je suis tombé, tout au fond, sur une pièce. Je l'ai sortie et je l'ai examiné ; une simple Noise. Bah, ça ne vaut pas grand chose. J'ai posé l'argent sur mon pouce lui même calé sur l'index et j'ai fait sauter la pièce dans le bassin. Elle a brillé en plein vol et a plongé mollement dans l'eau avec un « plof » peu convainquant. Quoi? Mon don n'est pas très élevé? Et bien il faudra vous contenter de ça et qu'il n'y aura rien de plus! J'ai jeté un vif coup d'oeil à ma montre ; huit heures vingt cinq. Dans cinq minutes je devais être devant mon bureau en train d'ouvrir la porte... J'ai perdu mon avance à m'attendrir devant un bac rempli d'eau! Tout en jurant, je me dépêché de gagner le premier ascenseur. Le Département de la justice magique se situe au niveau 2 du ministère, j'y serai rapidement, pas besoin de stresser... Je suis entré dans l'ascenseur et je me suis agrippé à une poignée accrochée au plafond. La grille s'est refermée en grinçant et la cabine s'est mise à reculer très vite comme à son habitude. Quand elle a enfin cesser de foncer à vive allure, j'en sorti avec appréhension ; les espaces confinés ne sont pas mes préférés. Je me suis installé dans mon bureau et j'ai commencé à regarder les affaires du jour entassées dans un coin de la table. Pour ne pas changer, des histoires bien banales et peu originales. Quelqu'un qui a essayé sans succès d'entrer par effraction dans les souterrains de Gringotts... il n'est même pas parvenu jusqu'aux wagons. Il faut vraiment être cinglé -ou désespéré- pour croire un vol possible là dessous. Y entrer est facile mais en ressortir est une tâche bien plus ardue. Trêve de blablateries. J'ai ouvert un tiroir, sorti de quoi écrire et j'ai griffonné machinalement quelques notes sur un calepin. J'ai passé ma journée à ça, le bureau (qui est assez grand) recouvert de paperasse ennuyeuse. Bon, je me suis arrêté plusieurs fois pour boire une tasse de thé mais sinon..? Je ne vous ferai pas un roman pour vous dire combien était mon ravissement quand j'ai vu qu'il était l'heure de « rentrer ». Je me suis emmitouflé dans ma cape de voyage, éteins les lumières d'un coup de baguette et je suis sorti de la pièce. J'ai quitté le ministère sous une petite pluie, mais quel sale temps! Là, j'avais le choix entre deux choses : rentrer chez moi pour me mettre au sec et lire confortablement la gazette du sorcier à l'aise dans un fauteuil ou traîner dans un pub malodorant assis à côté de personnes louches. Bizarrement, j'ai opté pour la deuxième option.

J'avais pensé à Pré Au Lard, on y trouve des bars assez bien mais en me souvenant de l'épisode des Trois Balais, j'ai fait une croix dessus. Je transplanai donc depuis les marches du perron du ministère. Ma destination? L'Allée des Embrumes. Au moins, j'étais sûr à cent pour cent que personne que je ne connaisse s'y trouve, pas de rencontres surprises dans ce coin sombre. Je me suis rapidement dirigé vers un endroit que je savais sale, malodorant, mal éclairé et où les caisses de whisky pur feu semblent être par millier. J'ai marché vite parce qu'il pleuvait toujours, à la seule idée de me mouiller... brr. Je suis enfin arrivé devant ce qui sert d'entrée à ce fameux pub. J'ai enjambé quelque chose qui devait ressembler à un paillasson dans un passé très lointain. J'ai ensuite tourné la tête à droite, des tables poussiéreuses la plupart occupées par des hommes dont l'ombre de la pièce masque la moité de leur figure. Il n'y a même pas de chaises avec dossiers, de misérables tabourets à l'apparence bancale qui s'effondreront comme un château de cartes. De l'autre côté, le comptoir avec une rangée de verres à pied censés être transparents devenus opaques après les couches de poussière accumulées dedans et dessus. Par Merlin, que c'est crade ici! Mon regard se pose sur un petit groupe d'hommes au fond de la salle. Ils puent l'alcool, leurs yeux sont fiévreux, des cernes de fatigue se dessinent sur leur visage et leur barbe est mal rasée. Je ne jette plus un seul coup d'oeil dans leur direction; ils n'en valent pas la peine. C'est drôle, un pub comme ça est plein à craquer! Mais il n'y a pas le brouhaha des Troie Balais, c'est plus des chuchotements discrets, des remuements de lèvres muets ou encore de simples échanges de regards. Je continue mon chemin et m'assieds sur un tabouret haut du bar, il y a beaucoup de sièges de libres à ma gauche mais c'est près du groupe d'hommes à l'aspect peu engageant... Je m'installe, ôte ma cape de voyage et regarde qui m'entoure. A droite, personne en vue. A gauche...

Bellatrix Black? Pardon, Lestrange. Que fait-elle ici? Ma surprise, je la contrôle mal sur le moment mais très vite, je me ressaisi Un coup d'oeil furtif sur sa boisson; du whisky puf feu! Je ne m'y attendais pas! Nous nous sommes revus après son mariage avec Rodolphus dans divers endroits sans véritablement parler de nous, c'était vague mais déjà un début. Nous nous entendions plutôt bien, ce n'est pas une relation de sang pur hypocrite qui nous lie. Un bon début que je souhaitai creuser, aujourd'hui apparemment. Depuis un petit moment, je la trouve... Différente. Plusieurs fois qu'on s'est croisés et dans ses paroles comme dans sa manière d'être il y a eu... Du changement. Bien que je ne lui ai parlé que peu de fois, j'ai l'impression que ses opinions se sont encore plus affirmés, quoiqu'elle a toujours clamé la supériorité des sangs purs ce dont je ne la blâme pas le moisn du monde. Les nouveaux décrets de monsieur Scrooge vont remettre certaines choses en place. Les sangs de bourbes ne devraient pas être aussi libres qu'ils l'ont été... Je soutiens le nouveau ministre, lui, il changera quelque chose. Je me tourne complètement vers elle et lui adresse la parole. Je ne parle pas trop fort pour ne pas attirer l'attention. En fait, je murmure sans faire vibrer mes cordes vocales. Je sais ce que je vais lui dire et je me rqend compte que c'est un peu agressif d'aborder le sujet d'un coup mais c'est important, à moins que ça ne soit déjà fait...

« Bellatrix! Je suis surpris de vous voir, vous, ici! C'est un endroit que j'évite en général. Vous savez, j'ai longuement réfléchi à notre dernière rencontre, discussion serait le mot plus juste.. je pense que ce hum... -je baisse d'un ton- ce n'est pas une idée fiable. Et puis, le jeu en vaut-il la chandelle? Réfléchissez... On ne gagne pas forcément à ce, ce « jeu » et quand on vous attrape, on ne vous relâche plus. On a qu'une vie, n'oublions pas... Vous savez, au ministère, on commence déjà à les arrêter ces gens là... Ou du moins on les traque, on essaie. Vous vous exposez là à de gros risques... Azkaban... Les gens tels que vous et moi n'ont pas à servir quelqu'un pour se faire dicter faits et gestes, quelque soit la cause, noble ou pas... C'est un très mauvais choix de prendre cette... chose. Vous le regretterez... »

Je parlais bien évidemment des mangemorts. Je savais très bien que quelque chose se formait dans l'ombre, quelque chose de sombre. Laissant ma phrase en suspens, je me retournai vers un homme qui me demandait ce que je souhaitais boire. J'ai dit « un whisky pur feu. » J'ai regardé le verre de Bellatrix et sans attendre d'avis de sa part, j'ai ajouté; « finalement deux. »
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Bellatrix Lestrange

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeLun 02 Sep 2013, 12:06

L'homme à ma droite se sent visé par ma remarque et s'en va, cependant, il est bien vite remplacé par un autre homme, mais pas n'importe lequel, William Lockhart, je le reconnais presque immédiatement malgré la pénombre du lieu. Je finis presque mon premier verre, mais je sens que d'autres vont suivre, comme le juge à ma droite est une bonne compagnie. Je me souviens encore comme si c'était hier de notre première vraie conversation, il y a sept ans, le jour de mon mariage, dans le coin des boissons, nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'échanger quelques mots. Je suis assez étonné de le croiser dans ce bar, même si l'idée de le croiser dans un lieu de boisson ne me semble pas étrange, j'ai cru comprendre qu'il aime bien boire un verre ou plus. Je lève la tête vers lui, sans pour autant lui adresser la parole attendant qu'il parle en premier, ce qu'il fait sans vraiment me faire attendre.

-Bellatrix! Je suis surpris de vous voir, vous, ici! C'est un endroit que j'évite en général. Vous savez, j'ai longuement réfléchi à notre dernière rencontre, discussion serait le mot plus juste.. je pense que ce hum... -il baisse d'un ton- ce n'est pas une idée fiable. Et puis, le jeu en vaut-il la chandelle? Réfléchissez... On ne gagne pas forcément à ce, ce « jeu » et quand on vous attrape, on ne vous relâche plus. On a qu'une vie, n'oublions pas... Vous savez, au ministère, on commence déjà à les arrêter ces gens là... Ou du moins on les traque, on essaie. Vous vous exposez là à de gros risques... Azkaban... Les gens tels que vous et moi n'ont pas à servir quelqu'un pour se faire dicter faits et gestes, quelque soit la cause, noble ou pas... C'est un très mauvais choix de prendre cette... chose. Vous le regretterez...

Et voilà, il fallait qu'en bon juge et homme de loi, il me parle de mes choix de vie, mais il arrivait bien trop tard, Azkaban, ne me fait pas peur, si ça peut aider mon maître à diriger le monde, à nous mettre nous, les sangs purs aux pouvoirs, il viendra me libérer si je finis enfermé dans cette prison, il m'aidera, j'en suis convaincue, mon maître ne me laissera pas mourir là-bas, à Azkaban. Lockhart ne pourra jamais comprendre la raison profonde qui m'a poussé à faire ces choix, cette liberté que m'offre le fait d'être mangemort, puisque même s'il ne l'a pas dit, c'est de cela qu'il me parle de rien d'autre. Je ne vais pas faire d'affirmation sur mon statut, tant qu'il n'a que des doutes et aucune certitudes, autant garder nos relations telles qu'elles sont, puisque ce doit bien être la seule relation que j'ai qui puisse être sincère et sans toutes les petites manigances liés à notre sang. J'ai fini mon verre durant mes petites réflexions sur ses paroles. Je l'entends donner sa commande au serveur, un verre, je suis sur le point d'en demander un second pour moi, mais William me prend de court, commandant visiblement pour moi, ce qui me dit que la conversation ne fait que commencer. Une fois le serveur un peu plus loin, je prends la parole à voix basse.

-William. C'est toujours un plaisir de vous rencontrer. Il semblerait que les lieux de boissons soient notre lieu de rencontre. Vous savez, le jeu en vaut toujours la chandelle d'une certaine façon, il faut juste jouer avec une bonne tactique, pour ne pas se brûler. N'en concluez pas que je joue ce jeu, les risques et les contraintes sont grands, mais le dénouement l'est aussi, vous ne trouvez pas ? Certains ont la mauvaise tactique et se retrouvent devant vous pour leur jugement, mais d'autres, savent se glisser entre les fils de la toile d'acromentula et échapper à leur poursuivant. Je ne regrette jamais mes choix.

J'ai parlé d'une voix calme, laissant sur la fin planer le doute sur la présence de la marque que je chérie depuis des années maintenant, sans pour autant dire que je l'ai, je m'en sors toujours par des pirouettes face aux tirades de ce genre. Face à Monsieur Lockhart, je dois d'autant plus faire attention, s'il en reçoit la confirmation, dès le lendemain, je serais sur la liste des personnes à arrêter je suppose, alors je dois faire très attention à chaque parole, une chance que nous n'abordons jamais de sujet trop personnel, ce qui m'évite de laisser échapper à tout hasard quelques pistes sur mes activités. Je vois bien qu'il fait ça pour me dissuader d'un choix que j'ai déjà fait, ce qui est une bonne intention de sa part, seulement, mon choix est fait depuis plusieurs années avant notre rencontre et la marque est sur mon bras depuis bien longtemps, sans qu'on ne me soupçonne réellement pour le moment. Étrangement, savoir qu'il a croisé certains de mes camarades au ministère ne me fait pas peur, pas plus que le fait qu'il les ait envoyé à Azkaban. Le serveur pose les deux verres devant nous, je le regarde prendre le verre que j'ai vidé, j'attrape celui qui est plein, le faisant tourner entre mes doigts, avant de tourner la tête vers William, me demandant ce qui l'a conduit ici alors qu'il dit lui-même qu'il évite ce genre d'endroit généralement.

-C'est l'envie de me croiser qui vous a amené ici ? C'est un endroit où l'on peut me voir à une fréquence assez soutenue.

Mes paroles sont dîtes sur le ton de la plaisanterie, je me doute bien que ce n'est pas pour ça qu'il est ici, mais j'avoue être un peu curieuse de savoir la raison qui a fait venir un sang pur, avec une femme et deux enfants dans un bar miteux de l'allée des Embrumes qu'il avoue lui-même ne pas fréquenter. Poudlard a repris depuis un peu plus d'un mois, ce qui veut dire que ses enfants sont à l'école, je me souviens qu'ils sont plus jeunes que moi, mais il lui reste sa femme, cependant avec les mariages arrangés, c'est une bonne raison de ne pas avoir la volonté de rentrer chez soi. Je ne devrais même pas me poser la question, je suis bien ici pour éviter la famille Lestrange, puisque même après sept ans de vie dans le manoir, je ne suis pas réellement chez moi, mes choix dérangent plus d'une personne, même si Rodolphus et Rabastan semblent plutôt s'en accommoder, puisque nous sommes souvent ensemble lors des raids qu'organise le maître, sur le terrain de la torture et de la souffrance, nous nous comprenons parfaitement du moins avec Rodolphus, comme mes relations avec mon beau-frère sont bonnes tout le temps. Je me rends compte, qu'avec ma petite plaisanterie, s'il me répond sérieusement, je vais être bloquée, ça nous obligera à aborder un sujet personnel, des sujets que je fais toujours en sorte d'éviter avec tous. Si à tout hasard il répond sérieusement, j'inventerais une raison qui ne voudra pas dire, j'ai aucunes envies de passer du temps avec les Lestrange ou j'ai pas de raison d'aller voir mon maître alors je viens boire un verre. Je vais compter sur le fait que je suis un peu chanceuse et qu'il répondra sur le ton de la plaisanterie comme moi, sans satisfaire ma curiosité, mais ce n'est que secondaire quand mes raisons personnelles sont en jeu.
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William A. Lockhart

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeLun 02 Sep 2013, 23:22

Le serveur hoche la tête et s'éloigne pour me chercher ça. Parfait, nous sommes partis pour discuter sérieusement. Autour d'un petit verre c'est encore mieux, ça peut aussi délier les langues... J'attends une expression du visage de la part de Bellatrix pour voir si j'ai bien fait de commander pour elle. Non pas que je pense qu'elle veut être raisonnable sur l'alcool mais peut être qu'elle n'appréciera pas que je paie son verre. Mais rien ne vient, ça n'a pas l'air de la gêner, ne pas ouvrir la bourse ne gêne personne en général. Elle me répond dès que l'homme est assez loin, elle aussi à voix basse. 

« William. C'est toujours un plaisir de vous rencontrer. Il semblerait que les lieux de boissons soient notre lieu de rencontre. Vous savez, le jeu en vaut toujours la chandelle d'une certaine façon, il faut juste jouer avec une bonne tactique, pour ne pas se brûler. N'en concluez pas que je joue ce jeu, les risques et les contraintes sont grands, mais le dénouement l'est aussi, vous ne trouvez pas ? Certains ont la mauvaise tactique et se retrouvent devant vous pour leur jugement, mais d'autres, savent se glisser entre les fils de la toile d'acromentula et échapper à leur poursuivant. Je ne regrette jamais mes choix. »
   
Lieux de boissons, notre endroit? Oui peut être... Les mauvaises langues diront que je finis ma journée dans un pub mais la vérité est que je passe seulement pour me « désaltérer » et l'été, me « rafraîchir ». Je suis d'accord avec elle, on peut jouer sans se brûler ou alors frôler de très près la flamme et se rattraper sur ses deux pieds. La blessure est un avertissement. La capture, la fin de tout. Le dénouement est grand... Eliminer des créatures inutiles qui gênent est une noble cause mais peut être pas dans ces conditions. Se soumettre à quelqu'un au point d'en devenir son brave toutou? Non, jamais. L'idée d'appartenir à une personne me répugne, malgré mes idéaux je ne souhaite pas entrer dans ce petit « jeu » parce qu'on n'en ressort jamais entièrement gagnant. On est lié jusqu'au bout, se défiler c'est signer son arrêt de mort. Je ne serai pas satisfait d'un crime si je n'en suis pas l'auteur. On les appelle mangemorts mais celui qui donne les ordres est le véritable coupable, le mangemort n'est que l'outil de la tuerie. Et la sensation d'être identique à un objet ne me fascine pas. J'ai envoyé des hommes à Azkaban, oui. Certains ont prétendu avoir été manipulé, inconscients de leur actes au moment du délit, qu'ils regrettaient profondément leurs gestes. Qui peut les croire? A t-on des preuves de leur remords? Aucune. On a beau se lamenter, on ne revient jamais en arrière. On condamne les faits, non les pensées.

C'est étrange, d'habitude je resterai indifférent au choix de quelqu'un autre que moi. Qu'est ce que cela fait? Ca ne m'affecte en rien. Alors pourquoi m'intéresser ainsi au cas de Bellatrix? Je cherche à l'aider alors que je sais très bien qu'elle ne tiendra pas compte de mes paroles? Ou alors parce que ce petit rôle de « la voix de la presque raison » me plait? Je ne sais pas. Elle reprend avec une voix plus élevée.

« C'est l'envie de me croiser qui vous a amené ici ? C'est un endroit où l'on peut me voir à une fréquence assez soutenue. »

Je n'en doute pas Madame Lestrange. Il y a peu de femmes qui  se risquerait dans ce style d'endroit et je sais, après avoir discuté plusieurs fois avec Bellatrix, qu'elle n'a pas peur d'une porte qui grince, loin de là. Je suis là parce qu'après une journée des plus barbantes, j'ai envie de m'affaler sur le bar avec quelque chose à boire. En parlant de ça... Le serveur arrive avec deux verres remplis généreusement. C'est en partie pour ça que je viens ici; il y a plus pour moins cher. J'attrape le premier verre que je lui tends et le seond que je porte à mes lèvres. Une gorgée. Silence. Je me décide à lui répondre franchement mais en commençant à donner mon avis sur ses premiers mots, à voix basse.

« Vous faîtes partie des autres si je comprends bien? Vous trouvez que fuir éternellement ce poursuivant est une vie? Un jour, il vous rattrapera, il suffit de peu. Etre traqué comme une bête? Vous penserez à mes conseils quand il sera trop tard. Les choix, on ne fait pas forcément les bons, on s'en rend compte quand on ne peut plus faire marche arrière. C'est dommage que vous ne compreniez pas. »


Je fais une petite pause, reprends mon souffle et ajoute un peu plus fort.

« Je dirai plus du hasard. Je vous avoue, je n'ai pas envie de rentrer chez moi pour lire la gazette. Je préfère sortir un peu après une journée dans un bureau avec des tas de papiers. Et vous, je suppose que Rodolphus ignore que vous êtes une habituée des pubs du coin, vous passez votre journée ici pour l'éviter? »



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Bellatrix Lestrange

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeMar 03 Sep 2013, 16:14

J'ai à peine le temps de finir mes petites réflexions que je le vois ouvrir la bouche pour parler alors je l'écoute avec attention, le fixant, il a toujours des choses intéressantes à me dire, je sens qu'il va encore jouer ma conscience, mais il n'a pas compris que je n'ai pas de conscience.

-Vous faîtes partie des autres si je comprends bien? Vous trouvez que fuir éternellement ce poursuivant est une vie? Un jour, il vous rattrapera, il suffit de peu. Etre traqué comme une bête? Vous penserez à mes conseils quand il sera trop tard. Les choix, on ne fait pas forcément les bons, on s'en rend compte quand on ne peut plus faire marche arrière. C'est dommage que vous ne compreniez pas.

Eh bien voilà, il veut encore jouer ma raison, si ça l'amuse, mais j'aime jouer au chat et à la souris, simplement parce que servir le maître est la meilleure et seule décision que j'ai prise durant ma vie. Une décision prise sans mes parents ou mon mari derrière moi pour choisir pour moi. Être traqué, c'est un grand mot, je ne suis pas encore à proprement parlé traqué, ce qui fait que je suis pas en danger et que Azkaban est encore loin d'être sur la liste de mes demeures. Seulement, je ne vais pas aller lui expliquer une telle chose, c'est un juge, un ennemi s'il apprend que je suis mangemort, de toutes manières, il ne me laisse pas le temps de répondre et reprend la parole après avoir rapidement repris son souffle et en élevant la voix.

-Je dirai plus du hasard. Je vous avoue, je n'ai pas envie de rentrer chez moi pour lire la gazette. Je préfère sortir un peu après une journée dans un bureau avec des tas de papiers. Et vous, je suppose que Rodolphus ignore que vous êtes une habituée des pubs du coin, vous passez votre journée ici pour l'éviter?

Je ricane un peu de la fin de ses paroles, jamais je n'aurais la force de passer toute une journée dans un tel endroit même pour éviter Rodolphus ou plus dangereux pour moi, les aurors. Maintenant qu'il a été honnête, je vais devoir trouver quelques choses, pour expliquer que je suis ici, sans dire que je le fais justement pour éviter mon cher mari, mais les raisons se comptent par milliers, après tout, je suis censée être une bonne femme au foyer, seulement, c'est long les journées d'une femme tout le temps à la maison. Je me dis que je devrais peut-être lui répondre, en commençant pas ce qu'il m'a dit en premier.

-Je ne fais partie d'aucun de ces groupes que vous vous imaginez. Alors disons que je garderais vos paroles dans un coin de ma tête, si un jour, il s'avérait que je fais réellement partie de cette nouvelle bande naissante. Les choix que l'on fait par instinct sont toujours les bons, du moins, c'est ainsi que je le vois, il ne faut pas trop penser pour faire les bons choix.

J'ai parlé très bas, je laisse un moment de silence, inventant rapidement ma prochaine réponse, pour ne pas dire que mon mariage est vraiment une chose horrible à vivre, une fois que tout est vraiment bien en place dans ma tête, je reprends la parole, lui répondant une nouvelle fois.

-Le hasard, pas réellement, puisque vous n'aviez pas envie de rentrer. Je trouve étonnant que votre travail vous fasse venir alors que vous supposez directement ensuite que je viens pour éviter Rodolphus, ne serait ce pas vous plutôt qui éviteriez votre femme ?-je laisse un petit blanc se poser en profitant pour reprendre mon souffle- Rodolphus ne sait peut-être pas que je suis une habituée et je ne l'évite pas, pas réellement du moins, c'est juste que la vie de femme au foyer me met rapidement les nerfs à vif, je ne suis pas faîtes pour rester enfermée dans un manoir. Voilà une chose qui me ferait faire des choix inconsidérées.

Je ne lui mens pas réellement, je ne sais pas ce que Rodolphus sait sur mes habitudes, on sait juste tout les deux, que je ne suis pas une femme qui se laissera commander par son mari, je n'ai qu'une personne qui me donne des ordres à par moi, c'est mon maître. Seulement, j'accepte les ordres de mon maître pour plusieurs raisons simples, il veut les mêmes choses que moi, il comprend ce que je veux et il m'a fait l'honneur de me donner la marque, ce qui est le plus grand honneur qu'on me fera dans ma vie. J'arrête mes réflexions, si je commence à penser à Lui, mon Lord, mon Maître, je sais que mon comportement changera de beaucoup, il me fait ressentir des choses que je ne connais pas et ne connaîtrait jamais face à quelqu'un d'autre. Je me souviens que l'homme à ma gauche pense que je passe mes journées ici, voilà un point à éclaircir, je ne veux pas être vu comme une ivrogne qui va dans les endroits, mal famé pour boire, si j'étais bien ceci, je resterais caché chez moi.

-Habituée, ne veut pas dire que j'y passe mes journées, j'ai mieux à faire de mon temps que de me retrouver dans un endroit sale et mal fréquenté, même si en fin de journée, je ne dis pas non à un petit verre avant de rentrer.

Rentrer, un grand mot, rentrer, puisque le plus souvent, mes journées commencent quand la nuit est tombée, mon maître semble apprécier le coucher du soleil, un moment où il doit être certains que tout ses hommes sont disponibles pour commencer le travail en sa compagnie. Fort heureusement, Lockhart ne peut pas lire dans mon esprit et pensera que mes journées sont réellement finis et que je rentre ensuite chez moi pour dîner la plupart du temps. Je prends une petite gorgée de mon verre, il en faudra plus que deux pour me faire dire des paroles que je regretterais, mais je préfère être prévoyante. Je regarde un peu au tour de moi, les hommes sont vraiment tous les mêmes quand on les met en groupe autour d'une boisson, c'est amusant, même si je ne peux pas juger de ce que donneraient des femmes autour d'une table avec une bouteille de Whisky pur feu, peut-être qu'elle agiraient comme ces hommes dont les groupes se ressemblent tous. Je retourne à mon verre, je contemple mon verre plein, on peut pas dire qu'il est propre, mais bien plus que dans certains autres bars que j'ai fréquenté.
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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 08 Sep 2013, 21:52

Décidément, elle me plait cette conversation, elle est très intéressante. Mais elle a l'air d'en avoir assez que je me répète sans cesse. Combien faudrait-il d'avertissements à Bellatrix pour se rendre compte que s'approcher de trop près, se laisser fasciner et glisser dans petit à petit dans l'ombre, dans quelque chose de malsain et violent n'est pas conseillé du tout? Est-ce déjà fait? Je n'en sais rien, j'essaie juste de l'aider, peut être que c'est Rodolphus qui l'incite à basculer de ce côté... Je le répète, je n'en sais rien. Elle réplique après un petit temps certainement de réflexion. Ton bas que je trouve un brin plus sec que tous ceux qu'elle a employé depuis le début de notre rencontre. Son verre est encore aux trois quarts plein. Le mien à moitié vide.

« Je ne fais partie d'aucun de ces groupes que vous vous imaginez. Alors disons que je garderais vos paroles dans un coin de ma tête, si un jour, il s'avérait que je fais réellement partie de cette nouvelle bande naissante. Les choix que l'on fait par instinct sont toujours les bons, du moins, c'est ainsi que je le vois, il ne faut pas trop penser pour faire les bons choix. »

Je n'imagine pas grand chose de ces groupes. Des gens avec des idéaux qu'ils veulent imposer par la force, la brutalité et le sang. Tu plies comme le roseau ou tu casses comme le chêne. Je prends ça comme un « sujet clos. tu m'embêtes là. » je suis sûr que s'y j'étais à sa place, je ressentirai quelque chose comme de de l'impatience, de l'énervement et beaucoup d'agacement. C'est vrai, on tourne en rond. Comme un fauve dans sa cage, il arpente les murs de sa prison, se frottant aux barreaux en espérant les user. Ca me fait penser à mon chat Lucky. Cette boule de poils raffole des caresses, il adore qu'on le cajole, qu'on lui gratte derrière la tête doucement en murmurant son petit nom... mais au bout d'un moment, il vous repousse avec la patte, il est capable de sortir les griffes et même de cracher. Lorsqu'il a sa dose de câlins, il le fait bien savoir. J'ai l'impression qu'il se passe la même chose avec Bellatrix. Après avoir eu assez de blabla raisonnable, elle stop quand ça ne l'intéresse plus ou alors qu'elle en a assez de jouer la comédie. On pourrait continuer combien de temps comme ça? On y sera encore demain et Katerina se demandera où j'ai passé la nuit. Quoique, remarquera t-elle mon absence? Peut être. Les meilleurs choix, ceux que l'on prend à l'arrache, sans réfléchir, jouer au pile ou face... Non, moi je n'y crois pas. Ça a toujours ceux que j'ai regretté amèrement par la suite. J'aurais du un peu plus songer à ce que prendre Anastasia à ma charge m'apporterait vraiment. Je le vois aujourd'hui, pas tellement de choses... Lier les Croupton aux Lockhart... On me parle plus d'elle que de Gilderoy, ce qui me « hérisse le poil » pour continuer avec les félins. « votre aînée est en septième année non? On m'a dit qu'elle étaut préfète en chef et brillante, je suis content pour vous! et patati et patata... et blablabla... » et ils ont tendance à oublier Gilderoy qui est lui, bien moins studieux je suis forcé de le reconnaître. Maintenant je réfléchis mûrement à mes actes qui ont de l'importance à long terme. Imaginez, c'est comme signer un contrat sans l'avoir lu, en peut être même pire. Les conséquences peuvent être horriblement désastreuses et ce, pour un banal et stupide coup de tête. Elle marque une pause tandis que je cogite. Les gens sont de nos jours, de plus en plus fourbes. Alors dissimuler derrière de jolis mots plaisants leurs véritables intentions, ils en sont plus que capables. Il faut se méfier et bien méditer ses gestes car ça ne pardonne pas. 

« Le hasard, pas réellement, puisque vous n'aviez pas envie de rentrer. Je trouve étonnant que votre travail vous fasse venir alors que vous supposez directement ensuite que je viens pour éviter Rodolphus, ne serait ce pas vous plutôt qui éviteriez votre femme ?-je laisse un petit blanc se poser en profitant pour reprendre mon souffle- Rodolphus ne sait peut-être pas que je suis une habituée et je ne l'évite pas, pas réellement du moins, c'est juste que la vie de femme au foyer me met rapidement les nerfs à vif, je ne suis pas faîte pour rester enfermée dans un manoir. Voilà une chose qui me ferait faire des choix inconsidérées. »

Elle me trouve étonnant? J'aurai dis fanstastique, fabuleux! Non, plus sérieusement... Mon travail ne m'oblige pas, à traînailler dans un pub miteux. Il y a quelques instants c'est moi qui la questionnait... Elle a habilement interverti les rôles en deux trois mots. Eviter Katerina, moi? En même temps, qu'est-ce que j'ai à lui dire le soir? Franchement, si nous devions récapituler nos journées, elles se ressembleraient toutes. Au tout début, alors que notre mariage était encore frais, -que nous ne nous connaissions pas personnellement à vrai dire- nous discutions un peu de nous. Mon travail au ministère aucune la majorité de ma journée et c'est très souvent répétitif. Soit c'est des mètres de parchemin à lire, des lettres à envoyer, rédiger des textes, fixer les horaires des audiences ou des  procès. Elle fera semblant de me comprendre ou ne m'écoutera qu'à moitié et je ferai pareil. Alors à quoi bon...
Je n'ai rien à dire pour le moment, elle attend certainement une réponse de ma part, est-ce que j'évite ma femme..? Moi même je ne sais pas. Je déguise cette vérité avec diverses raisons, je me trouve des excuses pour tarder encore plus mais que se passera t-il que je les aurai toutes écoulées? C'est à ce moment que je me rendrai compte. Tout ceci est encore loin de toute façon, inutile de s'encombrer l'esprit. Je m'acharne à donner une image des plus parfaites de ma famille aux yeux de tous, les Lockhart sont une lignée de sangs purs qui n'ont rien à se reprocher, pourtant je fuis ma femme à la première occasion valable que je déniche... je ne suis pas un bon mari et encore moins un père idéal pour elle mais ça, c'est franchement moins grave et ce n'est pas ce qui me préoccupe. La vie de femme au foyer ne lui convient pas? Flâner tous les jours, ne pas à avoir à se lever pour aller travailler toute la journée sans avoir à s'occuper des tâches ingrates comme le ménage et la cuisine, l'Elfe est là pour ça. Par contre, je ne troquerai jamais ma vie avec celle de Katerina, je ne supporte pas l'inactivité ou du moins le sentiment d'inutilité, de vivre pour vivre et non de faire avancer les choses. « Rétablir la justice est ma mission! » je devrai inclure ça dans un discours tiens... En ajoutant un ton assuré tout en brandissant haut le poing avec un regard brillant de conviction, vous ne pourrez trouver plus convainquant.

« Habituée, ne veut pas dire que j'y passe mes journées, j'ai mieux à faire de mon temps que de me retrouver dans un endroit sale et mal fréquenté, même si en fin de journée, je ne dis pas non à un petit verre avant de rentrer. »

Et que faîtes-vous de ce temps? Vous vous occupez en comptant sagement les moutons blancs et en regardant les nuages défiler dans le ciel en cherchant à quelle forme ils peuvent ressembler? Ou alors vous sortez une boîte de crayons de couleur pour dessiner une licorne sous un arc-en-ciel? Je ne pense pas... Je me rends alors compte que depuis toute à l'heure, je trempe mes lèvres dans le whiskysans en voire une seule goutte. Je suis vraiment perdu dans mes pensées. Nous parlions toujours des choix et de leur incidence... J'essaie de clore le sujet sur un ton neutre et à voix haute. Elle ne veut pas que je souffle la raison, tant pis, mais je ne lâcherai pas prise, pas si facilement.

« C'est comme vous voulez, j'espère juste qu'on ne se recroisera pas au ministère pour en reparler. Je n'ai franchement pas envie d'avoir à faire ça et de vous savoir là bas, il fait froid... »

Comprendra t-elle cela? Je n'évoquerai pas Azkaban si fort, on attirerait l'attention et un de nous se sentira obligé de prendre congé. Sa première question parlait de ma relation avec Katerina, ou plutôt une espèce d'accusation. En y pensant, sur le coup, je réponds vivement. Je veux que ce soit clair, je ne l'évite pas. Ou alors je le prétends. Je reprends à voix basse.

« Je suppose que vous avez raison. J'aime moi aussi faire un tour avant de rentrer mais je ne tarde pas trop, j'imagine qu'elle tient à moi, un minimum tout de même! Au début, il faut vivre avec un autre et il est normal que l'adaptation puisse durer un petit bout de temps. J'aime Katerina désormais, il faut simplement accepter l'union pour apprécier la personne. Vous verrez avec Rodolphus... Il faut laisser du temps au temps... Mensonge, ce n'est que de la bonne entente, de l'amitié qui nous lie. Relations cordiales, elle veille elle aussi à ce visage de famille parfaite, je ne demande pas plus. Pause. Je bois une gorgée, pose le verre sur la table et souri. Katerina est née Greengrass. Vous connaissez les Greengrass je suppose? Qui ne les connait pas me direz vous..! Une famille sorcière de sangs purs réputée n'est ce pas! Sinon, vous avez forcément feuilleté la gazette depuis quelques jours, ou alors jeté un coup d'oeil aux tout nouveaux décrets; ils sont parus il y a peu. Quel est votre opinion sur les mesures de sécurité misent en place pour notre bien à nous, sangs purs irréprochables? Monsieur Scrooge fait enfin bouger les choses positivement, je le soutiens entièrement dans ce projet anti - sangs de bourbe, ou nuisibles, comme vous souhaitez. Voilà une action qui ne va, hélas pas purifier complètement le monde magique mais au moins restreindre le contact trop proche avec ses saletés de moldus. Je termine d'une traite mon verre et passe le bout de ma langue sur mes lèvres pour récupérer les dernières gouttes. Vous reprendrez bien un petit verre, pour m'accompagner n'est ce pas? »

Sans attendre, je me retourne et cherche le serveur des yeux, il lève les yeux d'un calepin et je lui montre le nombre deux avec mes doigts en prononçant sans bruit « la même chose ».
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Bellatrix Lestrange

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeLun 09 Sep 2013, 08:59

William semble assez pensif, je me demande bien si l'une de mes parole à fait mouche dans sa tête ou si simplement, il a d'autres problèmes en tête, du genre qui ne me regardent pas. Je ramène mon verre à mes lèvres, avalant une petite gorgée pour me désaltéré, je plonge mes yeux noir dans le liquide ambré, mais je n'ai pas le temps de penser plus avant, puisque mon voisin reprend la parole.

-C'est comme vous voulez, j'espère juste qu'on ne se recroisera pas au ministère pour en reparler. Je n'ai franchement pas envie d'avoir à faire ça et de vous savoir là bas, il fait froid...

Je ne peux m'empêcher de ricaner à ces paroles, il ne me croisera jamais dans les couloirs du ministère, pas aux mains des aurors en tout cas, je ne suis pas de ceux qui ne font pas attention à leur fait et geste, non, j'ai toujours un œil dans mon dos, où quelqu'un qui est plus en arrière que moi, qui prendra les coups par derrière pour moi. J'aime bien sa façon d'aborder le sujet d'Azkaban, mais ce qui me gêne dans ses paroles, c'est qu'il dit qu'il ne voudrait pas me savoir entre les murs de la prison. Est ce une simple marque de fraternité entre sang pur ou une expression cachant autre chose derrière, après tout, nos conversations ont toujours été agréable, en dépit du fait que pour lui je suis le mal et que pour moi, il fait parti des personnes à éviter à tout prix. Une chance que personne ne nous a jamais remarqué ensemble, je passerais pour une traîtresse, ce que je ne suis et ne serais jamais même si je parle avec un juge, pour moi, c'est avant tout un sang pur que j'ai rencontré avant de prendre la marque et avec qui je m'entends bien, avec qui j'aime converser. Je laisse mon regard se promener dans la salle, mais je ne regarde pas réellement à un endroit particulier, je ne vois même pas réellement, du moins jusqu'à ce que mes yeux se posent dans un coin de la salle et tombent sur le regard de Rabastan, il est accompagné de ses amis de Poudlard. Je le regarde assez longtemps, pour être certaine qu'il n'ira rien dire, il hoche la tête de façon minime, ce qui me rassure, c'est notre code, il traîne aussi souvent que moi dans le coin, alors c'est devenu pour nous un jeu de taire les relations et les faits et gestes de l'autre aux autres Lestrange. Mes yeux glissent une nouvelle fois sur mon verre, je regarde le liquide ambré comme s'il allait me parler, comme si c'était avec lui que j'avais une conversation depuis l'arrivée du juge. Je finis par boire une autre gorgée, si j'ai trop bu ce soir en rentrant, personne ne le remarquera, j'irais sûrement m'enfermer dans ma chambre comme tout les soirs, pour éviter une conversation d'un ennui mortel avec mon mari, si bien sûr, il est là et réveillé quand je rentrerais. Je suis sortie de mes pensées par William, qui reprend d'une voix basse, je m'attends déjà au pire.

-Je suppose que vous avez raison. J'aime moi aussi faire un tour avant de rentrer mais je ne tarde pas trop, j'imagine qu'elle tient à moi, un minimum tout de même! Au début, il faut vivre avec un autre et il est normal que l'adaptation puisse durer un petit bout de temps. J'aime Katerina désormais, il faut simplement accepter l'union pour apprécier la personne. Vous verrez avec Rodolphus... Il faut laisser du temps au temps..

Que de belles paroles, mais j'ai du mal à y croire, j'ai vu mes parents ne faire d'effort l'un avec l'autre que pour tenter à deux reprises après moi de faire un héritier, mais il faut croire que l'échec de leur mariage n'était qu'une mise en bouche pour l'échec des enfants. Et il veut me faire croire que lui a réussi à aimer sa femme, c'est utopique, à mes yeux du moins, je ne crois pas à l'amour, encore moins entre deux personnes qu'on force à vivre ensemble. Mes petites réflexions n'ont durée que quelques secondes, mais j'en suis sortie quand il reprend.

-Katerina est née Greengrass. Vous connaissez les Greengrass je suppose? Qui ne les connait pas me direz vous..! Une famille sorcière de sangs purs réputée n'est ce pas! Sinon, vous avez forcément feuilleté la gazette depuis quelques jours, ou alors jeté un coup d'oeil aux tout nouveaux décrets; ils sont parus il y a peu. Quel est votre opinion sur les mesures de sécurité misent en place pour notre bien à nous, sangs purs irréprochables? Monsieur Scrooge fait enfin bouger les choses positivement, je le soutiens entièrement dans ce projet anti - sangs de bourbe, ou nuisibles, comme vous souhaitez. Voilà une action qui ne va, hélas pas purifier complètement le monde magique mais au moins restreindre le contact trop proche avec ses saletés de moldus.

Un changement de sujet habile, me conduisant sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur, la supériorité des sangs purs, puisque les nouveaux décrets proclament ceci, cependant, l'action me semble vraiment mince face aux actions de mon maître, qui lui, veut les éliminer complètement, pas juste restreindre les contacts, il fait en sorte que nous dominions le monde, nous les seuls hommes méritant de vivre sur cette terre, les hommes supérieurs, les sorciers, les sorciers les vrais, pas cette vermine que sont les sangs de bourbe. Je suis une nouvelle fois coupé dans mes pensées quand il me demande.

-Vous reprendrez bien un petit verre, pour m'accompagner n'est ce pas?

S'il invite, je ne vais pas dire non, surtout que je ne veux pas refuser, je ne veux pas signer la fin de cette conversation, qui me satisfait, me changeant de mes conversations avec les autres. Lorsque je hoche la tête pour accepter, il est déjà en train de passer la commande pour deux, je regarde mon verre encore à moitié plein, je le prends entre deux doigts et le soulève jusqu'à mes lèvres, ne le vidant pas, il m'en reste toujours un peu, que je viderais à l'arrivée de son remplaçant. Je me tourne complètement vers l'homme à qui je parle depuis un moment.

-Il vous arrive d'attendre une réponse, avant de prendre la décision.

Mon ton est cassant, j'ai horreur qu'on prenne les décisions à ma place et j'espère m'être bien fait comprendre, il est peut-être mon aîné, un sang pur, mais ça ne lui donne pas de droit sur moi, même mon mari ne se permettrait pas de faire une telle chose sous peine de me voir le remettre très froidement en place, qu'on soit seul ou avec des gens autour, je n'ai pas honte. Lorsque le verre arrive, je vide mon verre, avant de le poser à côté de son double plein, le serveur reprend nos verres vides et je fais tourner mon verre qui est vraiment sale, pour le coup, je trouve un endroit semblant propre sur le contour, j'ai trouvé l'endroit où je vais boire.

-J'accepte volontiers.

Je lâche avec ironie, avant de penser à la réponse que je peux lui donner à ses paroles. L'envie est présente de le mettre un peu plus en boite pour la façon dont il a parlé de la famille Greengrass, la vantant presque, alors que pour moi, comparé aux Black et Malefoy, elle me semble bien moins reconnu, même si la pureté de sang est là, les Greengrass ont le bras moins long, que ma famille et la famille de mon beau-frère. Je laisse mes pensées de côté, sa remarque sur Azkaban ne mérite aucune réponse de ma part, se serait me dévoiler un peu trop à mon goût que de répondre. Je me décide à voir si lui même croit en ses mots, concernant l'amour qu'il a développé pour sa femme, parce que je n'y crois que très moyennement.

-Je ne crois pas que deux inconnus peuvent ressentir des sentiments amoureux - c'est avec difficulté que le mot passe mes lèvres- qu'importe le temps qui passe, des relations proches, amicales, à la rigueur, mais ce que vous me dites là, c'est imaginaire. En outre, ce qu'il se passe dans ma vie privée et conjugale, ne vous concerne en rien, Monsieur Lockhart.

J'ai intentionnellement utilisé son nom et le titre monsieur pour mettre de la distance entre nous, ma manière de lui signifier que ma vie privée n'a pas besoin de lui être confié. Surtout qu'il serait malvenu que moi, une femme confie ma vie privée à un homme et très loin de ma personnalité, même ma sœur n'en sait rien, alors un parfait inconnu n'a pas sa place dans ma vie de couple, si vie de couple est le mot juste pour la relation qui existe réellement entre Rodolphus et moi. Je suis bien heureuse que nous ne parlions tout deux qu'à voix basse, je m'imagine mal quelqu'un me rapportant un jour cette conversation en présence d'un tiers. Je me décide à poursuivre ma réponse, sans vraiment savoir où elle me mènera.

-Les Greengrass, oui, un sang pur connaît les Greengrass, mais n'élevez pas trop haut le nom de jeunesse de votre femme, pas devant une Black.

Je le vois bien être des gens qui me disent que je suis désormais une Lestrange et non plus une Black, mais je sais que jusqu'à ma mort, je serais toujours une Black et même plus qu'une Lestrange. Je suis née Black et j'en suis fière. Je me remémore ensuite ses paroles, il a enchaîné sur les nouvelles de la gazette, je les ai lu, en même temps au petit déjeuner, je me divertie en la lisant.

-La gazette, bien sur, je la lis, j'ai amplement le temps de le faire. Ces nouvelles mesures sont satisfaisantes, mais loin d'être parfaite. Restreindre les contacts avec le moldus et les sangs de bourbe ne sera pas une solution fiable sur du long terme, il suffit d'un changement de ministre et que l'on tombe par malheur sur quelqu'un ne comprenant pas notre supériorité en tant que sang pur très respectables qui abolirait ces nouvelles mesures. De plus, il y en a qui ont mis en place des solutions bien plus radicales qui permettraient de rendre à notre monde sa grandeur. Les avancées du ministère sont toutes petites comparés à ce qui est déjà en marche d'un autre côté.

J'ai dû faire un effort considérable pour ne pas dire vermine en parlant des moldus, une parole qui m'aurait dévoilés, j'ai aussi du contrôler mon engagement quand j'ai parlé des actions de mon maître, en contrôlant surtout mes yeux, qui je le sais sont toujours brillant d'une étincelle de bonheur pur quand je parle de ce qu'Il fait, de ce que je fais pour qu'Il nous ramène à notre plein pouvoir. Mon ton a été changeant dans mes paroles, haineux quand je parlais de la vermine et des larves qu'ils engendrent, presque fasciné quand je parlais de mon maître, enjoué même, c'est plus fort que moi, même en pensant à lui, je sens tout mon corps frissonner d'envie de le voir, de recevoir des ordres et cette sensation de chaleur qui me prend toujours et que je m'interdis de définir.
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William A. Lockhart

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MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 13 Oct 2013, 17:16

« Il vous arrive d'attendre une réponse, avant de prendre la décision. » Jeta t-elle.

Irritée, il semblerait bien que de ne pas attendre son avis a l'air de la froisser. J'étais certain qu'elle opinerait rapidement, j'essayai de gagner du temps. Oh là là, déjà au troisième verre en même pas une demie heure... Tant pis, la journée a été harassante, je mérite de me faire plaisir. « J'accepte volontiers. » Elle ajouta sur un ton bien que j'aimerai qualifier de doux mais ça ressemble plus à une conclusion moqueuse, comme si nous jouions à un jeu dont elle viendrait d'emporter une manche. Je préfère ne pas réagir et la laisser dans cet état de semi euphorie, les petits piques comme ça, moi je les ignore royalement, elles n'en valent vraiment pas la peine... Les mariages arrangés existent pour une bonne raison; faire perdurer le monde grâce à de véritables sorciers de sangs purs, rien à voir avec cette classe bien moins glorieuse des sangs mêlés! Ne parlons même pas des nés moldus, ces gens là sont en tout inférieur aux porteurs de baguettes. Ce sont des ordures, de sales erreurs de la nature, comment un être aussi faible comme un moldu pourrait être à l'origine d'un sorcier? Pardon, sang de bourbe. Comment peut-on prétendre au titre de sorcier quand un sang aussi impur coule dans vos veines? Avec une ascendance si minable? Cela m'écoeure mais heureusement, le gouvernement se reprend enfin. Bellatrix continua sur sa lancée.

« Je ne crois pas que deux inconnus peuvent ressentir des sentiments amoureux ... qu'importe le temps qui passe, des relations proches, amicales, à la rigueur, mais ce que vous me dites là, c'est imaginaire. En outre, ce qu'il se passe dans ma vie privée et conjugale, ne vous concerne en rien, Monsieur Lockhart. »

L'amour n'est qu'illusion selon elle. Oh, très bien. Nos opinions sont biens différents ce qui me fait rire intérieurement. Sang pure qui ne croit pas à une telle relation. C'est peut être son mariage arrangé qui la fait croire ça... Eh bien, je ne le saurai jamais puisqu'elle termine en interdisant une conversation sur son couple. Tiendrait-elle à garder des informations? Moi, à sa place, j'aurai évité ce sujet, direct. A mon avis, il est possible d'aimer. A trop aimer on est vite déçu aussi...

« Les Greengrass, oui, un sang pur connaît les Greengrass, mais n'élevez pas trop haut le nom de jeunesse de votre femme, pas devant une Black. »

Elle appuie sur le Black. Elle en sera toujours une, c'est dans le sang et ça se sent. Fière de l'être, l'assurance et l'aisance lorsqu'elle ouvre la bouche et sa gestuelle est à la fois négligée et délicate, la grâce du sang pur...

« La gazette, bien sur, je la lis, j'ai amplement le temps de le faire. Ces nouvelles mesures sont satisfaisantes, mais loin d'être parfaite. Restreindre les contacts avec le moldus et les sangs de bourbe ne sera pas une solution fiable sur du long terme, il suffit d'un changement de ministre et que l'on tombe par malheur sur quelqu'un ne comprenant pas notre supériorité en tant que sang pur très respectables qui abolirait ces nouvelles mesures. De plus, il y en a qui ont mis en place des solutions bien plus radicales qui permettraient de rendre à notre monde sa grandeur. Les avancées du ministère sont toutes petites comparés à ce qui est déjà en marche d'un autre côté. »

Le sang pur, heureusement que le ministre de la magie Monsieur Scrooge le reconnaît. La classe supérieure a été bien trop mise à l'écart, c'est une erreur horriblement fâcheuse mais bon... Sans imbéciles il n'y aurait pas de personnes comme moi, intelligentes... Ahah. Précipitamment, je l'interroge. Dans ma voix on entend la curiosité. Trop présente, mal dissimulée. Tant pis.

« Quelle marche? Parlez moi de ça, le sujet semble bien plus intéressant, non? Vous paraissez vous y connaître en la matière! »
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Bellatrix Lestrange

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 20 Oct 2013, 10:16

-Quelle marche? Parlez moi de ça, le sujet semble bien plus intéressant, non? Vous paraissez vous y connaître en la matière!

Voilà qu'il voulait jouer avec moi, en me parlant de ça, des mangemorts, en faisant comme s'il n'en savait rien, si ça pouvait l'amuser de jouer ainsi, je ferais de même. Mon instinct ne m'incite pas à parler avec un juge des plans de mon maître ou même de ce qu'il fait, mais je sais que me taire, reviendrait à dire que je suis des leurs et pour le moment, personne ne semble réellement au courant, alors autant les utiliser, gardant mon nom propre durant quelques temps encore, tout du moins, je l'espère. Assez pensée à ma sécurité, que puis je répondre à ça sans me trahir, voilà le plus dur, la cause me tient trop à cœur pour que j'y mette pas de la conviction et même plus de sentiment, dont mon engagement passionné.

Prenons les choses dans l'ordre, alors en commençant par parler des démarches en cours, mais que dire, c'est simplement mettre notre monde en valeur pour ce qu'il est, avec les seules personnes qui méritent vraiment de le contrôler mises en avant et quelques petits sangs-mêlés qui regrettent de n'être pas ce que je suis, de ne pas avoir ma belle et grande lignée pure derrière eux. Il est de notoriété publique que les Black ne sont pas les premiers partisans des sangs-impurs quel qu'ils soient et que nous apprécions particulièrement la magie noire, alors rien d'étonnant que je sois au fait de ce qu'il se passe dans l'ombre, je reste une Black, ce qui n'aura rien d'étonnant et mes ancêtres ont bien montrés que nous avons des valeurs très ancrées, reniant tout ceux allant contre ces valeurs, alors autant jouer sur ce front.

-Je parle de la marche qui défends notre supériorité corps et âme, celle qui se fiche des lois qui sont contre elle, parce qu'ils sont persuadés d'agir pour la meilleure des causes. Et je dois dire, que leur cause, je la défends. Vous n'êtes pas sans ignorer que les Black ont toujours fait tout ce qui leur était possible pour être pur, sans dépasser les lois, bien entendu, du moins sur les grandes lignes. Cette marche en place, fait justement ce que les Black ne font pas, comme beaucoup de sang-pur, ils se débarrassent de tout ses membres impurs qui peuplent notre monde de façon définitive à ce que j'ai ouïe dire.

Je sais que je suis peut-être allé trop loin, mais ma passion pour mon maître et ses idéaux fait que j'ai toujours envie de convertir toutes les personnes possibles à sa cause, même les juges du magenmagot me semble très intéressant. Ce doit être l'expression de ma folie, puisque tout le monde dit que je suis folle, mais que puis je y faire, c'est une part de moi et une part de moi que j'aime et chérie autant que beaucoup d'autres, comme mes capacités en magie noire. Je me demande même si la folie n'est pas une bonne chose, je fais toutes les choses sans réfléchir, me laissant guidés par mes envies. Je lève mon verre à mes lèvres, j'humecte avant de prendre une gorgée, que je garde en bouche un instant, pour me désaltérer, avant de l'avaler. Je me dis que je devrais lui répondre un peu plus, le sujet m'est réellement intéressant, mais l'est il réellement pour lui ou cherche-t-il simplement des informations sur moi et les autres, je ne sais pas trop. Il me semble très clair, que jamais il ne sera des nôtres, mais sera-t-il le genre d'homme à cacher les membres de mon groupe à ses camarades par idéaux identiques, j'en doute franchement. Je me lance sur une chose parfaitement irréfléchie, tout à mon image.

-C'est un sujet plus qu'intéressant, mais qu'en pensez vous, vous de cette marche ? Vous devez bien avoir un avis la dessus, puisque c'est dans vos attributions de faire appliquer les lois, n'est ce pas ? Vous pourrez me parler en connaissance de cause, mais moi, je ne suis qu'un point de vue extérieur à la situation, qui ne voit que ce qui est laissé à vu et à su de tous, bien moins documenté que le ministère.

Je me demande bien pourquoi j'ai fait un tel discours, mais après tout, je ne vais pas chercher, je m'en contre fou, c'est bien et sans aucune réelle opinion sur le sujet en lui même, puisque mon opinion, je l'ai déjà donné plus haut en me disant pour. Seulement, je dois avouer que la conversation va finir par me lasser, s'il continue à ne se borner que sur ce sujet, bientôt, les clients vont commencer à parler, sans même faire attention à leur parole, laisser sortir des informations que tous les clients réguliers ont l'habitude d'apprendre. Les mangemorts, leurs amis ou même les gens qu'ils sont en train de convertir à la cause ne s'empêchent pas de boire, surtout pas dans un lieux de boisson comme un bar, mais quand les langues se délient, c'est là que tout le problème commence. C'est aussi là que mes problèmes peuvent commencer si William Lockhart se trouve toujours là et qu'on parle trop de mangemort, si on va cité des noms. Même si je ne suis personnellement impliqué avec personne, je reste une des figure les plus vues aux réunions. Voilà qui me donne une idée, les langues se délient, eh bien, c'est une bonne raison qui fait que je suis au fait de tout ce qu'il se passe, finalement, mes réflexions peuvent servir, même les plus idiotes.

-Ici, vous savez, il n'est pas complexe de se tenir aux faits. L'alcool fait parler et qu'importe le bar où vous vous trouvez, mais dans le coin, c'est la marche le sujet principal. À croire que certains n'ont pas peur des représailles. Enfin, pour ma part, je n'ai aucun soucis, j'écoute, je ne parle que peu, sauf lorsque je crois des connaissances, à qui parler me semble utile.

Je me rendais bien compte que je venais de lui dire qu'il m'était utile, c'était le cas, je voulais savoir où je mettais les pieds et sa présence m'est plaisante, je dois bien l'avouer. Il est assez sympathique dans son genre, même s'il m'exaspère avec sa manie de commander pour moi, s'il paye, je ne vais pas m'en plaindre, s'il ne le fait pas, ça ne me tuera pas plus. Je le regarde un instant, je me demande comment il est possible qu'on arrive à se parler, le sang n'est pas une raison valable et quand il apprendra la vérité, il me chassera, je le sais, à ses questions sur les plans de mon maître. Je sais que je ne devrais pas rester là à boire un verre avec lui, je dois vraiment arrêter de penser qu'il pourrait apprendre des choses compromettante sur mes engagements. Je prends mon verre et je l'amène à mes lèvres, puis j'avale une gorgée, je le repose sur le bar en le fixant le liquide claquant contre les parois en verre comme des vagues. Je relève les yeux, fixant les étagères pleines de bouteille en face de moi, je laisse mes yeux glisser le long de la longue étagère pleine de toile d'araignée. Je baisse les yeux sur le bar une nouvelle fois, je n'ai rien de plus à dire pour le moment, je vais attendre de voir ce que William a à dire. Pour savoir ce qu'il pense de mes paroles et savoir comment orienter la conversation par la suite, mais j'ajoute.

-Vous savez, d'ici quelques minutes, vous allez en apprendre sur la marche, ils seront bientôt tous assez euphorique pour parler sans réfléchir.
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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeLun 24 Fév 2014, 20:48

Je ne fais plus attention à la femme, je ne m'y intéresse plus. Pourtant, c'est moi qui ait lancé le sujet de la Marche. J'ai remarqué une petite écharde dans le bois du comptoir et depuis, j'essaie de la sortir complètement, à l'aide de mes ongles. Mais je n'y arrive pas, mes doigts heurtent la table toujours à côté. Je l'écoute d'une oreille distraite, je retiens deux trois informations. Le ministère qui en sait plus qu'elle, que je suis plus au courant parce que je traite ça tous les jours... Ça me gave parfois, je vous l'avoue ! Elle me dit que cette marche est un sujet principal dans le coin, mais il faut dire que ce n'est pas un endroit de lumières. Plutôt de vieux ratés. Utile... Parler avec des connaissances utiles... j'en fais partie ? Bien sûr que lui, elle discute avec moi depuis un bon bout de temps, parce que c'est moi qui paie... Je la vois porter le verre à ses lèvres une énième fois. Elle supporte bien ça. Elle doit être habituée aux bons vins, la famille Black a sûrement une cave immense regorgeant de bouteilles raffinées aussi fortes. Je commence sérieusement à me sentir mal, pataud... ou je le pressens. Je lève les yeux quand elle reprend la parole. L'écharde est entrée dans mon doigt. Je grimace.

« Vous savez, d'ici quelques minutes, vous allez en apprendre sur la marche, ils seront bientôt tous assez euphorique pour parler sans réfléchir. »

Je souris. Je m'en fiche de la marche, elle m'a dit un peu plus tôt qu'elle s'y intéresse, soit disant par pur intérêt, une question de sang, de rang et d'impurs à supprimer. J'adhère à toutes les idées, mais elle ne m'en dit pas suffisamment... Je sais ce que je vais lui répondre, même si ce que je vais dire est largement prévisible. Même si je préfère les remarques bien placées, je n'ai plus que ça à dire... Le ton flatteur, je souffle, sur le ton de la confidence, alors que ce n'en est pas une.

« C'est que je préfère m'adresser à des personnes censées, pas ces... vous voyez ce que je veux dire. Et cette marche, vous savez forcément par qui elle est menée, vous vous êtes renseignée, ne me mentez pas. Je vous suis dans vos idées mais je ne sais pas à quelle porte toquer, vous comprenez ...? Oh, je sais que je vous énerve, nous tournons autour du pot depuis trop longtemps... » Et j'ajoute, plus bas. Je plisse les yeux. Pas à cause de la lumière -il n'y en a presque pas...- « Soyez prudente Bellatrix, si vous êtes engagée, le ministère se mettra bientôt en chasse... Et ce n'est pas par faute de temps ou preuve de lâcheté que je ne m'engage pas pleinement, même si j'approuve tout cela. C'est bien trop risqué, le ministère... Si j'avais la possibilité de me joindre à cette... marche, nous serions du même côté, mais garder un masque de plus... Je crois que j'en ai déjà trop fait...»

Je laisse quelques secondes de silence pour le suspens et jette un coup d'oeil discret à ma montre. Je suis là depuis plus d'une heure ! Le temps passe si vite !

(Excuse moi pour mon immense retard et la chose que j'ai pondu... J'avais pas d'inspiration ce soir  [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} 68379  [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} 68379 )
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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeVen 20 Juin 2014, 08:06

Je vois une légère grimace passer sur son visage alors que je lui parle, puis il se met à sourire, je trouve que ça ne présage rien de bon, les sangs-purs ne sourient pas par simple plaisir, mais parce qu'ils ont des choses en tête. Quels idées peuvent lui passer par l'esprit maintenant, je ne le sais pas, mais ça n'a rien de rassurant pour moi. J'aime en général jouer au jeu du chat et de la souris, mais avec lui, rien n'est réellement certains, ses paroles disent une chose, mais son poste me dit l'inverse. J'ai bel et bien l'impression qu'il me dit ce que j'ai envie d'entendre, j'ai appris à les reconnaître, à Poudlard, les gens faisaient toujours au mieux pour aller dans mon sang, pour éviter que je ne m'énerve de trop, mais nos rencontres à lui et moi, sont toujours entre l'amical et la méfiance. Je le fixe toujours, faisant pensivement taper mes ongles sur le bar en bois, comme pour montrer une perte de patience et c'est bien le cas, la patience c'est pas mon fort et là, nous tournons beaucoup trop autour du pot, il se décide à me répondre.

-C'est que je préfère m'adresser à des personnes censées, pas ces... vous voyez ce que je veux dire. Et cette marche, vous savez forcément par qui elle est menée, vous vous êtes renseignée, ne me mentez pas. Je vous suis dans vos idées mais je ne sais pas à quelle porte toquer, vous comprenez ...? Oh, je sais que je vous énerve, nous tournons autour du pot depuis trop longtemps... Il se met ensuite à parler plus bas, il plisse les yeux et je me retiens de renifler de dédain face à ce geste inutile.Soyez prudente Bellatrix, si vous êtes engagée, le ministère se mettra bientôt en chasse... Et ce n'est pas par faute de temps ou preuve de lâcheté que je ne m'engage pas pleinement, même si j'approuve tout cela. C'est bien trop risqué, le ministère... Si j'avais la possibilité de me joindre à cette... marche, nous serions du même côté, mais garder un masque de plus... Je crois que j'en ai déjà trop fait...

Ses paroles font échos en moi, puisqu'il a bien raison de ne pas vouloir écouter le babillage des ivrognes du coin, c'était pour moi l'occasion d'éloigner son attention de moi et de mes propres allégeances. Que je sache que je sache par qui elle est menée est une chose, que je le révèle est inconcevable, je préférerais tuer mon mari plutôt que de donner Mon Maître. Dire que je me suis renseignée est inutile, je l'ai clairement laissé entendre, même si à mon grand dam, je ne sais toujours rien de plus sur mon maître que le nom qu'il se donne. J'ai déjà une réponse toute prête pour son histoire de porte et je ne me fais pas prier pour lui exprimer le fond de ma pensée.

-Quand on veut vraiment toquer à une porte, on trouve le moyen de rencontrer les personnes pouvant les ouvrir.

Je ne m'inquiète pas plus que ça pour le fait que je sois engagée et que le ministère commence à nous chasser, j'ai de l'argent et les moyens de m'enfuir, pourtant je ne le ferais pas. Mon éducation et mon caractère font que j'ai trop de fierté pour faire une telle chose, je ne suis pas une lâche, pas comme l'homme à qui je parle qui dit vouloir être des nôtres, mais n'être pas prêt à assumer le fait de devenir comme nous, de cacher sa marque, un véritable lâche, si on désire une chose, on l'obtient et ceux qu'importe les moyens utilisés pour parvenir à nos fins.

-Vous n'êtes qu'un faible, si j'interprète bien vos paroles, mais vous vous trompez grandement sur une chose, nous ne serions réellement du même côté, puisque si vous dîtes vrai, que vous ne vous ralliez pas à cette cause tout en y croyant, alors nous sommes déjà du même côté. Ce n'est pas digne d'un membre de la Black de rejoindre un groupe dans lequel il n'est un chef et un leader.

Je me rend bien compte de mon mensonge, mais je le dois, il y a quelques parts en moi, une voix qui me demande de me méfier de cet homme. Cette voix trouve ses paroles trop bien tournée pour les rendre honnêtes, comme les discours politiques d'un politique, c'est généralement fait pour être entendu et oublié dans la seconde. Je le regarde pourtant, il ne pourra que croire mes paroles, puisque l'arrogance des Black est aussi connue que notre sang pur et nos connaissances en magie noire, peut-être un peu moins d'accord, puisque lorsque l'on parle de ma famille, c'est essentiellement pour dire qu'on est pro-sang-pur et sang-pur. Cela étant, les faits sont là, on aime pas être des larbins, j'en suis un pour certaines personnes, mais quand on croit en un idéal, on est tous larbins de quelqu'un sans réellement en être conscient, on suit tous les idées de quelqu'un, moi, je sais qui je suis. Je regarde une nouvelle fois mon voisin qui semble plus trop suivre ma descente en boisson, il faut croire que les mauvaises habitudes prises durant mes études à Poudlard sont bien utiles, surtout que depuis mon mariage, je les entraîne très souvent, je me décide à attaquer un sujet plus personnel quand il jette un œil sur sa montre pour voir s'il est vraiment mal alors que moi, je suis juste bien.

-Votre femme serait elle en train de vous attendre que vous fixiez votre montre ? Est ce elle qui porte la culotte de votre mariage ?

Désolé:
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William A. Lockhart

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[Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} _
MessageSujet: Re: [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart}   [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} Icon_minitimeDim 29 Juin 2014, 14:44

Bien sûr que je pourrais dénicher quelqu'un qui en sait plus qu'elle sur cette marche. Ce n'est pas là le problème et Bellatrix semble l'avoir finalement deviné. C'est un très grand risque à courir, et comme je disais il y a peu de temps, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Je n'ose même pas imaginer tous les ennuis qui me tomberaient dessus si quelqu'un découvrait mes activités secrètes. C'est toute ma précieuse carrière qui s'effondrerait en quelques jours. Ou mois si je suis un peu chanceux. Je pense que je pourrais me tirer de cette affaire en soudoyant les employés qui seraient chargés du dossier, mais personne n'oubliera et qui voudra être jugé par un type qui a lui-même été à sa place ? L'horreur absolue. Je ne risquerai jamais ma situation pour un groupe sur lequel elle ne veut visiblement pas s'étendre. Et puis, quelle humiliation ! Je suis très bien placé pour savoir que le ministère ne s'embête pas longtemps sur la question, en attendant un procès, pour que le suspect ne s'échappe pas de leurs griffes, Azkaban fait généralement office de logement provisoire... Je ne suis pas poltron, enfin je ne le pense pas, je suis juste très... Soucieux de mon confort, de ma sécurité et de l'image que je renvoie aux autres personnes. Se faire chopper, c'est ternir le blason familial pour au moins trois générations et ça a tendance à rester dans les mémoires. Et de quoi m'a t'elle traité à l'instant ? De faiblard. Je ne suis que ça d'après l'épouse Lestrange ! Je prends cela comme une insulte, de douter ainsi de ma capacité à entrer dans un groupe, enfin une secte... J'en suis parfaitement capable mais vu de l'extérieur, c'est quelque chose de dangereux. Je serais lâche et faible si je tentais de m'éclipser discrètement de ce phénomène, de me faire oublier par peur des autorités -dont je fais partie par dessus le marché-. Je suis surtout prudent, et ce n'est pas un défaut d'après moi, de vouloir s'assurer une vie plus ou moins paisible. Courir un tel risque pour quelques idées ça n'en vaut pas la peine. Pas la peine de s'engager, autant admirer leurs oeuvres et s'en réjouir intérieurement que de risquer des années de prison et de voir sa réputation en prendre un bon coup. Trop risqué ouais. Si on voit cela comme ça, je suis un faible ?

« Je serais faible si je me dégonflais après toutes les démarches pour entrer dans cette marche. Le cas ne s'est pas encore présenté puisque je n'en fais pas partie pour l'instant. Et rien ne m'encourage à m'y intéresser si ses membres ne sont que des personnes omnibulées par le danger qu'elle représente. Je trouve faible de se faire entraîner sans réfléchir, pas besoin de vous persuader, vous êtes un pantin volontaire manipulable à souhait et dévoué par dessus le marché. Alors attendez encore un petit peu avant de me traiter de faible. » Je conclus avec un sourire peu engageant. Je pense avoir plus de recul qu'elle et me dis qu'il ne faut pas se précipiter vers quelque chose sans en savoir plus sur les conséquences que cela peut impliquer. Comme terminer sa vie en présence des Détraqueurs, on ne plus avoir conscience de vivre parce qu'on vous aura aspiré l'âme. Une fin affreuse et solitaire. Est-ce que j'ai fait entendre que je rejoindrai tôt ou tard cette marche dite en cours ? Je ne m'en souviens même plus, pourtant ça ne fait pas trois minutes que j'ai pris la parole. C'est pas bon ça... Je devrais certainement être dans mon salon au lieu de discuter avec une femme comme Bellatrix. Mais il y a largement pire, les sangs de bourbe ou les cracmols, on tombe très vite d'accord : ça ne se fréquente même pas. On ne rencontre pas une sorcière pareille à chaque coin de rue, et puis, elle est de sang pur, riche et issue de a famille Black. Rien de bien mauvais. Puis elle relance sur le fait qu'il est quand même tard, ou du moins que ça fait trop longtemps que je suis ici. Porter la culotte, elle ?! Non. Mais je dois veiller à ce que nous restions en de bons termes et ce n'est pas en rentrant à pas d'heure que je peux arranger quoi que ce soit. Et c'est vrai, je lui en veux d'avoir à supporter sa fille que tout le monde considère comme parfaite. Je tiens à elle mais je ne sais pas jusqu'où ça pourrait aller, mais sûrement pas très loin, surtout si ma vie est en jeu. Je suis peut-être un petit lâche au fond. Mais je riposte quand même, avec un grand sourire, faisant une parodie d'une de ses répliques précédentes. « Ce qu'il se passe dans ma vie privée et conjugale, ne vous concerne en rien, Madame Lestrange. » Puis j'ajoute. « Mais qu'est-ce que m'apporterait le fait d'agir pour une cause, pour ensuite fuir et me cacher sous un masque ou une façade ? Quand c'est fait c'est fait, et on ne revient pas en arrière. Un petit relâchement et on vous tient. La semaine suivante vous purgez une vieille peine dans une cellule humide. Je n'en vois pas l'intérêt, mais vous si. Alors expliquez-moi. Ne faut-il pas être un peu dérangé pour ça ? »

(Tu es toute excusée.  [Octobre 76] Une rencontre assez prévisible {William A. Lockhart} 40375 )
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