Ce n'était pas rare que je veille jusqu'à 2 heures du matin dans la salle commune de Gryffondor. Je restais souvent devant le feu toujours ouvert à fixer le grand vide. Souvent avec mon furet. Toujours inséparable. La plupart du temps j'étais perdu dans mes pensées. Je me demandais souvent comment aurait été ma vie si ma famille ne serait sans cesse détruite par les mangemorts. Ma soeur me trouvait désespérant de rester si tard, une fois elle était même venu me chercher et m'obliger à monter. Ce matin, je me réveillais après avoir eu que 4 heure de sommeil. Pourtant j'étais habitué. Je descendis dans la grande salle sans me pressé, portant mon t-shirt multicolore. Je ne manquais pas d'être remarqué. Surtout que je semblais en retard puisque la plupart se retournèrent quand j'entrai dans la salle. Je gardais la tête haute et me dirigeai vers la table des Gryffondor. Après avoir mangé un peu, je ressortis de la grande salle et m'engageai vers la tour Nord d'un pas discret. Nous étions encore le matin.

Arrivé en haut, je regardais le paysage extérieur en m'accotant sur le cadre de la large fenêtre. Je croisais les bras et soupirais. Le temps devenait de plus en plus long et sombre. Je ne savais plus quoi faire. La personne que j'aimais était en fuite, elle ne reviendrait surement pas à Poudlard. J'aurais aimé partir avec elle mais bon, j'avais ma petite soeur, c'était encombrant mais je ne voulais pas la quitté. C'est surement la dernière membre de la famille qui a toute sa tête, pas question de la laisser partir. J'étais piéger dans un drôle de choix. Mais je ne savais pas quel issu prendre. Bref, c'est peut-être un choix crucial qui peut tout changer dans ma vie. Je n'en savais rien. J'entendis du bruit soudainement. Quelqu'un d'autre montait. Je ne savais pas qui c'était. Surement une fille vu le son de ses pas. Je me retournais donc pour voir mais elle n'était pas encore arrivé donc je regardais de nouveau la fenêtre et attendit que la personne vient me parler, si elle le désirait. Je décidais de faire mon anti-social aujourd'hui. Tous ce que je savais, c'est que je ne m'attendais pas à voir cette personne, même si je ne savais pas qui c'était. Je m'attendais à voir personne. Ces temps-ci j'aimais mieux les passés seuls, ça évite bien des ennuis si il y a un éventuel danger, on perd moins en amitié. Puisqu'on est solitaire. Mais mon destin en avait choisit autrement puisque j'étais tombé amoureux. C'est surement la meilleure chose qui m'est jamais arrivé. Finalement, après grande réflexion, je me retournais, j'étais trop curieux. Quelle surprise de voir Selyna!

« Tiens, Selyna! Content d'te voir! »

Je lui souris et me retournais vers la fenêtre en recroisant les bras que j'avais décroisé pour je ne sais quelle raison. Je ne lui disais pas que je n'étais pas intéressé à lui parler, pas du tout. J'étais ravi de sa présence, si on peut dire. Ça brise le silence dans lequel je suis habitué. En fait pas vraiment puisque je passe mon temps à crié.

Complètement perdu dans mes pensées, c'est ce que cela fait passé ses journées à ne plus savoir si on doit partir ou resté, je ne savais pas si Selyna avait répondu ou quoi que ce soit. J'avais l'impression d'avoir le regard vide et dénué d'expression mais pourtant, il y en avait bien une ; songeur. Le temps file souvent très vite, souvent trop lentement qu'il en devient difficile de savoir si notre vie passe rapidement ou plutôt si elle prend son temps. La mienne faisait des bonds. comme mon coeur, il pouvait en sauter quelques uns mais lorsqu'il ralentissait, s,était surement pour mieux savourer la vie. elle pouvait être si belle et si fragile à la fois. ça me désespérait. je soupirais puis observait pour la première fois depuis que j'étais là à fixer dehors, le paysage qui se dressait devant moi. j'étais assez stupéfait. je n'avais jamais penser faire face à une vue si jolie.

Sortant de mes pensées, j'entendis Selyna me répondre. cela faisait combien de temps? Plusieurs ou quelques secondes. J'en savais rien. Ces temps-ci je perds la notion du temps... c'est fou. Pour revenir à la gentille Selyna x), elle me demanda si j'allais bien en s'approchant de moi, ce que je ne savais pas d'ailleurs. Je me retournais pour pouvoir lui répondre mais sursautais en la voyant si proche de moi tout à coup. Je laissais tomber ;

« Wooow. Heu, ouais je vais bien et toi, t'as l'air en pleine forme... »

Après cela, je lui souris en échappant mon rire habituel, un rire assez étrange mais les gens sont si habitué de l'entendre qu'ils ne s'en soucient plus, enfin la plupart. Moi qui croyait que Selyna se tenait toujours plus loin que lorsque je m'étais retourné, la voir si près tout à coup semblait étrange. Adossé au mur, je souris puis me passa une main dans mes cheveux et j'attendis sa réponse qui ne semblait pas tarder.

Étrangement, elle semblait s'apercevoir pour la première fois que je riais mal. Non mais, y'a personne qui rit bien dans le monde alors euuuh... NA! Pas besoin de me le dire. Ce qui était également étrange c'était que ce soit elle qui me le disais. Habituellement, disons que... elle fait passer le message d'une autre manière. Pas de cette façon en tous cas. Elle me reprocha que je n'avais pas l'air bien à cause de mon rire et que plus personne ne riait ainsi. Hmm, réflexions, je croyais que nous avions tous un rire différent, enfin, pas tout à fait exacte à un autre. Bon, ce n'est pas de ma faute si mon rire sort un peu de l'ordinaire. Rohh, j'peux jamais être normal moi!? En plus de me répondre si ... brusquement, bah, de la part de Selyna, ça me semble brusque, elle s'éloigna de moi et c'était comme si j'étais un monstre hideux et dégoutant. Bref, ça me donnait cette impression là. Ce qui ne me plaisais pas du tout. Mon sourire s'effaça en un rien de temps et je baissais la tête en me la grattant. Étrange. Étrange. Étrange. C'était pas normal. Je fronçais les sourcils. Décidément, j'aurais mieux aimé m'être enfuis. Et puis, cela n'aurais pas été avec n'importe qui, ma soeur et Amanda... sans oublier l'autre ancien poufsouffle qui me fichait la trouille!

Soudain, je relevais la tête et commençais à marcher vers Selyna d'un pas décidé. Oui, en effet, je devais vérifier une chose... ou deux? Bon, soit j'utilisais la méthode douce ou la méthode forte. Humm, allons-y pour la douce, elle me semble pas dans son état normale donc si je prend la forte, ça risque de la mettre en colère et les filles dans cet état... c'est pas beau à voir. Mais Selyna elle était comment dans un état de crise? Aucune idée. Ça me rendait soudainement curieux de le découvrir mais lorsque je fus près d'elle je changeais d'avis et retournais sur ma décision d'avant, la douce. Sans lui laissé le temps de m'observer, je plaquais ma main sur son front rapidement afin de voir si elle n'était pas fiévreuse mais le résultat n'était pas concluant après quelques secondes et un regard réfléchit. Déçu de mon expérience, j'ai haussé les épaules puis cette fois-ci, j'ai décidé de la gifler au visage en lui disant ;

«Désoler! Tu me semblais étrange!»

Je fis un sourire bête en haussant une nouvelle fois les épaules puis j'ai reculer rapidement. Finalement, je me suis retourné à la vitesse de l'éclair et tel un trouillard, j'ai descendu à la même allure les escaliers...