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 [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]

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Ruby E. Clearwater

ø 6EME ANNEE - BATTEUR

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Ruby E. Clearwater


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[SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] _
MessageSujet: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeMar 09 Juil 2013, 14:06




Briséis & Ruby



   





Après une longue et épuisante journée de cours, la majorité des élèves de sixième année se lançaient dans une série de parchemins divers concernant aussi bien les potions, que sortilèges, en passant par cette affreuse matière qu'était la botanique. L'autre majorité des élèves tomberaient de fatigue, avachi dans leur dortoir ne parvenant qu'à prononcer seulement quelques mots dont on ne parvient pas à en comprendre le sens. Il y a également ceux qui ne songeaient pas un seul instant à la pile de devoirs qui les attendaient dans leur salle commune, réduisant ton moral au plus bas. Tout au contraire, ils s'amusaient dans le parc, avec des amis ou encore dans une belle et longue heure de colle qu'il redoutait depuis qu'on leur avait annoncé qu'elle se passerait avec le professeur qu'il détestait le plus. Pour ma part, je faisais partie de ceux qui tentaient tout. Dont une dernière activité des plus palpitantes qui débuterait vers minuit tout au plus. En attendant, je trainais avec quelques-uns de mes amis dans la salle commune, riant à gorge déployée avec eux tout en jetant de temps à autre quelques coups d’œils à mon parchemin de botanique, que je ne parvenais pas à finir. Et aucun de mes amis présents dans la pièce ne serait m'aider, pour la simple et bonne raison qu'ils ne réussissaient pour la plupart dans aucune matière. Sauf quelques-uns qui devaient s'y connaître, mais ils étaient malheureusement trop occupés à plaisanter entre eux que la simple idée de ne me filer ne serait-ce qu'une seule réponse ne leur venait pas à l'esprit alors que mon parchemin demeurait vierge, à mon plus désespoir. Je mourrais d'envie de fermer l’œil, et de quitter la réalité pour m'envoler dans le monde des rêves, sans tous ces noms étranges de plantes qui venaient hanter mes pensées. Si Elerinna aurait été là, ce devoir aurait été d’ores et déjà clos, mais le problème c'est que je ne parvenais pas à me lever du canapé, ni à bouger ne serait-ce que le petit doigt. J'étais catégoriquement épuisé. De plus, si je comptais garder mes plans pour la nuit comme je les avais préparés, quelques heures de sommeil n'étaient pas de refus. Aussi, je laissais mes amis rouges et or à leur préoccupation avant de filer dans mon dortoir pour m'effondrer sur mon lit à baldaquin, savourant la sensation d'apaisement et de détente qui m'envahissait peu à peu, alors que mon inconscient prenait doucement le dessus sur mon conscient. Je ne rêvais ni de botanique -fort heureusement- ni de cet étang effrayant qui m'appelait toutes les nuits dans mes pires cauchemars. Je rêvais seulement d'une colombe blanche comme neige, déployant ses ailes sur un ciel des plus sombres, scrutant de ses yeux le soleil qui paraissait être à des millions d'années-lumière. Et, en synchronisation avec l'oiseau, je m'élevais à mon tour dans les cieux grâce à mon balai de Quidditch qui étincelait de plus en plus, à mesure que nous nous approchions du soleil qui semblait se trouver plus près que jamais. Et, lorsque la sphère lumineuse emplit tout mon champ de vision, que je sentais la chaleur caresser ma peau, ma température augmentait considérablement, je me réveillais dans un sursaut, couverte de sueur à croire que j'avais réellement failli toucher le soleil du bout de mon doigt. Un rêve réellement étrange... Le dortoir était plus sombre que jamais, et mes camarades de dortoirs dormaient tous à poing fermés. Une amie ronflait si fort, que je m'étonnais que les autres puissent dormir.
Je me rendis dans la salle de bain, aussi silencieuse qu'une ombre pour me débarbouiller, et me vêtir de vêtements moins voyants. Un t-shirt multicolore et un short rose bonbon ne passaient pas inaperçu en pleine nuit. En l'espace d'une respiration, je me retrouverais dans le bureau de Piccot, avec je ne sais combien d'heures de colle sur le dos. Non merci. Comme à mon habitude, j'enfilais un jean aussi sombre que la nuit qui avait remplacé le ciel bleu azur un peu plus tôt, et d'un débardeur moulant aussi noir que mon jean, ainsi qu'une paire de chaussures en tissu tout aussi noir que le reste, ne faisant pas le moindre bruit lorsque je me déplaçais quel que soit l'endroit. La tenue parfaite. Quant à mes cheveux, je les attachais en une queue-de-cheval haute pour qu'ils ne me gênent pas si je devais courir le plus vite possible pour échapper à un surveillant.
Une fois prête, je me glissais dans la salle commune où seule un garçon se trouvait encore, endormi sur son parchemin. Le pauvre... il allait se retrouver le lendemain le visage parsemé d'encre en plus d'une gueule de bois, et de plus d'une courbature. Dormir ainsi n'était pas très conseillé. Je passais le tableau de la grosse Dame, qui ronflait tout aussi fort que mon amie dans le dortoir, si ce n'est pas plus, un exploit des plus remarquables. Ma baguette à la main, aussi furtive qu'une ombre, je m'élançais dans les couloirs avec pour seule lumière le sortilège lumos qui brillait à l'extrémité de ma baguette. Sincèrement, je ne savais pas les raisons qui m'avaient poussés à sortir cette nuit exactement. Probablement l'ennui... J'avais envie de changer des cours lassants auxquels j'avais droit chaque jour. Changer de la routine quotidienne. Et une petite entorse aux règlements était exactement ce qu'il me fallait. Mon cœur battait la chamade, mais j'aimais à la folie ce sentiment qui m'envahissait. Je raffolais des escapades nocturnes depuis ma première année, aussi bien dans la tour d'Astronomie, que dans la forêt interdite. J'avais beau être une élève exemplaire, j'étais également une élève qui n'avait que faire du règlement. J'agissais à ma guise, sans me soucier des consignes. Ma discrétion avait plus qu'excellé au fil des années, si bien qu'il était impossible que qui ce soit ne me surprenne à roder dans les couloirs. Après quelques rondes dans les couloirs obscurs de Poudlard, je me décidais à me rendre dans la forêt interdite, n'appréciant pas le calme qui régnait dans le château. J'avais grand besoin de frissons, en plus de quelques hurlements pour me sentir vivante. Or, ce n'était pas ici que mes désirs allaient être exaucés. Je n'entendais pas un même le soupçon d'un bruit. Seule ma respiration trahissait ma présence, en plus d'un lumos si infime qu'il n'éclairait qu'à peine les environs. Alors que je me glissais dans le couloir du troisième étage, j'entendis un bruit de pas qui n'était pas le mien. Régulier, tentant d'être discret. Un élève probablement. Piccot n'était pas du genre à prendre des gants lorsqu'il trainait dans un couloir. Il était capable de réveiller tout le château simplement pour dénicher un seul élève. J'éteignis ma baguette, songeant au fait que le surveillant avait peut-être décidé de changer de méthode pour coincer les élèves. Les pas se rapprochèrent, de plus en plus net. Une respiration. J'avançais à pas de loup vers l'origine des pas, la baguette à la main, prête à lancer un sortilège pour retarder la personne en question s'il s'agissait de Piccot. Mais, il faisait si sombre qu'il m'était impossible d'apercevoir quoi que ce soit dans cette pénombre. Je me contentais de me faufiler dans le couloir, doucement, mais sûrement. Mon cœur s'accélérait dans ma cage thoracique au fil de mes pas, alors que mon souffle se faisait de plus en plus irrégulier.

Je n'aurais jamais pu deviner ce qui allait se produire par la suite. Une telle situation n'était jamais survenu par le passé, et elle semblait si loufoque que je n'aurais jamais pu y songer. Je percutais de plein fouet un élève, qui tomba à la renverse alors que je laissais échapper un hurlement, tout comme celui ou celle qui se retrouva avachi sur le sol. Je n'eus pas le temps d'apercevoir son visage, qu'une voix grave résonna dans les couloirs du château, suivit d'une série de pas. Piccot. Il arrivait, ses menaces semblaient se rapprocher de plus en plus de l'endroit où nous nous trouvions. Sans jeter un seul regard à l'élève qui se hâtait de se relever, je m'élançais en courant aussi vite que je le pus dans le couloir, suivi de près par le ou la maladroit(e) qui m'avait percuté de plein fouet. Piccot se rapprochait de plus en plus. Nous n'aurions jamais le temps de grimper tous les escaliers. Il aurait vite fait de nous repérer de ses yeux de vautours. Nous devions trouver une salle. À ma connaissance, la seule qui n'était pas verrouillée au troisième étage demeurait la vieille salle inutilisée où personne ne se rendait jamais. Piccot n'aurait jamais l'idée de nous chercher à l'intérieur. Du moins, je l’espérais. Je me hâtais de la rejoindre, avec sur mes talons l'élève inconnu. Le souffle court, j'ouvrais d'un coup de baguette la vieille porte poussiéreuse qui servait d'entrée. Dans un grincement aigüe, la porte s'ouvrit, et je me faufilais à l'intérieur, tout comme l'élève qui demeura sur le seuil durant quelques secondes, prises par une certaine hésitation. Bon, il était vrai que se retrouver dans une salle, sans échappatoire à prier pour que Piccot n'y entre pas n'était pas la meilleure des solutions. Mais, c'était la plus intelligente des solutions qui s'offraient à nous, et il/elle sembla le comprendre. Elle décida de pénétrer dans la pièce, et ferma la porte. Affalé sur le mur, je repris mon souffle sans me soucier de l'élève. Mais, ma pause fut de courte durée lorsque l'ombre à mes côtés éclaira la pièce d'un puissant lumos. Je reculais de quelques pas, lorsque le visage de la personne m'apparut. Briséis.

" - Oh non... il ne manquait plus que toi ! murmurais-je en un grinçant des dents, le visage haineux.  "
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Briséis O. Spelliard

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[SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] _
MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeMar 09 Juil 2013, 16:35

Ruby & Briséis



Je ne tenais pas en place. Dernière heure, le soleil brillait dehors ; pas un seul nuage à l'horizon. Et j'étais obligée de rester ici, assise sur une chaise en face d'un professeur fantôme qui tentait de nous enseigner l'histoire de la magie. Le professeur était le plus soporifique qui soit ; certains avaient calé leurs têtes entre leurs bras pour somnoler, d'autres s'envoyaient des boulettes de parchemins pour discuter à distance, certains, des plus courageux, prenaient quelques notes sur le discours interminable du professeur. C'était un cours en commun avec les Poufsouffles, et je n'aimais pas du tout les Poufsouffles. Les Gryffondors, ce n'était pas franchement mieux ; les Serdaigles, ça passait encore... Mais honnêtement, regarder certaines de la maison d'Helga Poufsouffle pouffer et glousser dans un coin, écrivant sans aucun doute les noms des maraudeurs entourés de cœurs... C'était à vomir.

Tapotant du bout des doigts la table en rythme pour passer le temps, les yeux fixés sur l'horloge murale, je poussai un énième soupir. Finalement, lassée d'attendre, je sortis mes affaires d'Arithmancie. Quelques calculs à faire pour le lendemain... Je n'aurai pas le cœur à travailler en sortant de cette pièce ; il fallait que je boucle tous mes devoirs dès maintenant.
Avec application, sous l’œil amusé de certains élèves, je terminai tous mes devoirs pour le lendemain - sauf la Divination, matière inutile par excellence. Inutile donc de faire mes devoirs ; je n'aurai qu'à prétendre que la position des étoiles m'avait averti que je courrais un grave danger en faisant les devoirs demandés, et que j'avais vu le Sinistros une dizaine de fois en rêve. La prof serait exaspérée, comme d'habitude, mais elle me laisserait tranquille. Elle avait essayé ces cinq dernières années de me faire aimer sa matière, puis elle avait vu mon beau Piètre aux BUSEs et elle avait abandonné.
Quand la sonnerie retentit, je n'avais plus rien à faire de la soirée. Je filai donc vers le Parc pour piquer un somme à l'ombre d'un chêne, au bord du lac. La fraîcheur était agréable en ce début de Septembre, où il fait encore plutôt chaud, et mes yeux se fermèrent tout seuls. La rentrée, même quand on est habituée, c'est éreintant.

J'ouvris les yeux ce qui me semblait être quelques minutes plus tard, frissonnante, avant de remarquer qu'il faisait nuit noire.
Incapable de dire combien de temps j'avais dormi, je maudis Merlin et mes amis qui ne m'avaient pas réveillée pour dîner. Moi qui demandai toujours à ce mêmes amis de ne pas se mêler de mes manigances et de ne pas trop poser de questions sur mes sorties nocturnes, j'étais prise à mon propre piège. Je me levai et rentrai au château, avec la ferme intention de rejoindre mon dortoir - je n'étais plus très fatiguée, mais j'étais déjà sortie plusieurs fois en pleine nuit ces derniers temps, Picott était capable de m'écarteler pour le plaisir au moindre faux-pas. Je n'avais pas allumé ma baguette par souci de discrétion et parce que, ayant dormi à la belle étoile, j'avais eu le temps d'habituer mes yeux à l'obscurité et cela suffisait. Une fois sur le chemin, je changeai d'avis. Anastasia m'avait parlé d'une ronde le mardi soir exactement devant les cachots. Impossible d'y passer. Je pouvais essayer de rejoindre la Salle-sur-Demande, même si je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouvait cette pièce mythique. Ce serait l'occasion de faire une petite découverte. D'ici une heure ou deux, la ronde serait probablement terminée et je pourrais rejoindre son lit.

Je longeai un premier couloir, grimpai quelques volées d'escaliers. Malgré plusieurs années d'expérience pour rester discrète, j'étais encore un peu trop brumeuse pour réfléchir. Alors que je prenais l'angle d'un couloir, j'entendis des pas. Un peu désorientée, ayant marché dans le noir jusque-là, je me mis à accélérer le pas pour éviter de croiser quelqu'un -je n'étais pas tellement d'humeur, c'était souvent comme ça au réveil.
Et puis quelque chose me réveilla brutalement de ma torpeur. Un choc. Je basculai en arrière sans pouvoir m'empêcher de pousser une exclamation surprise. En face de moi, un cri encore plus fort qui me fit tressaillir. Une voix plutôt féminine. Quelle bonne idée de hurler dans des couloirs censés être déserts... Mais il fallait avouer que mon glapissement n'était pas si discret que ça non plus. Des pas précipités retentirent non loin... Picott.

Me relevant le plus vite possible, je vis la silhouette courir vers une direction. Sans réfléchir, je poursuivis la personne. Je n'avais aucune idée de l'endroit où je me dirigeai, contrairement à l'autre élève, alors la suivre m'assurait au moins une petite protection... Il y avait sûrement une très bonne cachette, n'est-ce pas?

La fille s'arrêta et ouvrit une porte. Une vieille salle désaffectée. Il n'y avait pas vraiment le choix mais ce n'était pas une super cachette. Un peu déçue, j'hésitai quelques secondes avant de m'engouffrer à sa suite dans la salle et fermai la porte. Elle était un peu difficile et je dus tirer assez fort. Une fois fermée, le cœur battant assez fort, je m'adossai à la porte et tentai de reprendre un rythme cardiaque normal.
Me rappelant soudain que j'avais suivi une inconnue dans les couloirs de l'école, je levai ma baguette et fit de la lumière.
L'autre eut le même mouvement de recul que moi quand nos regards se croisèrent.
Ruby Clearwater. Ruby Clearwater se tenait devant moi. Habillée tout en noir, les cheveux attachés, visiblement préparée à une sortie nocturne des plus discrète. Son plan avait loupé, et rien que cette constatation faisait de ma nuit une réussite. J'espérais que le choc lui avait au moins fait mal et tordu un truc.

- Oh non... il ne manquait plus que toi ! murmura la Gryffondor qui partageait visiblement l'amour que je lui portais.

Je ne pouvais pas non plus la sentir mais lui fit un de mes plus beaux sourire.

- Moi aussi je suis ravie de te voir, Ruby !

Je jetai un coup d’œil à la pièce poussiéreuse dans laquelle nous nous cachions et jetai un sortilège d'insonorisation. Picott n'entendrait rien provenant de cette pièce, et avec un peu de chance, il ne regarderait pas.

- Je pense qu'on va devoir attendre quelques minutes ici pour ne pas alerter le concierge, alors essaie de me supporter et ne me regarde pas comme... Comme si j'avais assassiné l'amour de ta vie sous tes yeux.

Un léger silence, durant lequel mes lèvres s'étirèrent en un sourire hypocrite. C'était si facile de provoquer une fille facile comme l'était Ruby. Si drôle aussi. Finalement, j'allais peut-être m'amuser un peu ce soir.

- Ah non, excuse-moi, tu en as tellement que tu ne t'en apercevrai pas si j'en tuais un ou deux, je ris.

Faire une référence à un crime, même imaginaire, allait renforcer son idée que j'étais une future mangemort et que j'adorais la Magie Noire. Qu'elle en soit persuadée, je m'en moquais, mais ça m'agaçait qu'elle le dise à tout le monde. Mon rire s'éteignit lentement à ces pensées, mais je gardai un sourire gigantesque plaqué sur le visage.
En voyant le regard chargé de haine qu'elle m'envoyait, je compris cependant que ça n'allait pas être aussi drôle que ça. Cette fille était vraiment agaçante et je sentais que j'allais m'en lasser.
Merlin avait fait exprès de nous mettre dans le même bateau, mais ça n'allait rien changer de ce que je pensais d'elle... Ruby Clearwater était une fille insupportable.


Dernière édition par Briséis O. Spelliard le Ven 12 Juil 2013, 19:47, édité 1 fois
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Ruby E. Clearwater

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[SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] _
MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeMer 10 Juil 2013, 23:30

La chance semblait m'avoir littéralement abandonné dès l'instant où j'avais posé mon pied dans le couloir du troisième étage. J'aurais pu emprunter n'importe quel autre couloir, qui m'aurait conduite en toute discrétion à l'extérieur, mais bien entendu, j'avais eu la maladresse de m'engager dans celui-ci. J'avais commis ce choix à mon plus grand malheur. À présent, je devais en assumer les lourdes conséquences. Des conséquences que je n'aurais jamais imaginé aussi fourbe, aussi cruel, aussi si peu agréable, aussi Briséis. Je haïssais cette fille de tout mon être. Aucune once d'amitié n'avait sa place entre nous. Nous étions de pures ennemies à la vie, à la mort. Je faisais tout mon possible d'ordinaire pour éviter cette peste se croyant supérieure par bien des façons, que je ne pouvais même pas apercevoir en peinture sans sentir ma colère, ma rage, et ma fougue grandir en moi. Alors, je vous laisse imaginer ma réaction lorsque je vois la verte et argent, face à moi, un sourire aux lèvres que je rêverais d'arracher d'un sortilège vite et bien fait. Si mes souvenirs sont bons, il est impossible pour nous deux de nous retrouver dans une même pièce sans nous étriper, déclarer un petit duel, et proférer des menaces de mort ou des provocations qui attirent plus d'une personne. En somme, dès que je l'aperçois, je sais déjà exactement ce qui va se produire par la suite. Un conflit des plus sanglants, suivit d'un duel si nous sommes assez d'humeurs pour nous engager dans la bataille ultime. Dans ces instants-là, lorsque je vois Briséis se dandiner dans un couloir, un sourire mauvais sur les lèvres, j'ai comme le sentiment de voir arriver la catastrophe avec elle. À croire que je prédis l'avenir. Ce qui n'est malheureusement pas le cas, à mon plus grand désespoir. Si j'avais été fichu de prévoir que la peste allait se retrouver dans le même couloir, en pleine nuit, et que nos hurlements causés par le choc de l'altercation allaient alerter Piccot de notre présence en pleine nuit dans les couloirs du château, et que, saisissant la première chance qui s'offrit à moi, je pénétrais dans cette vieille salle inutilisée, laissant une inconnue y pénétrer également par simple sympathie, alors qu'en réalité cette élève envers qui un élan de gentillesse m'avait poussé à l'aider à s'en tirer seine et sauve également s'avérait être Briséis O. Spelliard. J'aurais mieux fait de prendre mes jambes à mon cou dès l'instant où le choc nous avait fait tomber à la renverse, la laissant seule dans un couloir, poursuivi par Piccot. J'aurais donc pu entrer dans cette salle, seule, et je n'aurais jamais eu à supporter ce cauchemar qui semblait ne faire que commencer. Qu'avais-je donc fait à celui qui contrôlait ce monde -s'il existait- pour mériter un tel châtiment ? Ok, je n'étais pas un ange qui demeurait sagement dans son dortoir, respectant les règles à la lettre, toujours le nez fourré dans ses cahiers, possédant une âme de pacifiste et supportant tous les verts et argents sans broncher, criant simplement à la paix. Mais, je n'avais pas commis un si gros crime pour mériter cela. Être enfermé dans une pièce avec mon ennemie jurée, que je mourrais d'envie de décapiter. Qui pouvait être assez cruel pour me laisser supporter une telle situation ? Prise d'un mouvement de recul lorsque son visage fut à découvert, tout comme elle, je lui lançais un regard noir avant de déclarer une plainte dans un grincement de dents, le visage cerné par la haine. Briséis me haïssait avec autant d'ardeurs que moi, mais pourtant, elle me servit l'un de ses plus beaux sourires avant de répondre à ma plainte que je n'avais pas pu m'empêcher de murmurer à voix haute, prise de surprise.

"- Moi aussi je suis ravie de te voir, Ruby !"
Sa voix qui porta jusqu'à mes oreilles m'arracha une grimace. Tout comme son sourire des plus faux. Un sourire qui étirait ses lèvres, et qui me donnait l'irrépressible envie de quitter cette pièce au plus vite. Elle lança un sort d'insonorisation sur la pièce, pour éviter que Piccot ne nous entende s'il passait près de la porte. Mais, au fond, je préférais encore subir jusqu'à la fin de l'année des heures de colle avec Piccot que de demeurer plus longtemps avec elle dans une même pièce. Je commençais déjà à perdre mon sang-froid, comme j'en avais l'habitude lorsque je me trouvais en sa présence. Cette fille avait le don pour me faire sortir de mes gonds. À croire qu'elle était née pour me persécuter. Quoique, cela ne fonctionnait pas, étant donné qu'il n'était pas dans mes habitudes de me laisser traiter de cette façon par qui que ce soit. Si la verte et argent me cherchait, elle risquait de me trouver dans la seconde. Et, si je parvenais à maîtriser mon impulsivité qui me poussait parfois à commettre les pires erreurs de ma vie, qui sait, j'allais peut-être pouvoir tenir quelques minutes en sa présence sans vouloir l'étriper sur-le-champ. Peut-être... Encore fallait-il qu'elle évite de me provoquer. Chose impossible. C'est ainsi, nous sommes faites pour nous haïr. Et je ne pouvais rien changer à ce lourd fait. Mes yeux lançant des éclairs, je ne répondis rien à la Serpentard dont toute la personne sonnait faux. Surtout ce sourire collé à ses lèvres que je rêverais de remplacer par de la peur pure et simple. Mais, nos rêves ne peuvent devenir réalité. D'autant qu'avec un peu de chance, il ne s'agissait que d'un simple cauchemar. Rien de plus, rien de moins.

"- Je pense qu'on va devoir attendre quelques minutes ici pour ne pas alerter le concierge, alors essaie de me supporter et ne me regarde pas comme... Comme si j'avais assassiné l'amour de ta vie sous tes yeux."
Non. Ce n'était pas un cauchemar, malheureusement. Si tel était le cas, je me serais déjà réveillé en sursaut dès que mes yeux auraient aperçu le visage de Briséis. Or, ce moment était passé depuis un petit bout de temps. De plus, s'il s'agissait d'un simple cauchemar et si je n'aurais pas eu le bon sens de m'éveiller, j'aurais dans ce cas choisit l'option de la tuer sur place. Chose que je rêvais d'exécuter, mais mon instinct me hurlait de ne pas satisfaire mes envies de meurtre. Dur... Cela le devint encore plus lorsqu'un sourire hypocrite vint animé ses lèvres. La main qui tenait ma baguette commençait sérieusement à me démanger. D'autant plus lorsqu'elle acheva sa provocation des plus prévisibles. Je savais d'ores et déjà comment elle allait conclure son discours profond et si habituel.

"- Ah non, excuse-moi, tu en as tellement que tu ne t'en apercevrai pas si j'en tuais un ou deux."

La main tenant fermement ma baguette qui s'éleva le temps d'une seconde, mais retomba mollement lorsque je le lui dictais à contre cœur. Elle connaissait l'une de mes plus grandes faiblesses. Le sujet qui m'affectait le plus particulièrement. Et je m'en voulais de le lui avoir offert sur un plateau d'argent, lorsqu'elle m'avait traité de fille facile quelques années plus tôt. Mes yeux avaient lancé des éclairs dévastateurs, et en l'espace d'une seconde, j'avais brandi ma baguette, rouge de colère, soumise à mon impulsivité qui me poussait à déclarer un duel avec Briséis. Il s'était mal fini pour nous deux. Quelques heures de colle pour conduite immature. Depuis ce fameux jour, je criais sur tous les toits en retour de sa provocation sur le fait que je suis une fille facile, qu'elle n'était rien d'autre qu'une pro sang pur, qui allait probablement rejoindre les rangs des mangemorts. Dans tous les cas, sa vocation future ne serait pas innocente. D'ordinaire, il n'était pas dans mes habitudes de déclarer quoi que ce soit à la foule qui nuirait à une personne. J'avais horreur de lancer la moindre rumeur. Mais, sa pique m'avait tellement touché que je n'avais pas pu m'en empêcher. Et, remarquant que cela l’agaçait une fois, il est normal que je remette également le sujet dans la conversation tout comme elle le dirigeait si bien vers le sujet qui faisait mouche avec moi. La preuve, ma haine semblait prête à jaillir par l'intermédiaire de ma baguette, seulement, je ne comptais pas lui accorder ce plaisir. Elle n'en serait que trop contente. Non, cette fois-ci, j'allais tenter de conserver mon calme. Même si ce plan impossible était déjà mal parti. Je serrais si fort mes poings pour éviter de lui foncer dessus et de l’aplatir comme une crêpe sur le sol comme j'en ai toujours rêvé, que je m'étonnais que ma baguette supporte la pression. Mais, tant que je contrôlais ma colère par n'importe quel moyen qui me venait à l'esprit, cela me promettrait d'énerver la verte et argent qui avait pour habitude de me voir monter sur mes grands chevaux dès l'instant où elle prononçait un seul mot. J'avais appris à tenter de contrôler mon impulsivité. Je devais y arriver aujourd'hui également. Lui rendant un sourire tout aussi faux que le sien, je répondis :

" - Oh, c'est profond ce que tu dis Briséis. Très recherché. Rien d'autres à ajouter ? J'espère que non, tes commentaires sont assez lassant à la longue, donc si tu pouvais la mettre en veilleuse le temps que Piccot ait fini de se balader près de la salle, ce serait juste génial. "

J' étais plutôt fière de moi, j'étais parvenu à conserver mon calme avec succès. Briséis n'avait pas fini en crêpe, bien que ce rôle soit parfait pour elle. Je la voyais à merveille le tenir. Ignorant la verte et argent, je me dirigeais vers la porte et plaquais mon oreille dessus. Pas un bruit. Le silence le plus total. Soit Piccot se trouvait derrière la porte, dans le silence le plus total à attendre que nous sortions de notre cachette, soit il était déjà parti. Un seul moyen de le découvrir. Ouvrir la porte et vérifier. Plus de cinq minutes c'était déjà écoulés, s'il savait nous étions dans cette salle, il serait déjà rentré. Or, je ne voyais qu'un seul personnage des plus insupportables à l'horizon. La baguette prête à l'usage, ma main glissa sur la poignée que je tournais.... Sans grand résultat. Pas un grincement aigüe signe que la porte s'ouvrait. Seul le cliquetis de la poignée qui tournait et tournait encore, sans s'ouvrir. C'était impossible. La porte ne pouvait pas être verrouillée ! De ma baguette, je murmurais le sortilège alohomora sur la porte, et tentais une nouvelle fois de l'ouvrir. Toujours rien. Prenant conscience de la gravité de la situation, je me tournais vers Briséis, le regard paniqué à l'idée de devoir passer une nuit entière avec pour seule compagnie ma pire ennemie dans cet endroit petit, biscornus et poussiéreux ! Si tel était le cas, la nuit s'annonçait rude.
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[SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] _
MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeVen 12 Juil 2013, 12:18

Ruby et moi, c'était une longue histoire de haine. Depuis des années, nous ne pouvions pas nous supporter, et ce d'aussi loin que remontent mes souvenirs. Je ne savais même plus comment tout cela avait bien pu commencer, qui avait lancé la première insulte, le premier mot de travers qui avait tout déclenché -sûrement moi, me connaissant. C’aurait été mentir que d’affirmer que je reste tranquillement dans mon coin et ne cherchait jamais les ennuis... Mais c’était plus fort que moi, sachant que je ne savais pas très bien canaliser ma colère et garder mon sang-froid, j’aimais bien faire sortir de leurs gonds les autres. Ça me rassurait sur mon propre sort. Et puis, grâce aux efforts combinés de l’infirmière, de Slug et de Dumbledore, j’étais à présent capable de me maîtriser à peu près. Le seul souvenir de mes deux premières années, où chaque accès de colère faisait exploser tous les objets proches de moi dans un rayon assez important et où j’étais catastrophique en cours me laissait un sale souvenir. J’étais bien contente que cette période soit derrière moi. Cependant, il m’arrivait encore, bien que très rarement, de me laisser submerger par ma magie et mes émotions ; mais j’étais désormais capable de reprendre le contrôle. Et je courrais tous les matins, ce qui m’aidait considérablement... Bref, c’était sûrement ma mauvaise humeur matinale qui avait un beau jour déclenché ces années de haine et de mépris entre la Gryffondor et moi.

« Soit proche de tes amis, plus proches encore de tes ennemis ». Géographiquement parlant, c’était gagné ; nous ne nous étions pas encore entretuées alors que ça faisait plusieurs minutes que nous étions à quelques mètres l’une de l’autre.

Il fallait avouer que je n’étais pas peu fière d’avoir une telle ennemie. Ruby était connue pour sa douceur et sa gentillesse dans Poudlard, se la mettre à dos sans avoir voulu agresser un de ses amis était un exploit. De plus, une ennemie si tenace et coriace, c’était toujours mieux qu’une fille qui se laissait faire sans rien dire.

En effet, Ruby était une fille qui ne se laissait pas marcher sur les pieds ; ce qui avait pour conséquence de ne pas baisser davantage dans mon estime, mais surtout de la pousser à répondre à chacune de mes provocations. Et, comme tout le monde le sait, les Gryffondors sont incapable de réfléchir deux minutes avant d'agir, ils sont toujours soumis à leur impulsivité prétendument courageuse ; c'est pourquoi il arrivait très souvent que nos baguettes soient sorties et que des duels acharnés débutent en plein milieu d'un couloir.

Les heures de colle que j'avais récoltées grâce à cette collectionneuse de conquêtes étaient tellement nombreuses que j'avais arrêté de les compter depuis bien longtemps. Mais ça ne m'arrêtait pas, et rien que le fait d'apercevoir sa sale tête quelque part me donnait envie de la voir rouge de colère. Alors je m'employais à l'énerver, et elle en faisait de même. Ruby et moi avions pourtant quelques amis en commun... Dire qu'Isadora traînait toujours avec cette idiote. Que Meàllan était toujours collé à elle. Mais ça, c'était moi et mon problème de ne pas voir tous les Gryffondors comme des ennemis à éradiquer de la planète. Personne ne savait qu'Isadora était mon amie, et Meàllan et moi nous parlions juste sans nous hurler dessus, ce qu'on ne peut pas vraiment appeler de l'amitié. En tout cas, à chaque fois que je voyais Ruby, je comprenais au fond de moi tout le sens de la guerre qui opposait Serpentards et Gryffondors. J'avais juste envie de l'étrangler ou de lui jeter un sortilège interdit, comme ça, pour rien, à sa simple vue.

Inutile de dire que nos amis respectifs faisaient tout pour qu'on n'ait jamais à se croiser dans un couloir, sans quoi ça finissait invariablement mal. Encore plus inutile alors de préciser qu'une de nous n'allait pas sortir vivante de cette pièce si on restait encore enfermée ici un peu trop longtemps.

Quand je finis ma réplique, je vis que Ruby était à deux doigts de m'endoloriser sur place ; sa baguette s'était levée et son visage était devenu cramoisi. A mon grand étonnement, elle parvînt à garder son calme -elle progresserait la Bouffondor?- et se calma rapidement.

" - Oh, c'est profond ce que tu dis Briséis. Très recherché. Rien d'autres à ajouter ? J'espère que non, tes commentaires sont assez lassant à la longue, donc si tu pouvais la mettre en veilleuse le temps que Piccot ait fini de se balader près de la salle, ce serait juste génial. "

Des insultes me brûlèrent les lèvres. Cette fille était stupide ou quoi? Je venais juste d'insonoriser la pièce, le concierge n'allait rien entendre ! C'était plutôt elle qui aurait dû la mettre en sourdine tout à l'heure, au lieu de crier ! J'ouvris la bouche pour répliquer mais Ruby, sans me prêter attention -chose qui était assez violente pour mon orgueil- colla son oreille sur la paroi de la porte pour savoir si Picott se trouvait bel et bien dans le couloir, prêt à nous coller jusqu'à la fin du siècle.

N'entendant visiblement rien, Ruby baissa son bras pour atteindre la poignée, qu'elle tourna. Rien ne se produisit. J'avais eu du mal à la fermer, elle était difficile, ou peut-être que le verrou s'était bloqué. Pas de panique. J'avais beau penser cela, je sentis mon cœur s'accélérer et mes poings se serrer. La sale impression de nager en plein cauchemar me submergea. Pourquoi Ruby n'ouvrait-elle pas cette satané porte ? Ruby eut le même cheminement intérieur que moi et sortit sa baguette pour un sortilège censé débloquer le verrou. Ouvrir la porte.

Rien ne se produisit.

Ruby essaya une nouvelle fois d'ouvrir la porte, y mettant visiblement toute sa volonté, avant d'arrêter ses efforts vains et de se tourner vers moi.
Le regard paniqué.

Le mien devait refléter à la fois sa peur, mais aussi un profond désespoir, de l'agacement, de la désillusion, de tout ce que vous voudrez qui soit le plus négatif possible.
Agacée par l'absence de résultat de la Gryffondor, je poussai un soupir agacé.

- Oh mais pousse-toi, c'est pas bien compliqué pourtant ! Cette porte est un peu difficile mais sachant que tu es aussi batteuse, je croyais que tu aurais un peu plus de force dans les bras !

Si je connaissais la position dans l'équipe de Quidditch de cette charmante Gryffondor, ce n'était pas du tout parce que je m'y étais intéressée un jour... Mais plutôt parce que j'étais son homologue dans ma propre maison. J'occupais le même poste, et par conséquent, il était courant que nous nous envoyions des Cognards bien placés pendant les matches, sans aucune pitié.

Je m'approchai et la bousculai pas très gentiment pour atteindre la porte. Après tout, elle me faisait peut-être une blague de très mauvais goût. Je posai mes deux mains sur la poignée, tournai et tirai de toutes mes forces. Aucun résultat non plus. Mais j'étais bien plus têtue que la demoiselle à côté -plus désespérée aussi, peut-être. Déterminé, c'est une qualité de Serpentard, paraît-il. Je continuai de tirer de toutes mes forces, avec toute l'énergie du désespoir malgré l'heure assez avancée de la nuit. Mais à part cet agaçant clic à chaque fois que je tournai la poignée, rien à faire. La porte ne s'ouvrait pas, restant invariablement bloquée. Il y avait forcément un problème ; je l'avais fermée avec ma force, j'étais censée pouvoir la rouvrir sans trop de problèmes. Alors pourquoi cette maudite porte ne s'ouvrait-elle pas?
Tirant ensuite par à-coups, je tentai toutes les techniques qui me passaient par la tête ; un grand coup brutal, un effort constant, secouer la poignée et la porte, tout. Sans aucun résultat.

- Merlin, c'est pas possible !

Épuisée de m'être énervée sur cette porte, je me laissai glisser au sol dans un long et profond soupir. Des mèches de cheveux tombèrent devant mes yeux et je n’eus même pas la force de les repousser. Contrairement à Ruby, je n'étais pas en tenue de combat car je n’avais pas choisi de me retrouver au milieu de la nuit à l’extérieur... Pour une fois. C’est vrai, ces derniers temps, j’étais vraiment malchanceuse dans mes rencontres imprévues nocturnes. Comme si Poudlard essayait de me pousser à suivre le règlement. Désolée cher école, c’est peine perdue, pensai-je en esquissant une grimace qui ressemblait de très loin à un sourire.

J'étais presque résignée, fataliste. J'allais devoir passer un long moment ici. Jusqu'à qu'on nous retrouve peut-être. Ou qu'une de nous deux tue l'autre. Ou fasse exploser la pièce... Le regard soudain illuminé, je levai ma baguette.
Ne voulant pas qu'elle interprète mal mon geste -je n'attaque pas dans le dos des gens non plus, un duel, c'est tout un art et il faut respecter certains codes quand même - je lui expliquai le fond de mes pensées.

- On peut peut-être faire sauter la porte. Je ne vois que cette solution. Si elle ne s'ouvre pas, on ne va pas attendre que quelqu'un vienne par ici... Plus personne n'utilise cette salle. A moins que tu sois tentée à l'idée de finir déséchée, mais moi, c'est pas trop mon truc.

Je me redressai sur mes pieds et cherchai vaguement le sortilège qui pourrait avoir l'effet escompté sans véritablement attendre de réponse de la part de Ruby. Bien sûr qu'elle avait intérêt d'être d'accord avec moi, il ne manquerait plus qu'elle se mette en travers de mon chemin !

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MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeVen 12 Juil 2013, 18:52

Rien. Seul un clic agaçant qui ne cessait de se reproduire dès que je tournais la poignée y mettant toutes mes forces, ce qui ne représentait pas un mince investissement. J'étais plus musclé que la plupart des filles, et cette force, je la devais à mon poste de batteuse. Et pourtant, la porte ne se décidait pas à s'ouvrir, même contrainte par la force. Elle demeurait face à moi, aussi close qu'elle pourrait l'être. J'avais beau forcer comme un bourrin, la porte ne bougeait pas d'un seul centimètre. Et, même en faisant preuve d'une once d'intelligence, en lançant le sortilège alohomorah, la porte restait à sa place, aussi têtue qu'une mule. Soit Piccot nous jouait un sale tour et avait décidé de barrer le passage à l'aide d'un sortilège joliment réalisé pour éviter que cette porte ne cède et ne nous laisse la voie libre pour rentrer à nos dortoirs. Soit cette porte était des plus rouillés, et elle ne comptait pas nous laisser franchir son seuil, malgré tous les efforts que nous consacrerons à tenter de l'ouvrir. Je tournais le regard vers Briséis, autrement dit, vers mon ennemie jurée, sans cacher ma panique qui transparaissait dans mes yeux. J'étais plus que paniquée. Horrifiée. Dégoûtée. En colère. Épuisée. Terrorisé. Épouvanté. Bref, j'étais plus mal que jamais à l'idée de passer une nuit entière dans la même pièce avec cette verte et argent manipulatrice et fourbe que je haïssais de tout mon être. De toute évidence, les sentiments étaient partagés avec Briséis. Elle me lança exactement le même regard, chargée d'un nombre incalculable de sentiments négatifs. La raison qui parvint à préserver l'ombre d'un espoir dans mon cœur. Cette fille était un véritable démon, aussi lorsqu'elle voulait quelque chose, elle parvenait toujours à ses fins. Je ne doutais donc pas qu'elle allait dénicher une idée de génie pour pouvoir nous sortir de ce cauchemar. La porte n'avait qu'à bien se tenir, connaissant la verte et argent, elle n'allait pas prendre de gants. Un petit rictus amusé se dessina sur mes lèvres, alors que je tentais une nouvelle fois d'ouvrir la porte. Sans grand résultat. J'imaginais un instant la situation si mon ennemie ne parvenait pas à ouvrir la porte. Ce serait le cauchemar assuré. La mort assurée. Nous avions déjà survécu à quelques minutes dans une même pièce sans nous étriper, mais nous avions déjà failli frôler la catastrophe lorsque cette garce m'avait provoqué. Fort heureusement, je savais contrôler mes envies contrairement à d'autres. Du moins, pour l'instant. Si elle lançait ne serait-ce qu'une seule pique pour cette nuit, je me ferais un plaisir d’embrocher sa tête de ma baguette et de la pendre dans cette salle inutilisée. Rien qu'à cette idée, je me sentais d'excellente humeur. Et, pourtant, ce n'était pas vraiment le lieu et la compagnie qui pourrait parvenir à m'arracher un seul sourire. Seulement l'idée de la mort de cette compagnie fort déplaisante, et la destruction de cette salle poussiéreuse. J'avais tant de fois rêvé de ce jour, et à chaque fois, je pouvais vous assurer que j'étais d'excellente humeur le lendemain. Sauf si je la croisais dans la journée, bien vivante et toujours aussi arrogante. Je savais donc que si je restais dans une même pièce avec elle, un duel montrerait rapidement le bout de son nez. Mais, si je devais mourir par sa main, je serais ravie de venir la hanter pour la fin de ses jours à la prison d'Azkaban. Cette vision était plutôt rafraîchissante, sauf un petit détail. Je ne souhaitais pas mourir, ni maintenant, ni demain. Je préférais largement mourir de la main d'un mangemort qualifié, lors d'un combat, que de la main de cette moins que rien. De plus, elle se ficherait de se retrouver à Azkaban étant donné que je serais morte ce qui lui procurerait un plaisir vivifiant. Donc, cette vision n'était peut-être pas aussi rafraîchissante qu'elle en avait l'air au premier abord. Je revins à la réalité lorsque dans un soupir agacé, la Serpentard m'écarta de son chemin sans beaucoup de sympathie avant de pester :

"- Oh mais pousse-toi, c'est pas bien compliqué pourtant ! Cette porte est un peu difficile mais sachant que tu es aussi batteuse, je croyais que tu aurais un peu plus de force dans les bras !"



Je lui lançais un regard noir, l'observant se diriger vers la porte, sans savoir ce qui me ferait le plus plaisir. Qu'elle parvienne à l'ouvrir pour que je sorte de ce cauchemar ou qu'elle n'y parvienne pas pour que je lui balance à la tête les mots qu'elle venait de prononcer. Dur dilemme. Dans tous les cas, ce serait la porte elle-même qui déciderait de lui laisser le passage ou non. Je regardais attentivement les faits et gestes de Briséis, tout en me glissant le long du mur, pour tenter de développer une idée qui pourrait nous permettre de sortir de cette salle avant que quelqu'un ne nous trouve et décide de nous accorder des heures de colle jusqu'à la fin de notre scolarité à Poudlard. Car, si quelqu'un devait nous trouver, ce serait plus un surveillant ou un préfet, les élèves n'ayant pas pour habitude de passer près de cette salle, que certains déclaraient hanté par une bête. La seule bête -dans tous les sens du terme- que je voyais, c'était la verte et argent qui tentait à son tour d'ouvrir cette fichue porte. Elle tournait, tournait et tournait la poignée de toutes ses forces. Les clics se succédèrent, mais aucun grincement aigüe en signe que la porte s'ouvrait ne parvint à mes oreilles. J'avais beau tenter de réfléchir à une solution, aucune ne me venait à l'esprit. J'étais si fatiguée que s'aurait été avec plaisir que j'aurais piqué un somme dans la seconde, mais j'étais loin d'être une suicidaire. Si j'osais m'endormir aux côtés de mon ennemie, il ne faisait aucun doute qu'elle allait profiter de l'occasion pour me tuer dans mon sommeil, ou de me tendre une farce pour que je me souvienne à jamais de cette nuit horrible. Je regardais Briséis tenter toutes les méthodes possibles pour ouvrir cette fichue porte, en vain. Elle était sur le point de casser la poignée, et cela ne nous faciliterait pas la tâche. Mais, je ne disais mot, profitant de cette scène des plus ridicules pour la petite personne qu'était la verte et argent. Je savais bien que j'allais regretter mon plaisir à voir cette porte résister à la Serpentard, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Dissimuler dans l'ombre, elle ne pouvait voir le sourire qu'abordaient mes lèvres. J'allais être enchanté de lui faire souligner le fait qu'elle avait beau être batteuse elle aussi, elle n'avait que peu de forces également. Oui, Briséis était bel et bien une batteuse tout comme moi, dans l'équipe des Serpentards, et je vous mentirais si je vous disais que les cognards n'avaient pas l'affreuse tendance de faire plusieurs aller-retour consécutifs vers l'une et vers l'autre lors d'un match qui opposait nos deux maisons. Je rêvais de la faire tomber de son balai, et elle aussi. Mais un rêve n'est aucunement une réalité. Au contraire des cauchemars, qui prenaient souvent vie. Comme cette nuit. Briséis jura sur Merlin avant de se laisser glisser près de la porte dans un long et profond soupir. Quelques mèches tombèrent devant son visage, et en mon for intérieur, je ne pus que me réjouir de là voire dans un tel état. Elle paraissait dépitée et à bout de forces, si bien que je mourrais d'envie de lui balancer les mots qu'elle m'avait balancé un peu plus tôt. Je voulais être claire et nette, et j'avais beau être dans le même bateau q'elle -à mon plus grand déplaisir- je ne lui ferais pas le moindre cadeau. Aussi, je déclarais dans un rictus moqueur en répétant les mêmes mots qu'elle avait employés à mon adresse :

" - Je ne comprends pas que tu n'y arrives pas, c'est pas bien compliqué pourtant! Cette porte n'est qu'un peu difficile. "



Nous étions toutes deux contre un mur, le plus éloignés possible dans le silence le plus total. J'étais tout aussi dépité qu'elle. Si ce n'est pas plus. Je jetais un regard à la verte et argent qui était affalé sur le mur, sans bouger ne serait-ce que le petit doigt. Elle ressemblait à une statue, mais si tel avait été le cas, elle ne m'aurait pas causé autant de mal et d'heures de colle. Et dire que c'était cette fille à qui je consacrais tant de rage et de haine, tant de minutes de mon existence. J'aurais mieux fait de l'ignorer tout simplement, mais c'était tout bonnement impossible. Briséis raffolait des provocations et elle ne se serait pas gêné pour m'en sortir à tout bout de champ dès qu'une occasion se présenterait. Et, comme je n'étais pas de ceux qui se laissaient marcher sur les pieds sans rien dire, en tant que pure Gryffondor, je me serais vu obligé de répliquer. À mes yeux, ceux qui gardent les yeux baissés lorsqu'ont les insultes ne sont que des lâches. Ou alors ils sont simplement intelligent, sachant que la répartie et eux font deux... Je secouais la tête. Au lieu de penser à cela, je ferais mieux de me consacrer sur le plus important. Trouver la clé de cette énigme qui nous permettrait d'y échapper. Mais, Briséis sembla avoir une illumination, levant sa baguette. Illumination ou folie ? Sa baguette ne me disait rien qui vaille. Qui sait, elle avait peut-être comme idée derrière la tête de m'éliminer pour pouvoir dormir sans avoir se soucier de moi ? Cette option était assez grotesque, mais avec elle, je m'attendais à tous. Elle m'expliqua le fond de sa pensée :

"- On peut peut-être faire sauter la porte. Je ne vois que cette solution. Si elle ne s'ouvre pas, on ne va pas attendre que quelqu'un vienne par ici... Plus personne n'utilise cette salle. A moins que tu sois tentée à l'idée de finir déséchée, mais moi, c'est pas trop mon truc. "

Sur ce, elle se redressa sur ses pieds et pointa sa baguette sur la porte, pour la redescendre dans l'immédiat. De toute évidence, le sortilège adéquat à son idée lui échappait. Son idée n'était de toute façon pas très intelligente. Dès que la porte aurait explosé, Piccot accourrait pour nous infliger des heures et des heures de colle en sa charmante compagnie, autrement dit, des heures et des heures de torture. Son sort d’insonorisation ne fonctionnait que sur la salle, et le bruit du choc s'entendrait de l'extérieur, c'était plus que probable. La porte donnait sur l'extérieur également. Mais, je ne pensais pas que nous avions énormément le choix. C'était soit ça, soit moisir pour l'éternité avec ma pire ennemie. Les heures de colle me paraissaient plus comme une partie de plaisir comparé à la seconde option. De plus, j'étais une sportive dans l'âme, et j'aurais vite fait de rejoindre mon dortoir en courant. Je me levais donc à mon tour, la mine peu convaincue avant de déclarer :

" - Oh, c'est dommage, le teint desséchée t'irait si bien ! ironisais je avant de revenir à mes moutons. Bon, à ma connaissance, il y a toujours le sortilège Confringo qui provoque une explosion. Il y a également le sortilège Bombarda qui fonctionne plutôt bien également. Normalement, la porte ne pourrait pas résister à un tel choc vu son état. "

Je ne lui laissais pas le temps de méditer tout cela, que je pris sa place face à la porte, ma baguette pointé droit sur la porte. J'étais plutôt douée en sortilège et en défense contre les forces du mal, et donc excellente lorsqu'il s'agissait de faire exploser quoi que ce soit. Cela m'étonnait que la Serpentard eût une telle idée. C'était plutôt du ressort des rouges et or de faire tout exploser sans réfléchir aux conséquences. Le regard déterminé, je tentais d'élargir son sortilège d’insonorisation jusque derrière la porte, dans le couloir, et y parvins. Il ne restait plus qu'à tenter le premier sortilège que je venais de proposer. Levant ma baguette, je prononçais la formule Confringo et l'envoyai droit sur la porte. Briséis était déjà loin derrière, quant à moi, je fus à peine projeté en arrière, et parvins à rester sur mes deux pieds. L'explosion eut lieu, mais lorsque la fumée se dissipa, je remarquais bien que la porte était toujours aussi solide et droite. Malgré les apparences, elle ne tomberait jamais en lambeaux. Elle était bien trop résistante. Furieuse que mon sortilège n'est pas fonctionné, je tentais le second. Bombarda. Je l'avais appris il y a de cela un bon moment, mais je savais qu'il fonctionnait merveilleusement bien. Je poussais un soupir, avant de me concentrer sur ma tâche. Une fois prête, je prononçais à voix haute la formule, et en l'espace d'un centième de seconde, le sortilège éclaira ma baguette, puis s'écrasa sur la porte dans un BOUM ! Plutôt convaincant. Cette fois-ci, je réussis à peine à tenir sur mes jambes. La poussière virevoltait dans la pièce et... la porte demeurait aussi intacte qu'à notre arrivée. Rageuse, je tapais dans le premier objet qui me vint sous la main -ou plutôt sous le pied-. Je lançais un regard haineux à Briséis, avant de déclarer, de très, très mauvaise humeur :

" - La porte est probablement protégée par un puissant enchantement qui empêche la porte de se détériorer. Mais, vas-y, fais-toi plaisir !"


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Briséis O. Spelliard

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MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeMar 16 Juil 2013, 09:02

" - Je ne comprends pas que tu n'y arrives pas, c'est pas bien compliqué pourtant! Cette porte n'est qu'un peu difficile. "

Je l'attendais, cette réplique. Il fallait s'en douter. Je me moquais d'elle sans arriver à faire mieux, Ruby se devait de me rendre la pareille. Étant la première à être rancunière et à ne jamais rater une occasion de me venger, je ne pouvais pas vraiment la blâmer de son geste si prévisible. Ce n'était visiblement pas par la force que nous réussirions à sortir d'ici. D'un autre côté, nous n'étions pas de simples moldues et nos baguettes étaient censées nous aider dans ces moments-là. C'est pourquoi je pensai à faire exploser la porte. Mieux valait se faire attraper derrière par Picott que de moisir ici pour l'éternité, jusqu'à que dans quelques siècles, on retrouve nos squelettes. D'ailleurs, Ruby semblait aussi dépitée que moi, adossée au mur opposé, le plus loin possible de ma petite personne. Toutes les deux immobiles, à observer l'autre, en parfaite position pour être momifiées par le temps.
Pourtant, Ruby ne sembla pas apprécier ma merveilleuse idée quand je la lui exposai.
Peut-être que l'idée de reposer ici pour l'éternité la séduisait, qui sait. Cette fille est bizarre de toute façon.

Mon cerveau ne tournait pas très rapidement. Quel sortilège d'explosion pouvait éliminer cette satané porte ? J'étais tellement fatiguée. Physiquement, parce que je venais de secouer la porte pendant un bon moment, menaçant presque d'arracher la poignée, mais aussi moralement : j'avais la sale impression que nous allions mourir enfermées ici. Rejetant d'un geste de la main les mèches rousses qui venaient me gêner devant les yeux et l'idée grotesque (ou terrifiante, c'est selon) qui m'avait traversé l'esprit par la même occasion, je pinçai mes lèvres, baguette toujours tendue vers la porte, prête à la faire exploser, mais Ruby fut plus rapide.

" - Oh, c'est dommage, le teint desséchée t'irait si bien ! ironisa-t-elle. Bon, à ma connaissance, il y a toujours le sortilège Confringo qui provoque une explosion. Il y a également le sortilège Bombarda qui fonctionne plutôt bien également. Normalement, la porte ne pourrait pas résister à un tel choc vu son état. "  

Quel humour ! Ruby était visiblement en forme ce soir. Raison de plus pour me réveiller. Ma première réaction quand je vis qu'elle s'apprêtait à utiliser un des deux sortilèges qui avaient des effets assez destructeurs, fut de me faufiler en silence à l'opposé de la pièce et de m'éloigner le plus d'elle. On est jamais trop prudent. Si jamais elle devait faire cramer toute chose proche dans un rayon de cinq mètres de la porte, je préférais ne pas en faire partie.
Tous mes espoirs disparurent quand je vis que la porte avait tenu bon malgré le puissant sortilège de Ruby. Même chose lors du second sortilège d'explosion. Mais au fond, c'est comme si je m'y attendais un peu. Cette porte avait l'air indestructible. Je sentis une boule se former au creux de mon estomac. Je ne voulais pas rester enfermée ici plus longtemps, j'allais faire une crise de nerf.
Un cauchemar. Ça devait être ça. C'était la seule explication plausible.
Chaque détonation m'avait fait légèrement sursauté et m'avait couverte d'un peu plus de poussière. J'étais dans un état assez pitoyable, alors que je m'étais éloignée le plus possible du seuil. De notre unique porte de sortie, de notre accès à la liberté. Ce petit emplacement qu'on passait sans même s'en rendre compte pour aller et venir dans des tas de pièces différentes à travers toute l'école. Cette nuit-là, le mot porte semblait prendre un autre sens, plus profond. C'était pas seulement un truc qu'on pousse ou tire pour libérer le passage, mais aussi une sorte d'arme. Qui pouvait nous tuer, mine de rien, en restant close. Je m'imaginai un instant, affamée ici, avec pour seule compagnie mon ennemie jurée et fronçai les sourcils. Ça ne pouvait pas arriver. J'allais trouver une solution. Il fallait juste que je réfléchisse. Que je trouve un super stratagème pour nous sortir de là. Sans s'énerver. Visiblement, les sortilèges qui étaient censés exploser la porte n'avaient aucun effet.

Ruby semblait elle aussi à deux doigt d'exploser. Comme la porte, sauf qu'avec cette dernière, ça n'avait pas tellement fonctionné. Elle me jeta un regard noir -comme si c'était de ma faute, cette histoire de porte qui veut pas exploser- avant de me dire avec un ton désagréable :

" - La porte est probablement protégée par un puissant enchantement qui empêche la porte de se détériorer. Mais, vas-y, fais-toi plaisir !"

Je restais silencieuse et observai Ruby s'énerver. Je n'en étais même pas responsable. Mes efforts pour la faire sortir de ses gonds n'avaient pas réussi, mais la porte y arrivait si bien. Je ne bougeai pas d'un pouce, continuant de fixer Ruby avec l'air le plus impassible possible. Je plissai des yeux quand elle eut fini sa phrase avec toujours autant d'amabilité et lui répondis d'un ton très froid :

" - Je ne sais pas vraiment pour qui tu me prends, mais je ne suis pas non plus idiote. Ton sortilège était correctement réalisé, c'est inutile que j'essaie de faire exploser cette fichue porte parce que ça ne marchera pas. Il faut réfléchir à un autre moyen de sortir. "

Ce que cette fille pouvait m'agacer. C'est sûr, elle n'allait pas trouver la solution ; les Gryffondors, ça ne réfléchit pas, ça agit. Et quand ça ne fonctionne pas, ça s'énerve. Moi aussi j'étais capable de m'énerver -et à vrai dire ça m'arrivait un peu trop souvent- mais au moins, je réfléchissais. Et l'idée qui nous tirerait d'ici viendrait forcément de moi puisque la demoiselle d'en face ne pensait qu'à exploiter les plans brillants sortant de mon cerveau. A se demander comment elle avait pu se mettre en tenue de sortie (c'est-à-dire habillée discrètement et pour faire le moins de bruit possible), il avait dû se passer un truc bizarre dans sa tête.
Comment s'habiller, ça, ça pouvait lui traverser l'esprit, mais comment sauver sa peau en éliminant une porte enchantée, ça, non, jamais de la vie !
Il fallait que j'arrête de maudire cette fille dans ma tête. Soit il fallait que ça sorte, soit je devais me calmer. Sinon elle finirait avadakédavrisée avant même d'avoir compris pourquoi. Tout cette rancœur et cette colère accumulées contre une même personne, c'était dangereux si j'avais ma baguette en main.
Décidant de me calmer -puisque seule la porte pouvait véritablement briser l'amour-propre de Ruby, pas moi- je l'ignorai un instant.
Je jetai un regard circulaire. Pas d'autre fenêtre que celle, minuscule, qui se situait très en hauteur -ce qui expliquai sûrement cette odeur de renfermé. Impossible de passer par là, même le plus mince des premières années n'y parviendrait pas. C'était une espèce de hublot minuscule et à plus de deux mètres du sol. Quelle idée de construire un hublot à cette hauteur ! La seule chose qui y passait encore, c'était les rayons de la lune ; et encore, même eux avaient du mal, à cause de la couche titanesque de saleté. La salle n'était pas dans un meilleur état.
Beaucoup de poussière, de vieux livres, des toiles d'araignées, des tables qui tenaient miraculeusement debout... Un tableau rongé par le temps, une chaise renversée...
Pas grand chose qui puisse nous aider.

- Tu as l'air d'écouter en cours, puisque tu savais me citer en un clin d’œil les sortilèges qu'il me fallait... Alors est-ce que tu crois qu'à deux, on sera capable de venir à bout de ce sortilège puissant ou tu n'as aucune idée de quoi il peut bien s'agir ?

L'idée de m'associer avec cette fille m'était insupportable, mais si ça pouvait me sauver la vie, j'étais capable de mettre mon orgueil de côté quelques minutes. Un sortilège capable de parer des attaques assez puissantes d'explosion et qui protégeait aussi des attaques physiques, ça avait l'air tellement complexe et puissant que ça me décourageait d'avance. Qui avait bien pu lancer un tel truc et dans quel but ? Dumbledore peut-être? Pourquoi?
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Ruby E. Clearwater

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[SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] _
MessageSujet: Re: [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis]   [SEPT 76]L'escapade nocturne qui n'aurait pas pu tourner plus mal... [Pv Briséis] Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013, 23:35

Ma colère grandissait en moi, dévastant toute perspective positive qui séjournait dans mon cœur. Je sentais cette rage augmentait au fil des secondes, et encore une fois, je ne parvenais pas à l'arrêter. Au contraire, je n'arrivais qu'à l'encourager, alors que la voix de la raison me soufflait de revenir à moi et de respirer. Respirer. Je devais respirer, mais à mes yeux, ce terme n'avait plus le moindre sens. Contrôlé par cette colère dévastatrice, je doutais que la porte aille y résister à cela. Impossible. Personne ne me résistait jamais lorsque je me trouvais dans un tel état. Mon ennemie qui se tenait d'ailleurs à mes côtés le savait mieux que quiconque, ayant été confronté à ce que je pourrais nommer la "Ruby Ténébreuse". Elle avait goûté à ma rage, mais, c'était bien la seule à me tenir toujours encore tête, à persister à rendre de ma vie un enfer. Elle me croisait dans un couloir et parvenait à me rendre folle d'une simple provocation. Mais, j'avais le mérite d'y parvenir également. Moi aussi, je tentais de rendre sa vie horriblement affreuse. J'ai-do-rais jouer à ce petit jeu dès que je le croisais, et ce sentiment était partagé ! Au final, lorsque j'y pensais à deux fois, nous avions énormément des points communs basés sur notre haine réciproque. Cependant, notre différence surpassait de loin notre ressemblance. Fort heureusement. Je ne tenais pas à être comparé par quiconque à la verte et argent Briséis Spelliard, autrement dit, le diable incarné. Mais, pour une fois, j'aurais apprécié d'être aussi calme que mon ennemie jurée. Conserver mon self Control sans difficulté comme elle y parvenait. Pour ma part, il m'était à présent impossible de demeurer posé, et de réfléchir calmement à la situation sans hurler pour me faire entendre de tous. L'idée d'être enfermé dans cette pièce pour l'éternité avec cette peste parvenait à m'emplir d'une terreur, qui n'avait jusque-là jamais été aussi ardue. Je n'avais nulle envie de me momifier dans cette salle, avec pour seule compagnie Briséis. Si l'on m'avait assuré un peu plus tôt que j'allais me retrouver enfermé dans une salle dite hantée à pas d'heure, je lui aurais ri au nez. Mais, de toute évidence, c'était celui qui contrôlait ce bas monde qui riait à présent. Si tel était le cas, c'était que ce dernier n'avait pas de cœur. M'obliger à rester dans une même pièce avec cette garce haineuse ? C'était le supplice le plus atroce que je n'avais jamais enduré. Pire que d'habiter dans un lieu perdu, sans le moindre ami à l'horizon -du moins ce fut le cas jusqu'à ce que je rencontre mon Meàllan-. Même la mort me semblait plus douce, alors c'était pour dire... Souhaitant éviter soigneusement la catastrophe -en d'autres termes, tuer la verte et argent sur-le-champ-, je reculais de quelques pas supplémentaires, m'adossant au mur le plus loin de mon ennemie qui semblait aussi dépité que moi. En cet instant, ma colère semblait demeurer en suspens, pourtant, je ne m'étonnerais pas si Briséis déclarait qu'une puissante fumée grise s'échappait de mes oreilles, et que mes yeux lançaient des éclairs, de véritables éclairs comme le disait l'expression. Mais, après quelques minutes de sérénité, je parvins à respirer plus posément, sans pour autant ne pas bouillir de rage. Cette colère demeurait toujours bien présente en moi, ne voulant pas se détacher et me quitter. Si cela continuait, j'allais réellement l'étriper. Dès que je posais mes yeux sur elle, je sentais cette vague de haine déferlait en moi et tentait de prendre le contrôle de mon corps, pour enfin réaliser mon rêve. L’embrocher de ma baguette. Mais, même si toutes les spores de mon corps me hurlaient de confier mon sort à cette haine qui me submergeait, ma raison était la plus forte des émotions qui m'envahissaient. Aussi, je demeurais assise contre le mur, les yeux clos pour m'éviter d'apercevoir son visage. Lorsqu'elle répondit, après m'avoir observé m'énerver avec attention, j'eus alors la très nette impression que j'allais réellement l'étriper :

" - Je ne sais pas vraiment pour qui tu me prends, mais je ne suis pas non plus idiote. Ton sortilège était correctement réalisé, c'est inutile que j'essaie de faire exploser cette fichue porte parce que ça ne marchera pas. Il faut réfléchir à un autre moyen de sortir. "

Son ton froid, j'aurais beaucoup apprécié le lui faire ravaler. Et également sa dernière réplique. Non, sans blague ? Trouver un autre moyen de sortir, quel génie ! Ce n'était pas comme si depuis une bonne vingtaine de minutes, nous mettions tout en œuvre pour nous sortir de cette pièce maudite. Bien évidemment, tout en contrôlant ma colère, je réfléchissais alors à un quelconque sortilège qui pourrait nous être utile, sans grands résultats. Mais, tout de même, j'étais étonnée que madame avoue que mon sortilège était correctement réalisé. Je m'étonnais d'ailleurs qu'elle ne soit pas déjà en train de se mordre la langue pour retirer ce qu'elle venait de déclarer. Mais, après tout, elle semblait bien trop préoccupée par cette porte pour se soucier ainsi de ce qu'elle disait sur moi. Je la voyais déjà s'atteler à la tâche, l'énergie du désespoir animant ses mouvements et lui permettant de fouiller du regard la pièce de fond en comble pour dénicher une seconde sortie. Je me serais bien levé pour l'aider, mais je n'avais pas la force de m'approcher de trop près d'elle. Et puis, je connaissais déjà la pièce pour l'avoir examinée tant de fois, un peu plus tôt, lorsque mon attention n'était pas rivée sur la porte. Seul un hublot et poussiéreux laissait entrevoir la lumière. Ce n'était donc pas un très bon moyen de sortie. Je me voyais mal briser le verre pour tenter de passer par cette minuscule ouverture. Pas que j'étais grosse, mais il se trouvait que je n'étais pas non plus élastique. Oubliant le hublot, je me contentais de jeter un regard circulaire à la pièce en évitant soigneusement de laisser mon regard s'attarder sur Briséis. Il n'y avait rien de bien utile dans tous ce raffut qui me faisait face. C'était fou toute la poussière qui s'était accumulé à travers cette salle immonde. Quelques araignées vivaient dans cet enfer, trouvant ce lieu à leur goût, tout comme quelques souris qui se faisaient discrets. Je balayais du regard l'ensemble de la pièce comprenant quelques tables en mauvais état, de vieux manuels, quelques parchemins délaissés, des chaises renversés de tous côtés, un tableau aux goûts douteux qui ne bougeaient pas le moins du monde au contraire de tous ceux présents dans le château. C'était réellement la maison de l'horreur. Finalement, poussant un soupir, je comptais enfouir mon visage au creux de mes genoux pour réfléchir à une solution, quand je fus attiré par le sol. Un parquet grinçant, poussiéreux et affreusement laid. Cependant, qui sait s'il n'y avait pas une trappe dans cette salle. Après tout, Poudlard regorgeait de passage secret. Et, si cela se trouvait, il y en avait peut-être dans cette pièce? Notre billet de sortie. Je bondis sur mes pieds, prête à rechercher ce fameux passage secret, mais Briséis me devança et s'exclama avant que je ne puisse faire le moindre pas :

"- Tu as l'air d'écouter en cours, puisque tu savais me citer en un clin d’œil les sortilèges qu'il me fallait... Alors est-ce que tu crois qu'à deux, on sera capable de venir à bout de ce sortilège puissant ou tu n'as aucune idée de quoi il peut bien s'agir ? "

Je rêvais, où elle venait réellement de me proposer d'allier mes forces avec les siennes ? Je clignais des yeux, perplexe. Pincez-moi, je rêve ! Pourtant, Briséis se trouvait bien à quelques pas de moi, le visage sérieux. J'en déduisais qu'elle était on ne peut plus sérieuse. Et qu'elle voulait absolument s'évader de cette pièce machiavélique. Mais, le problème dans ce qu'elle venait de déclarer, c'était que je ne savais absolument pas de quoi il pouvait bien s'agir. Je n'avais jusque-là jamais étudié le moindre enchantement qui aurait un quelconque lien avec celui-ci. J'avais beau tourner dans ma tête dans tous les sens ce que je savais de l'enchantement, rien n'y faisait, aucune illumination. Je ne savais rien de cette maudite porte, toujours aussi solide sous nos yeux. J'avais du mal à avouer à Briséis que je n'en savais rien, aussi, je tournais mon ignorance sous une forme un peu plus savante :

" - Le seul sortilège que je connaisse pour sceller une porte est le sortilège Collaporta, autrement dit un sort d'emprisonnement. Son seul contre-sort est le sortilège Alohomora, mais il se trouve qu'il ne fonctionne pas. Donc, l'on pourrait considérer que cet enchantement est une version plus complexe que ce sortilège-ci. La porte ne pouvant être détériorée, un sortilège tel que le Protego Totalum a peut-être été également utilisée pour renforcer l'enchantement... Si nous élimons chacun des sortilèges, l'enchantement sera brisé. Mais, il suffit peut-être d'éliminer le Protego Maxima -s'il fait bien partie de l'enchantement- et d'exploser ensuite la porte pour vérifier si cela a marché. Hum, et à ma connaissance, le sortilège Finite est parfait pour neutraliser l'emprise de certains sortilèges sur un objet. Je n'ai qu'à essayer, nous n'avons plus rien à perdre, de toute façon. "

J'étais plutôt fière de cette illumination qui s'était développé au fil de mes paroles. Mais, malheureusement, cela demeurait une hypothèse. Et qui sait, je me trompais peut-être du début à la fin. Dans tous les cas, il n'y avait qu'une seule façon de le savoir. D'un pas décidé, je m'avançais vers la porte et pointais ma baguette vers celle-ci. Et priant pour que cela fonctionne, je prononçais distinctement le sortilège Finite. Un jet de lumière éblouie ma baguette pour s'écraser sur la porte... À première vue, la porte paraissait toujours aussi solide. Mais, l'effet du sortilège ne se verrait seulement si je forçais un peu la porte. Reprenant l'un des anciens sortilèges déjà utilisé, je prononçais d'une voix tout aussi claire le sortilège Bombarda. Cette fois-ci, m'étant éloigné par prudence, je tremblais à peine lorsque l'explosion ébranla la porte... Qui ne bougea pas d'un pouce ! Poussant un grognement, je murmurais, plus à mon attention qu'à celle de Briséis, qui observait de son côté.

" - Le sortilège Finite Incantatem serait peut-être plus adéquat... "

Sur ce, je le lançais sur la porte, suivit du sortilège Bombarda. J'attendis que la poussière se dissipe pour constater le résultat, et me figeait lorsque la porte se dressa une nouvelle fois face à moi, toujours aussi solide, toujours aussi close. Une fois de trop. Cette fois-ci, je me laissais envahir par la rage, et shootais dans un vieux livre étendu sur le sol, qui lui, se déchiqueta au contact violent de mon pied. Finalement, je m'assis à ma place habituelle, contre le mur, les yeux clos, méditant sur un moyen de m'en sortir. Je me repassais chacun des cours dans mon esprit, mais aucun ne m'était plus d'une quelconque utilité à présent. J'avais beau être intelligente et douée, écoutant toujours d'une oreille attentive les cours, rien ne pouvait me venir en aide aujourd'hui. À mon plus grand désespoir. Une minute s'écoula. Une minute d'un long silence pesant qui ne s'éternisa pas. Je le brisais, pour déclarer à Briséis sans lui lancer un seul regard :

" - Je ne vois pas d'autres solutions pour détruire ce fichu enchantement. Donc, je vais tenter de trouver un quelconque passage secret qui se trouverait dans la pièce, dissimulé dans l'ombre. Qui sait ? Je ne vois de toute façon pas d'autre solution. "

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans un regard à mon ennemie jurée, je m'attelais à la tâche...


[HJ: Désolé pour la looongue attente! Petille ]
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