Née à Delphes en Grèce, c'est là que, moi Athénendora Circerys Héliodore ,vécu les quatre premières années de ma vie, avec mon père et ma mère. C'est à partir de là que vient probablement mon intérêt certain pour la mythologie, mes grands parents ayant l'habitude de me raconter toutes sortes d'histoires fantastiques, en passant par les douze travaux d'Hercules, la naissance d'Athéna ou encore le vol du feu de Prométhé. C'est donc baignée dans cet univers merveilleux que je passai ma petite enfance. Par la suite, lorsque mes parents décidèrent que j'étais apte à supporter le voyage, je dû vivre de façon nomade à cause de leurs constants déplacements professionnels. J'eu alors la chance peu commune de jongler entre des destinations diverses et variées telles que la France, puis l'Italie, l'Afrique du nord, le Kenya, ainsi que la Chine, la Polynésie et bien d'autre pays à travers le monde.

Mais que font mes parents ? Vous demanderez vous. Et bien mes parents sont dragonologues ! d'où mon attirance invétérée envers les dragons. Je pense donc pouvoir affirmer avoir eu une enfance très active et trépidante. De plus du fait qu'ils travaillaient pratiquement sans arrêt, j'ai du apprendre à me débrouiller toute seule assez rapidement, du moins jusqu'à ce mes géniteurs ne décident d'engager une nourrice pour garder un œil sur moi. Et oui, croyez le ou non mais il fut un temps où il m'était coutume de sortir de mes appartements sans me donner la peine de prévenir qui que ce soit. Liberté quand tu nous tiens ! J'avais l'habitude de me faufiler jusqu'à la zone de " détention", comme je le disait si bien, zone où étaient logés les dragons en état de convalescence. J'adorais les regarder dormir, observer la manière dont leur immenses dos se soulevaient comme ils respiraient, dont leurs naseaux émettaient ces petits nuages de fumée lorsqu'ils expiraient, et surtout le profond grondement provenant de leur gorge, qui parvenait si bien à m'apaiser. Même l'odeur de souffre mêlée à celle de terre et d'autre chose dont je tairai le no, qui y régnait me plaisait. Il n'était d'ailleurs pas rare que mes parents me retrouve endormie devant l'un de ces immenses box aménagés. Autant dire que lorsque la dite nourrice appelée Rana débarqua, il me fut beaucoup, beaucoup, beaucoup plus difficile d'y parvenir, cette femme était trèès perspicace  ! J'aurais pu prendre l'apparence d'un chien, d'un chat ou même d'un bousier, qu'elle aurait pu me reconnaître !
Bref. Du coups, l'école c'était, soit par correspondance  (avec pour enseignants soit Papa, soit Maman, soit Rana), soit momentanément dans les écoles proches des bases dans lesquelles nous vivions durant notre voyage. Mais malgré ces nombreux déplacements, je trouvais toujours le moyen de me faire un ami ou deux avec qui je passais le plus clair de mon temps à m'amuser, tantôt dans des forêts exotiques, tantôt dans les rues étroites d'une grande ville. Et quand je  n'étudiais, ni ne m'amusais, je m'entrainais à tirer à l'arc avec ma mère qui étais la plus brillante archère de tous les temps ! Lorsqu'elle mourut d'une infection causée par la morsure de Mapinguari lors d'un voyage en Amazonie, alors que je n'avais que 10 ans, je fus complètement dévastée, moi mais aussi mon père, sans qui je n'aurais probablement pas tenu le coups. Après ce tragique évènement, ce dernier préféra faire une pause dans son travail et décida qu'il était plus avisé de nous rendre à Londres dans la maison que son oncle lui avait cédé, où nous demeurâmes jusqu'à aujourd'hui. Par conséquent, à force de vivre dans une ville moldue, on s'acclimate vite aux coutumes moldues. Résultats, cette culture n'a plus aucun secrets pour moi, et j'ai même fini par y prendre goût. Je dois bien avouer que mon grand-père avait raison à leur propos.  






© _Viviie.