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 [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]

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Ruby E. Clearwater

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Ruby E. Clearwater


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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeMar 25 Juin 2013, 17:30

Meàllan & Ruby



Affalée sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond de mon lit à baldaquin, je ne pensais rien. Mon regard demeurait rivé vers la couleur qui composait mon lit. J'étais dans mon monde, celui où je venais me réfugier lorsque quelques malheurs venaient s'abattre sur moi. Pour échapper à la réalité, je parvenais à apaiser ma respiration, et à m'éclaircir les idées pour les enfermer à double tour dans une salle invisible où nulle ne pouvait les atteindre. Mon seul moyen de me déconnecter. De m'apaiser avant de retourner à la triste vérité. Cette technique, je la travaillais depuis des années, et j'ai comme le sentiment que je la maîtrise sans soucis à présent. Je suis maître de mes pensées, de mes sentiments. Pas de prise de tête, pas de pleurs ni de hurlement, seulement le silence le plus total. Je pourrais rester ainsi durant des heures, et des heures sans broncher ne serait qu'une demi-seconde. Je suis en parfaite harmonie avec les seuls éléments qui m'entourent, immobile. Seul le battement de mon cœur régulier me rappelle que je suis bien vivante, que je suis toujours dans le dortoir des filles, plus seule que jamais, profitant de ce silence exceptionnel. Avant d'arriver à Poudlard, le silence, j'en avais par-dessus la tête. Mais, à présent, je ne demande qu'une petite heure sans ce bruit lassant. Et pourtant, je suis une de ces grandes bavardes qui ne peuvent s'arrêter de parler, de rire, de vivre. Je me sens d'attaque pour plus d'une heure encore, sans bouger ne serait-ce que le petit doigt. Mais, de toute évidence, ce n'est pas l'avis de mon chat, Snow, qui se hisse sur mon lit en un bond et s'allonge sur moi dans un ronronnement, me ramenant à la réalité. Je papillonnais des paupières, et m'étirais, le corps tout engourdi. Peu à peu, mes pensées se bousculèrent dans mon esprit, et la vie reprit son cours. Jetant un regard noir à mon chat qui dormait déjà sur mon ventre, fainéant comme il était. Je murmurais en une plainte :

" Allez, bouge de là, gros dormeur ! "
Le secouant comme s'il s'agissait d'un prunier, il mit deux bonnes minutes pour s'éveiller. Et ma mère qui me garantissait qu'il ne me dérangerait pas ! Hum... comment dire ? Il passe son temps à dormir sur moi, et à m'apporter ses proies ensanglantées directement dans mon lit. Selon elle, c'est un gage d'affection envers son maître. Fantastique ! Le repoussant d'un geste de la main, il m'abandonna pour aller se rouler en boule sur mon oreiller, et repartir dans une sieste de douze heures tout au plus. Les cours s'étaient achevés depuis plus d'une heure, et j'avais cette affreuse envie d'air. Comme si j'en manquais. Je me décidais donc à rejoindre le parc, où j'avais d'ailleurs un rendez-vous avec mon meilleur ami, le seul et l'unique Meàllan. Grâce à mon chat, je ne serais pas en retard -pour une fois! -... seule et unique fois où ce sac à puce me servirait à quelque chose. Je sentais déjà la neige parsemait le sol, voir une tornade dévaster le parc après cet acte qui ne se reproduira probablement plus jamais. J'étais humeur ironique dès que mon habituel malheur me tombait sur la tête. C'était devenu un rituel à présent. Une nouvelle conquête avec qui je m'étais encore pris la tête. Il faut dire que je n'étais en rien facile, impulsive comme j'étais. Je pouvais être un ange, aussi bien qu'un petit démon insupportable. Et, généralement, je choisissais toujours des garçons ayant le caractère bien trempé, identique au mien. Et, il était rare que mes ex deviennent mes amis, sauf quelques rares exceptions. Le seul avec qui je m'étais disputé des centaines de fois, et réconcilié était mon meilleur ami. Aujourd'hui, encore une fois, une histoire de coeur avec un Gryffondor qui venait à peine de débuter s'achevait dans un final grandiose.

Déprimé comme jamais, je descendis les escaliers du hall pour me retrouver face à l'imposante porte d'entrée du château que je comptais emprunter pour rejoindre le parc et m'adosser à uns des arbres pour attendre Méallan. Je poussais la porte dans un grincement, avec hâte. Une légère brise de vent vint secouer ma longue chevelure châtain foncé. Il faisait bon, sans pour autant faire un froid mordant, ni une chaleur étouffante. La bonne température, le juste milieu en quelque sorte. Les mains dans les poches de mon jean, j'avançais avec un petit sourire au coin des lèvres, qui n'avait rien de sincère. Il valait mieux passer pour joyeuse, au cap où quelques serpents venimeux seraient d'attaques pour me provoquer. Une mine triste ne ferait que les encourager. Et la dernière chose dont j'avais besoin, c'était d'avoir un de ces arrogants serpentants dans les pattes. Personne à l'horizon, seuls quelques groupes d'élèves qui riaient ou étudier ensemble. Parfait. J'inspirais une goulée d'air frais, poussant par la suite un soupir. Contempler un plafond était bien, mais respirer le vrai air était bien mieux. J'avais vécu toute mon enfance avec cet oxygène en quantité, vivant dans un lieu perdu au milieu de nulle part. Alors, bien entendu, j'avais l'habitude de sentir le vent frais caresser mon visage, l'oxygène pénétré dans mes poumons avec douceur... M'adossant à un arbre, j'attendis Meàllan, qui je l'espérais, n'avait pas oublié notre rendez vous improvisé. J'avais besoin de parler, de me changer les idées, voire de rire. Je n'aimais pas rester plus de quelques heures sans avoir un de ces fous rires, qui vous procure un bien fou, autant qu'un mal de côtes insupportable. Après quelques minutes, Meàllan arriva à son tour et d'une voix joyeuse, je le saluais avec un immense sourire :

" - Hey ! La forme ?  "
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Meàllan J. Green

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Meàllan J. Green


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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeMer 26 Juin 2013, 23:27






The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend
meàllan green & ruby clearwater

Je lutte de toutes mes forces pour garder mes yeux ouverts,  j’entends une voix lointaine, monocorde et inintéressante qui tente de faire un cours.  J’entre-ouvre mes paupières pour apercevoir la silhouette fantomatique et flottante du professeur Binns puis les referme aussitôt. Lentement mais surement, je pose mes deux bras sur le bureau et dépose ma tête dessus et me voilà prêt pour la sieste du siècle. Habituellement, j’essaie de l’écouter car l’histoire de la magie m’intéresse mais venant de ce professeur-là, impossible de rester attentif. Je plonge peu à peu quand quelqu’un me secoue le bras brusquement. Je relève la tête et vois un serpentard qui rigole de moi, je lève les yeux au ciel et replonge dans mon sommeil. Immature qu’il est. Il ne peut pas laisser quelqu’un dormir lui? Je ne suis pas le premier à le faire pourtant. J’en avais dénombré au moins trois avant moi alors qu’il me foute la paix celui-là. À la fin du cours, j’entendis néanmoins très clairement le devoir que nous donnait le professeur Binns et celui-ci me parut plutôt intéressant. Je pris soin de laisser plusieurs gryffondors me devancer et entrer dans leur groupe car j’avais le don de me retrouver sur un escalier qui changeait soudainement, et sans mon avis, de direction, me retrouvant du coup perdu. J’ai déjà tenté de reprendre l’escalier en espérant qu’il changerait de direction mais ça s’est avéré inutile. J’ai même tombé sur un passage secret un de ses jours mais ne me demander par où il est et où il mène car je ne saurais jamais le retrouver. J’étais tombé dessus par chance et il m’avait beaucoup aidé. Il y a aussi les tableaux mais ceux-là, soit ils te parlent soit ils t’ignorent hein alors je me suis résigner à suivre les gryffondors mais je ne semble pas bizarre parce que je leur parle et me mêle à leur groupe alors ils n’ont pas l’impression que je les suis ou que je me sers d’eux.  

Une fois dans la salle commune des rouges et ors, je me sens soulagé et libre. L’ambiance est chaleureuse et réconfortante, c’est toujours plaisant de voir crépiter le feu dans la cheminée alors qu’on est assis sur le moelleux canapé. Mais je n’ai pas le temps, alors que je monte dans le dortoir, je me demande si Ruby est déjà rentrée ou si elle fait d’autre chose. J’ouvre la porte et je suis surpris de constater que le dortoir est libre, je dépose ce qui m’est inutile et redescends avec ce que j’ai de besoins pour ce devoir d’histoire de la magie. Je m’attable alors que la salle commune se vide un peu. Les cours sont terminés donc certains doivent en profiter pour sortir un peu. Moi, il me reste encore du temps de libre avant d’aller retrouver ma Ruby dans le parc, alors je me décide à commencer le devoir. Je ne suis pas mal dans cette matière mais celle où j’excelle est l’étude des moldus, allez savoir pourquoi. Il n’est pas bien difficile d’expliquer certains trucs aux sorciers. En farfouillant un peu plus sur le sujet du devoir, je me rends compte que ça ne sera pas si facile que ça ! Je tente divers manières de commencer et je fouille abondamment dans les livres mais rien à faire. Je lance un tas de parchemins en boule dans le feu et recommence encore et encore. Au bout d’un moment, je décide de prendre une pause, il ne sert à rien de forcer les choses, il faut prendre le temps et respirer. Je passe ma main dans les cheveux et observe par la fenêtre le beau temps qu’il fait à l’extérieur. Comme j’aimerais pouvoir y aller tout de suite, mais si j’y vais maintenant, je ne ferais jamais ce devoir. Je décide de rassembler mes choses tout de même et de monter les marches pour aller au dortoir comme si c’était la chose la plus difficile qui soit, accablé de ne pouvoir profiter du bon temps pour l’instant. Une fois que je suis réfugié dans le dortoir, je me couche sur mon lit et recommence à nouveau la rédaction. Je suis seul et j’ai l’impression que l’endroit est propice à l’écriture de mon devoir car l’inspiration me vient immédiatement et jaillit de mon esprit. Sisi, ça m’arrive parfois. Je suis peut-être maladroit mais niveau écriture et devoir, et surtout en histoire de la magie, je m’en sors plus que très bien. Alors après près d’une demi-heure, je finis enfin le dit devoir et je refermai le tout en poussant un long soupir de soulagement. Terminé ! Je me laissai tomber sur le dos, la tête plongeant dans mes oreillers si confortables et pendant un instant je crus que je pourrais m’endormir là, maintenant, tout de suite. Un sourire fier s’étira sur mes lèvres et je fermai les yeux de bonheur. Pour une des rares fois où je réussissais l’exploit de ne pas demander l’aide de Ruby !

Ruby! Bordel ! Je l’ai oublié ! Je me relève en vitesse, tente de ranger mes choses dans mon coffre mais au final, c’est le bordel. Je décide de tout planter là et je dévale les escaliers du dortoir. Je regarde les gens qui sont là mais pas de trace d’elle. Je demande à quelqu’un s’il ne l’aurait pas vu passer et ce dernier me rassure légèrement en me disant qu’elle a effectivement passé il y a quelques minutes. Soulagé, je me dis que j’aurais largement le temps de la rattraper si je me dépêche. Je sors de la salle commune comme une fusée, bousculant un peu des premières années et faisant même rager la Grosse Dame qui me demande d’aller moins vite. J’obtempère le temps qu’elle peut me voir mais par la suite, je recommence à faire de la marche rapide. Oulàlà, ce sera peut-être moins aisé que je ne le croyais de la rattraper, j’ai oublié que j’étais un vrai nul pour m’orienter dans ce gigantesque château et que les couloirs pour moi, ils sont tous pareils. Au bout d’un moment, je réussis néanmoins à trouver la salle des escaliers. Rendu là, c’est plus facile, suffit qu’à descendre pratiquement tous les étages et à atterrir dans le hall d’entrée. Une fois à l’extérieur, j’inspire un bon coup et contemple le ciel dégagé. La température est parfaite et le vent tente de caresser mes cheveux. Je me mets à chercher du regard où pouvait bien se trouver ma meilleure amie et je la repérai non loin adosser à un grand arbre. Un sourire joyeux se pendit à mes lèvres et je m’engageai dans sa direction. J’entendis sa merveilleuse voix me dire :

" - Hey ! La forme ?  "

Je ris légèrement en regardant un peu le sol, je ne sais pas pourquoi je fais toujours ça. Peut-être pour m’assurer que je touche bien par terre et que je ne rêve pas de la voir si près de moi mais en même temps si loin. Avec le nombre de conquête qu’elle a, il m’arrive de me demander si un jour elle pourrait ressentir un truc pour moi. Je relevai les yeux vers elle et je lui répondis en passant ma main dans les cheveux :

« Je ne sais pas trop, comment on se sent habituellement après avoir fait un devoir pour le cours d‘histoire de la magie ? »

Je lui lançai un regard dubitatif puis après quelques secondes, je me jetai sur elle pour la serrer fort dans mes bras, joyeusement.

« Je rigole, ça va parfaitement, il fait beau, la vie est belle et je suis avec toi ! Et toi ? Comment tu te sens en cette belle journée? »


Je l’éloignai un peu pour voir l’expression de son visage, elle aurait beau exprimer n’importe quoi, les yeux ne mentent pas tout comme ses sourcils et sa bouche. Impossible de me mentir, je la connais trop bien pour ça. Mon regard se fit insistant et moqueur à la fois, pour la dissuader de me cacher quelque chose et pour aussi la faire rire. Avec ce beau temps libre devant nous, nous avons assez de temps pour faire un tas de choses, profiter du bon temps et se promener un peu.

1375 mots  © Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Ruby E. Clearwater

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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013, 18:34

[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Tumblr_m22fcr5r2u1r6xmroo3_250

Dès que Meàllan emplit mon champ de vision, un sourire radieux pendu aux lèvres, mon cœur abandonna toute la peine qu'il portait dans la seconde, n'ayant plus d’œil pour mon Meàllan, toujours aussi souriant, toujours aussi craquant. En somme, toujours autant mon meilleur ami. Avec lui, j'allais enfin pouvoir me défouler, libérer ma peine en sachant qu'il me tendra toujours son épaule pour me réconforter. De toutes les personnes que j'avais rencontré, c'était probablement celle à laquelle je tenais le plus. Il était le seul qui parviendrait à me tirer un fou rire, alors que quelques instants plus tôt, je me trouvais avachi sur mon lit, déprimant comme jamais. Autant que ce sourire qui s'était formé automatiquement sur mes lèvres, dès l'instant où je l'avais aperçu. Et d'une voix joyeuse, je lui avais demandé s'il se portait bien. À peine les mots quittèrent mes lèvres, que je ressentis l'envie de l'entendre me répondre, pour avoir cette fantastique occasion d'éclater de rire. J'en avais besoin. J'avais besoin de libérer ma rage de vivre qui sommeillait en moi depuis la première heure de la journée. Il me suffisait d'être avec lui, et je voyais la vie en rose, parsemé d'étoiles et d’éléphants roses gambadant dans le parc... Bon, j'exagérais peut-être un minimum en sous-entendant que j’apercevais en cet instant des éléphants roses. La seule fois où j'avais cru en voir remontait au jour où sous le poids de la tristesse -encore-, je m'étais rendue aux Trois balais, et avais bu plus d'un verre de bière au beurre, au point de mettre le bar en rupture de stock. En bref , un petit moment de faiblesse qui m'avait entrainé vers quelques heures de colles bien méritées. Sincèrement, je ne me souviens qu'à peine de cette nuit-là... Et j'ai tout sauf envie de savoir quelle stupidité j'ai du sortir, sous l'emprise de l'alcool. En y repensant, j'en ris. Une telle idée ne me traversera plus jamais l'esprit, je m'en suis faites la promesse solennelle lorsque j'ai dû subir plusieurs heures de colle. Meàllan ria quelque peu lorsque je lui demandais comment il allait, avec cette étrange manie de regarder quelques secondes le sol dès qu'il me croisait. Je n'avais jamais compris d'où il tenait ce tic, tout ce que je savais, c'est qu'il parvenait à chaque fois à me tirer un sourire jusqu'aux oreilles. Relevant ses sublimes yeux vers moi, il passa sa main dans ses cheveux avant de déclarer :

«-Je ne sais pas trop, comment on se sent habituellement après avoir fait un devoir pour le cours d‘histoire de la magie ? »

Prise d'un fou rire, je l'imaginais somnolent lors du cours d'histoire de la magie avec ce fantôme à la voix si lassante qui nous servait de professeur. Moi-même qui étais plus que sérieuse, avait déjà piqué plus d'un somme lors de ses cours. Dès que je pénétrais dans sa salle, je poussais un long soupir, convaincu que ce cours-ci, je parviendrais à écouter le cours dans son intégralité. Manque de chance, je m'endormais à chaque fois derrière l'un de mes cahiers comme la plus grande majorité de la classe. Hum... seul cours où j'avais du mal à suivre, en somme. Pour répondre à sa question, on se sent affreusement endormi après l'un de ses cours. Il me lança un regard dubitatif, avant d'éclater de rire à son tour, en concert avec mes rires, tout en se jetant sur moi pour me serrer par la suite dans ses bras, joyeusement. Je le serrais à mon tour dans mes bras tout en riant avec lui, ravie de sentir ses mains dans mon dos, de le sentir si près de moi. Le seul qui puisse me réconforter. Il y était déjà parvenu en m'accordant l'un de nos fameux fous rires. J'étais détendu avec lui. Enfin moi-même. J'aurais aimé répondre à sa question des plus logiques, mais disons que je ne parvenais plus à arrêter de rire. Cela faisait tellement du bien, que j'aurais aimé rester dans ses bras, hilare, pour l'éternité.

« Je rigole, ça va parfaitement, il fait beau, la vie est belle et je suis avec toi ! Et toi ? Comment tu te sens en cette belle journée? »


Stoppant peu à peu mon rire, je lui lançais un regard qui signifiait clairement « ça pourrait aller bien mieux... ». Mais, j'avais tout sauf envie de l'embêter une nouvelle fois avec mes problèmes de ruptures, causés par mon caractère qui n'avait rien de facile. Pourtant, je ressentais le besoin de tout lui dire, du début à la fin. C'était en quelque sorte mon confident. Je le connaissais sur le bout des doigts, et il m'avait toujours confié les conseils les plus utiles, les plus rassurants, faisant de moi l’emblème de la joie. Il s'éloigna un peu de moi, ce qui provoqua un élan dans mon cœur fragile , sans que je n'en connaisse réellement le sens. Me sondant du regard, je savais que j'allais devoir cracher le morceau. Il me connaissait trop bien. Plongeant mes yeux dans les siens, je ris une nouvelle fois lorsque son regard se fit insistant et moqueur à la fois. Il parvenait toujours à me faire rire lorsqu'il m'observait de cette façon. Je me sentais bien avec lui, et je n'avais nullement envie de casser l'ambiance avec mes problèmes. Pourtant, son regard me dissuadait sans conteste de lui cacher le moindre de mes secrets. Le prenant par la main avec un rire, je l'incitais à marcher dans le parc, pour avoir l'occasion de me défouler les jambes tout en discutant avec lui. Mes deux longues heures d'immobilité ne m'avait de toute évidence pas réussi. J'avais de ces courbatures ! Commençant à marcher tout en l'entrainant en lui tirant la main avec un sourire, je parlais enfin :


« - Contente que tu ailles bien... même après uns de ces ennuyeux cours à mourir avec le professeur Bins ! Huuum, j'envie ta bonne humeur Meàl ! » Dis je- dans un rire.

J'hésitais à tendre l'ambiance avec mes mauvaises pioches, mais de toute évidence, Meàllan m'incitait du regard à cracher le morceau. Je détournais le regard une demi-seconde, mes yeux dérivant vers la surface du lac brillant qui s'étendait au pied du château. Un frisson me parcourut à la vie de l'eau, ne sachant toujours pas nager. Depuis que j'avais failli me noyer dans cet étang, j'avais cette phobie de l'eau. Grâce à la personne à qui je serre la main avec force en cet instant, je serais dans les cieux, à contempler les vivants si tel est le destin des morts. Ce lac me rappela le jour où je l'avais rencontrée. Où j'avais entendu pour la toute première fois sa voix, si bien que je savais que je pouvais lui dire ce qui me tracassait. J'avais confiance en lui. Il était tout pour moi. Prenant une longue inspiration, je déclarais telle une fusée :


« - Disons que je suis encore tombé sur la mauvaise personne. Un nouvel ex qui s'ajoute à ma longue liste, dû à mon caractère insupportable. Je commence à en avoir par-dessus la tête de toujours piocher la mauvaise âme sœur. À chaque fois, je suis certaine que c'est la bonne et... Boum, fin du rêve, retour à la réalité. Tu ne peux pas savoir à quel point j'en ai assez des mauvaises conquêtes, enfin si... tu es bien le seul à qui j'en parle . D'ailleurs, tu devrais en avoir assez de mes discours lassants et répétitifs depuis 6 ans... Tu es probablement la personne la plus patiente que je connaisse, et qui supporte mon caractère sans broncher. Et là, je suis en train de partir dans un monologue, et tu vas bientôt t'endormir autant que dans le cours du professeur Bins, je vais donc m'arrêter là...»

S'il avait compris ce que je venais de dire, il était le number one. En fait, non... il était tout simplement le Number One sans hésitation. Il devait avoir pris peur. J'étais toujours ainsi lorsque je devais déballer mes malheurs, je parlais comme une fusée pour éviter de m'arrêter en plein discours. Et après, je riais, même si je me sentais atrocement mal. Pourtant, j'avais comme le sentiment que j'allais exploser. Rire m'empêchait de pleurer. Je serrais la main de Meàllan comme s'il s'agissait d'une bouée de secours. J'étais bien avec lui. Bien mieux qu'avec toutes ces conquêtes qui ne me menaient jamais nulle part. Quand allais-je un jour avancer ? Mon cœur le savait, mais je ne parvenais pas à l'écouter... Et pourtant, j'avais comme le sentiment que de jour en jour, je me rapprochais de la réponse.
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Meàllan J. Green

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Meàllan J. Green


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MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeJeu 04 Juil 2013, 20:24





The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend
meàllan green & ruby clearwater

Elle rit. J’aime tellement entendre son merveilleux rire surtout quand c’est moi qui le provoque. Il te fait oublier tous tes soucis et tu n’entends plus que cela. C’était si facile, je n’avais qu’à lui parler et elle riait. Avec les autres, disons que mon humour laissait à désirer. Ou alors un horrible et arrogant Serpentard se contentait d’ajouter une remarque cinglante sur ma personne, gâchant du coup tout le jeu. Ma si bonne blague se transformait alors en humiliation totale. Et ce n’est pas tout, la situation se dégradait encore plus quand mon orgueil ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds et que je tentais de renvoyer la balle au vert et argent. Mais avec Ruby, il n’y avait pas de chance que cela se produise, elle riait tout simplement et c’était suffisant. Je n’avais besoin que de son rire et de son sourire chaque jour pour être heureux. Je me rappelle la joie énorme que j’avais éprouvée lors de la répartition. Je m’étais avancé fébrilement vers le tabouret, quand le choixpeau fut déposé sur ma tête, j’ai regardé Ruby assise à la table des Gryffondor et j’ai ancré le nom de la maison dans mon esprit. Si je n’avais pas fait preuve de retenue, j’aurais littéralement sauté de joie lorsque le choixpeau beugla que je serais un rouge et or. Je la côtoie depuis tellement longtemps. Je ne nous imagine pas séparé, je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Comme coïncidence, Ruby me serra à son tour et j’en fus heureux. Inconsciemment, elle venait de répondre aussi à la question.

Son rire s’atténua peu à peu quand je lui demandai si elle allait bien. Je sus immédiatement qu’elle ne partageait pas la même humeur que moi et le regard qu’elle me servit confirma mon intuition. Ruby semblait hésiter. Mais c’était idiot, il ne fallait pas. Elle sait que depuis toujours je suis là auprès d’elle, prêt à l’écouter et à la rassurer. Même si cela devait gâcher ma bonne humeur, tant que ma meilleure amie se sentait soulagé de ce lourd poids sur ses épaules, j’étais heureux aussi. Enfin, partiellement. La voir perdre autant de temps avec des gens qui ne la méritent pas me fait grincer les dents à chaque fois et j’ai souvent envie d’aller les voir pour leur dire ma façon de penser. Généralement, je me retiens plutôt bien mais il y a quelques fois, quand ce sont des serpentards, où j’explose littéralement, rouge de jalousie. Le contact de sa main contre la mienne me fit légèrement baissé les yeux vers nos mains qui s’entrelaçaient et son rire retentit à nouveau. Je souris faiblement puis me mit à la suivre un peu à la traine, me demandant où elle comptait m’amener cette fois-ci. Ce dont j’étais certain c’est que Ruby allait cracher le morceau, elle finit toujours par le faire.

« - Contente que tu ailles bien... même après uns de ces ennuyeux cours à mourir avec le professeur Bins ! Huuum, j'envie ta bonne humeur Meàl ! »

Je ricanai. J’avoue qu’être heureux après un des cours les plus endormants peut être étrange mais en même temps, on peut être fort content d’en être sortit. Comme le temps est long dans cette fichue classe ! Mais si j’étais heureux, c’était car j’étais avec elle. Je posai mon regard sur Ruby mais le sien dévia vers le lac et un frisson la secoua. Je le senti vaguement dans ma main. Je suivi son regard et à mon tour je me perdis dans mes souvenirs. Je me rappelle de cette journée comme si c’était hier. De cette envie irrépressible qui m’avait poussé à délaisser mes jouets moldus pour suivre ma petite voisine dans le champ. C’était plus fort que moi, en même temps, quand s’est interdit, c’est encore plus tentant. Mes parents m’interdisaient Ruby. Par chance que je les ai déjoués habilement pour me faufiler à sa suite et la voir tomber dans cet étang. Je me rappelle par la suite avoir repensé à tout ça et avoir vaguement eu l’idée de lui apprendre à nager. Moi, j’ai appris dans la piscine, ce n’est pas très creux et nos pieds touchent le sol. Mais je me suis ravisé. J’ai tout de suite pensé à ma réaction si Ruby me proposait de toucher à des serpents. Je la revoyais encore dans mes pensées, cognée à la porte de ma maison avec une dizaine de serpents entortillés dans ses mains. J’ai d’ailleurs encore la sensation de leur corps qui s’enroule autour de mes jambes avec tellement de force que je n’arrivais plus à les bouger. Quelle ironie que je sois dans la maison des Gryffondor et qu’il existe une certaine antipathie avec les Serpentard.  Un frisson me parcourt également et voilà pourquoi je n’ai jamais proposé à Ruby de lui apprendre à nager. Je pourrais lui proposer là, maintenant, tout de suite, mais le lac regorge de créatures étranges et peut-être un peu trop d’animosité recèlent en eux pour que je risque d’aller y tremper mon petit orteil. Avec toutes les rumeurs qui courent sur ce qui peuplent le lac, je vais passer mon tour. J’entendis Ruby prendre une grande inspiration et je sus que c’était le début de ses confidences, je me tournai donc entièrement vers elle, dédiant toute mon attention à ce qu’elle allait raconter.

« - Disons que je suis encore tombé sur la mauvaise personne. Un nouvel ex qui s'ajoute à ma longue liste, dû à mon caractère insupportable. Je commence à en avoir par-dessus la tête de toujours piocher la mauvaise âme sœur. À chaque fois, je suis certaine que c'est la bonne et... Boum, fin du rêve, retour à la réalité. Tu ne peux pas savoir à quel point j'en ai assez des mauvaises conquêtes, enfin si... tu es bien le seul à qui j'en parle. D'ailleurs, tu devrais en avoir assez de mes discours lassants et répétitifs depuis 6 ans... Tu es probablement la personne la plus patiente que je connaisse, et qui supporte mon caractère sans broncher. Et là, je suis en train de partir dans un monologue, et tu vas bientôt t'endormir autant que dans le cours du professeur Bins, je vais donc m'arrêter là...»

Comme d’habitude, elle débita son récit tellement rapidement que j’eus un peu de difficulté à tout bien saisir. Je pris le temps de le repasser dans ma tête et de bien réfléchir. Ruby éclata de rire, surement pour éviter d’éclater en sanglots. Avec mon pouce, je caressai lentement le dos de sa main, faute de pouvoir faire mieux. Puis, je lui saisis doucement l’autre main et chercha à avoir contact avec ses yeux.

« Ruby… Premièrement, tu es de loin la personne la moins ennuyante que je connaisse, même si tu fais un monologue qui dure des années et que tu parles à une vitesse fulgurante ! –Je lui souris et laissai échapper un petit rire- Ça me fait toujours plaisir d’entendre ce qui te tracasse. Deuxièmement, prends ton temps, je te le répète toujours. Ça ne presse pas. Apprends à le connaitre, tu sauras ses défauts et il saura les tiens. Mais personnellement, je ne vois pas ce qu’il a ton caractère, il est très bien comme ça ! C’est un con, il perd quelqu’un de bien, crois-moi, il ne te mérite pas ! Le prochain sera mieux, j’en suis certain. »

J’ai envie de la serrer encore dans mes bras et la retenir prisonnière pour l’éternité. Je la regarde avec un regard dubitatif, étant pas certain si elle a bien saisi ce que je voulais dire. Après un petit moment, je décide de serrer ses mains puis mon regard part à la recherche d’inspirations environnantes pour changer les idées. Déçu de ce qui nous entoure, je l’oblige quand même à me suivre en lui tirant les bras doucement. Je n’ai aucune idée d’où je vais mais quelque chose me traverse l’esprit.

« Tu sais, tu n’auras qu’à imaginer que c’est sa tête quand le cognard te foncera dessus au Quidditch ! Tu la frapperas très fort et tu le regarderas partir se fracasser contre un joueur adverse. C’est ce que je fais, ça défoule. Évite de le remplacer par ma tête, s’il te plait, ce n’est pas gentil. »

Je mimai le mouvement avec une main, faisant comme si j'avais une batte et donna un élan dans le vide. Je lui fis un clin d’œil rapide puis reprends ma marche en cherchant où je pourrais bien amener ma petite Ruby pour qu’elle soit joyeuse.

1428 mots  ©️ Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




[Hors Jeu: Désoler du retard, [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] 515607 j'espère que c'est pas trop mauvais comme réponse [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] 19917 ]
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Ruby E. Clearwater

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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeDim 07 Juil 2013, 20:31

[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Tumblr_m1py00G7Ek1qcolf5o2_r2_250

Je venais de débiter mon habituel discours si rapidement que je supposais que Meàllan avait bien eu du mal à comprendre ne serait-ce qu'une seule des phrases que je venais de prononcer. Mais, il avait probablement dû saisir l'essentiel. Il avait toujours eu le don pour me comprendre sans grands soucis, alors que d'autres auraient déjà pris la fuite, à la suite de mon monologue. Mais, je savais que Meal n'aurait jamais eu une telle réaction. Il était toujours là pour moi, dans les meilleurs instants de ma vie, comme dans les pires. Personne ne pourrait le remplacer, et encore moins l'un de mes stupides ex, qui au final, ne parvenaient qu'à m'infliger une grande peine de cœur, et une seule seconde de bonheur. Alors qu'avec lui, j'étais certaine de ne connaître que des heures et des heures de bonheur éternel. Le seul en qui j'avais confiance, le seul avec qui un conflit s'achevait toujours en une réconciliation, suivi de l'hilarité générale. Vous l'aurez compris, le seul en qui j'accordais mon entière confiance, et une énorme partie de mon temps libre. Dès qu'une occasion se présentait, nous restions ensemble, à relacer les souvenirs et à discuter du présent, de nos bonheurs comme de nos malheurs. Bref, de tous ce qui nous passait par la tête. Une amitié invincible, ne parvenant qu'à s'endurcir, à se renforcer. À croire que rien, ni personne ne pourrait nous séparer. Du moins, c'est ce que je croyais dur comme fer. Personne ne pouvait me dissuader du contraire, ni même créer un conflit entre Meàl et moi. Et, tenter une pareille folie était fortement déconseillé, sous peine de subir les foudres de ma colère. Et, tous mes proches pourraient vous dire sans hésiter qu'il vaut mieux ne pas me provoquer. Lorsque je le veux, je peux être une véritable lionne digne de la maison des Gryffondor. Beaucoup de mes ennemis s'en sont rendu compte bien vite. Et, pourtant, certain persiste leur acharnement sur ma petite personne, sans grand succès. Peu de personnes ne connaissent réellement mes faiblesses. Elles sont peu nombreuses, mais elles demeurent ancrées dans mon esprit. Elles font part entière de mon être. Et, j'ai beau tenter de les dissimuler du mieux que je le peux, quelques rares cas les ont remarqués. Ma plus grande peur est de perdre un de mes proches. De perdre la personne à qui appartient cette main que je tiens de mes paumes comme s'il s'agissait d'une bouée de secours. Je m'y accroche, sentant les larmes envahir mes yeux. Un petit rire pour effrénée les quelques larmes qui sont parvenues à étinceler dans mes yeux, et seul mon cœur ressent la douleur que je viens de révéler à mon meilleur ami. Dès qu'il eut compris mon long discours après l'avoir probablement repassé encore et encore dans son esprit pour saisir toutes les phrases, il caressa de son pouce le dos de ma main, provoquant un frissonnement qui parcourut mon échine en l'espace d'un clignement de cils. Puis, avec toute la douceur dont il était doté, il saisit ma seconde main, tentant d'avoir un contact avec mes yeux, qui se baladaient à droite et à gauche, essayant d'échapper à l'emprise de ses yeux bienfaiteurs. Sans grand succès. Dès que mon regard croisa le sien, ne pouvant l'éviter, il était pris au piège. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, qui respiraient la douceur et le réconfort. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert, par ce simple contact visuel. Et, si un jour je m'étais doutée de son amitié et de sa fidélité -ce qui n'était jamais survenu-, mes doutes seraient à présent éclipsée pour l'éternité. Il ne faisait aucun doute que je pouvais compter sur lui, plus que sur quiconque. Et cela, j'en avais pris conscience dès que notre amitié s'était solidifié, après qu'il m'eut sauvé des griffes de cet étang qui revient me hanter chaque nuit. Ma seconde plus grande peur. Depuis le jour où j'ai glissé dans ce sombre étang, j'ai la phobie de l'eau, et n'ai donc jamais appris à nager. Je suis certaine que Meal à déjà songer à me faire vaincre sa peur, mais je ne sais quelle pensée l'en a dissuadée. Quant à moi, je n'ai pas hésité pour l'aider à vaincre sa peur des serpents, spontané comme je suis. J'ai saisi une bonne poignée de serpents, et je suis allée cogner à sa porte, un immense sourire aux lèvres. Dès que son regard s'est posée sur les créatures qui s'enroulaient autour de mes doigts, glissaient le long de mes bras, il a dans la seconde blêmît, aussi pâle que la mort elle-même. Mais, pourtant, il n'a pas bougé d'un centimètre lorsque j'ai déposé délicatement les serpents à ses pieds, qui se sont hâtés de s'enrouler autour de ses jambes. Je ne l'avais jamais vu aussi mal de toute sa vie. C'était comme s'il subissait la pire des tortures, je le lisais dans ses yeux qui hurlaient la peur qu'il ressentait, au contraire de sa bouche, qui demeurait muette comme une carpe. Il était tout simplement paralysée, stoïque telle une statue. Les serpents quant à eux, prenaient un malin plaisir à s'enrouler autour de ses jambes, à glisser sur sa peau sans l'ombre d'une hésitation. Après une minute, je les avais repris dans mes mains, attendant la réaction de Meal qui poussa un immense soupir de soulagement dès que les créatures eurent franchi le seuil de sa maison avec moi. Au fond, je le remerciais de ne m'avoir jamais proposée de vaincre ma peur de l'eau. Je serais certainement enterré six pieds sous terre à l'heure qu'il est. Mais, si ce jour arrivait, je préférerais que ce soit Meàllan qui soit présent pour me soutenir. Je savais pourtant qu'Ashley, une de mes amies, allait bientôt parvenir à me jeter à l'eau. Elle y était presque, et j'avais beau le vouloir de toutes mes forces, je ne pouvais pas lui refuser indéfiniment.
Meàllan serrait mes deux mains dans les siennes avec hargne, ne me quittant pas des yeux. Il déclara pour me réconforter, comme il en avait le don si précieux :


« Ruby… Premièrement, tu es de loin la personne la moins ennuyante que je connaisse, même si tu fais un monologue qui dure des années et que tu parles à une vitesse fulgurante ! Ça me fait toujours plaisir d’entendre ce qui te tracasse. Deuxièmement, prends ton temps, je te le répète toujours. Ça ne presse pas. Apprends à le connaitre, tu sauras ses défauts et il saura les tiens. Mais personnellement, je ne vois pas ce qu’il a ton caractère, il est très bien comme ça ! C’est un con, il perd quelqu’un de bien, crois-moi, il ne te mérite pas ! Le prochain sera mieux, j’en suis certain. »

Je ris de sa première remarque, en cœur avec lui. Quant à ses conseils, je tâcherais de bien les suivre. Le problème avec moi, c'était que mon cœur voulait demeurer constamment à la recherche de l'âme sœur, ce pour quoi j'enchainais conquête après conquête. Mais, cela n'en demeurait pas moins exaspérant et éprouvant. Je ressentais l'immense besoin d'être avec quelqu'un. Aussi, dès qu'une quelconque personne me tapait dans l’œil, j'étais la première à lui déclarer ma flamme. Une flamme des plus illusoires. Ce n'était qu'une amourette de passage. L'amour n'était donc jamais au rendez-vous, je ne le savais que trop. Mais, j'espérais tant trouver l'homme parfait que mon impulsivité prenait le contrôle, et me poussait à ne pas trop tarder dès que mon cœur battait de trop. Au fond, j'avais horreur d'être considérée comme une fille facile. Ce pour quoi il fallait absolument que je suive les conseils de Meàl. Apprendre à le connaître... c'était l'étape la plus importante, la plus primordiale et pourtant je brûlais toujours cette étape-ci. Je pourrais ainsi savoir si une quelconque histoire d'amour entre nous pourrait fonctionner. Une ou deux fois, j'étais sorti avec un ami de longue date, mais on s'était rapidement rendu compte que seul l'amitié avait sa place. Dans tous les cas, ce que venait de dire Meàl me touchait, comme tous les compliments qu'il m'adressait. Dès qu'il parlait, j'étais suspendu à ses paroles. Il était de loin la seule personne qui me complimentait autant, et qui parvenait à me rassurer avec autant d'aisance. Son regard dubitatif m'arracha un nouveau rire. J'ai vu ce regard tant de fois, et pourtant il a toujours cet effet sur moi. Il me serra la main, m'entrainant avec lui, son regard cherchant je ne sais quel endroit. Je serrais la sienne de plus belle, appréciant comme toujours la sensation de toucher, et les quelques frissons qui me traversaient dès que ma peau entrait en contact avec la sienne. Je n'eus pas le temps de lui répondre, qu'il parlait déjà de nouveau:

« Tu sais, tu n’auras qu’à imaginer que c’est sa tête quand le cognard te foncera dessus au Quidditch ! Tu la frapperas très fort et tu le regarderas partir se fracasser contre un joueur adverse. C’est ce que je fais, ça défoule. Évite de le remplacer par ma tête, s’il te plait, ce n’est pas gentil. »

Après ces paroles, il mima le geste, faisant comme s'il tenait une batte entre ses mains et frappa dans le vide. Cette démonstration suivit d'un clin d’œil, alors que je riais aux éclats. En l'espace de quelques minutes, il était parvenu à m'arracher plus de fous rires que je n'en avais eu cette semaine. Il possédait un véritable don. Il reprit sa marche, me tirant doucement par le bras. Je le suivis, un immense sourire aux lèvres, essayant de deviner où il comptait m'emmener. J'étais plus qu'heureuse en cet instant, et j'avais déjà oublié ce nouvel ex qui s’ajoutait à une longue liste. C'était simple, avec lui, j'oubliais tout. En réalité, la seule douleur qui hantait toujours mon cœur demeurait celle de l'incompréhension. Effectivement, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi aucune de mes relations ne fonctionnait plus qu'une ou deux semaines si j'avais de la chance. La réalité de mes sentiments était là, prête à jaillir de ma bouche sans que mon conscient n'en sache quoi que ce soit. Seul la personne qui était liée à ce vide dans mon cœur parviendrait à me le faire comprendre. Le tout était de savoir qui. La réponse était proche, je le sentais... Je répondis à Meal tout en le suivant :

« - Merci pour les conseils, Meàl ! Qui sait, ils vont peut-être me servir prochainement.... Et, ne t'inquiète pas pour ça, je ne risque certainement pas de remplacer le cognard par ta tête, j'ai déjà une longue file d'attente pour ce rôle. Et, s'il me prend de le remplacer par ta tête, il y a plus de risques pour que je le prenne dans mes bras que je ne le tape. déclarais-je dans un rire.

J'avais hâte de savoir où il comptait m'emmener, mais où que je sois, tant que Meàl était avec moi, je voyais la vie en rose. La preuve, j'étais plus que joyeuse, le sourire jusqu'aux oreilles. Je ressentais l'envie de rire sans un arrêt, de m'allonger dans l'herbe et de contempler ce ciel d'azur aux côtés de mon Meàl. Mais, tout autre plan était le bienvenue tant qu'il était toujours présent à mes côtés...
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MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeMer 10 Juil 2013, 15:44





The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend
meàllan green & ruby clearwater

Vous savez, la sensation que l’on a quand on cherche désespérément quelque chose et que l’on sait pertinemment bien que ce quelque chose se trouve là mais qu’on ne le trouve pas. Et que comble de malheur, on en aurait besoin à ce moment même et ne pas le trouver t’empli de colère et en même temps de déception. Eh bien, c’est la sensation que je ressens à l’instant car je cherche un divertissement qui, je sais, se trouve toujours là où mes pieds sont mais on dirait qu’aujourd’hui, il n’y est plus. Où je me suis peut-être tromper d’endroit, qui sait? Je suis nul pour m’orienter, faudrait poser la question aux tableaux dans les couloirs, ils sauraient immédiatement de qui vous parlez. Mais bon, pour Ruby, j’essaie d’avoir l’air convaincu de l’endroit où je veux aller même si l’étonnement se lit amplement sur mon visage, et que j’ai ralenti la cadence. Je pense à ma main dans la sienne et je souris intérieurement. Je me rappelle souvent de la relation que j’ai eu avec Anastasia, pas que j’en ressens encore des choses seulement parce que ça m’a ouvert les yeux. Bon, au début, je ressentais une réelle attirance et tout ce qui vient quand on est amoureux. Mais après quelques mois, elle s’est mise à croire dur comme fer que je lui mentais et que j’avais de l’œil sur une autre fille. Je l’ai trouvé vraiment stupide, elle n’avait absolument pas confiance en moi! Puis elle nomma son nom. Le nom de ma meilleure amie. Je lui ai ris au visage et visiblement, elle n’a pas aimé. Mais pour moi c’était tellement une accusation absurde. Ruby ! Ça fait si longtemps que je la connais, cela aurait été trop étrange que l’on soit un couple ! C’est seulement ma meilleure amie. Et pour elle, je suis son meilleur ami, il n’y a que de l’amitié entre nous. Ah oui? Je me suis bien fait avoir. Ana et moi, on s’est quitté dans de drôle de conditions, elle m’embête dans les couloirs avec son fichu titre de préfet, et Ruby a eu quelques temps après une nouvelle conquête. Cette nouvelle me fit un tel choc à l’intérieur de mon être que j’en ai eu le souffle coupé quand je les ai vus ensemble. Je n’ai pas pu m’empêcher de rebrousser chemin, serrant les poings et grinçant les dents en maudissant Anastasia de m’avoir fait réaliser tout cela. Elle aurait pu inventer un piètre mensonge pour que l’on s’éloigne mais il a fallu qu’elle joue la carte de l’honnêteté. Ce qui au fond n’est pas tant mal parce que je l’aurais probablement réalisé plus tard avec une autre fille dans les bras cent fois plus rancunière. Je suis reconnaissant à cette Serdaigle même si de son côté, elle doit voir ça comme une trahison ou une pique à son honneur. En plus, son sang est pur, on peut m’expliquer comment j’ai pu atterrir à ses pieds ?

Néanmoins, quand je dis remplacer le cognard par les têtes des gens que je n’aime pas, je ne le remplace pas par celle d’Ana. Je le ferais bien avec Théo et Orion mais ils sont déjà sur le terrain quand on joue contre les Serpentard, alors le bonheur en est décuplé. C’est bien plus amusant quand ça les frappe réellement ! Bon, Orion c’est le plus cool parce que c’est le gardien et déjà qu’il doit surveiller le souafle, il ne doit pas aimer devoir évité les cognards. Théo, lui, il est aussi batteur alors c’est moins drôle de le voir renvoyer la balle vers moi. Surtout qu’il doit être bien meilleur que moi. Mais ma cible préférée est tout de même le gardien des serpentards, il a eu une relation avec Ruby et quand je lui ai fait des menaces pour qu’il se sépare d’elle, il m’a ri au nez. J’ai beau être un piètre sorcier, je suis un meilleur batteur.

Ruby rit encore. Elle rit toujours quand je lui parle. J’aime cette sensation. Le fait que je réussisse à la faire rire aussi facilement alors que pleins de soucis la tracassent et la rendent malheureuse. Pour moi, c’est une réussite et j’avoue adorer entendre son rire et tout faire pour qu’il résonne à mes oreilles. Alors qu’en vérité, je n’ai qu’à faire quelques gestes ou dire une petite blague. C’est magnifique. Je me suis souvent demandé si elle ressentait plus que de l’amitié mais chaque fois que j’en avais le courage, elle sortait d’une relation ou en débutait une autre. Je n’arrivais jamais à lui demander alors que la vie était belle pour nous deux. Qu’elle était heureuse, et moi aussi. Deux célibataires, deux meilleurs amis. Je me ravise à chaque fois aussi parce que j’ai peur de sa réaction, je ne veux pas m’éloigner d’elle et si je lui avoue que je ressens peut-être plus, elle prendra peur et ne voudra plus me parler et me confier autant de truc. Mais bon, je prendrais mon mal en patience et attendrai une éternité s’il le faut. Nous sommes jeunes, trop jeunes encore pour insérer toujours dans une promesse. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve mais j’espère sincèrement qu’il m’a gardé ses meilleures surprises.

« - Merci pour les conseils, Meàl ! Qui sait, ils vont peut-être me servir prochainement.... Et, ne t'inquiète pas pour ça, je ne risque certainement pas de remplacer le cognard par ta tête, j'ai déjà une longue file d'attente pour ce rôle. Et, s'il me prend de le remplacer par ta tête, il y a plus de risques pour que je le prenne dans mes bras que je ne le tape.»

J’imaginai la situation et j’éclatai de rire. Je la voyais très bien dans ma tête qui tentait de serrer dans ses bras un cognard qui ne cesse de s’agiter au point de presque la faire tomber de son balai. La scène était trop drôle et je m’imaginais les regards ahuris des gens lorsqu’ils verraient ce que Ruby était en train de faire. J’ai déjà une longue file d’attente pour ce rôle. Mouais. Mon visage se rembrunit en repensant à ça mais heureusement, celle à qui je tenais la main ne pouvait pas le voir car je la trainais de façon à être plus en avant qu’elle. Tout ça afin que Ruby ne voit pas l’expression de mon visage décontenancé de ne plus retrouver ce qu’il cherchait. Chaque fois qu’elle était avec un autre jeune homme, ça me faisait un choc et une petite voix cinglante dans ma tête me disait sans cesse : Tu aurais pu être à sa place, petit trouillard. Et moi je remontais à mon dortoir, tirait les rideaux et maudissait tous ce qui avait près de moi. J’avais le visage enfoncé dans l’oreiller et me traitait de tous les noms possibles. Puis je m’endormais quelques instants plus tard, en espérant me réveiller et découvrir que ce n’était qu’un affreux cauchemar. Pour revenir à l’instant présent, je répondis à Ruby que ça me faisait plaisir de lui remonter le moral et que je serai toujours là pour elle. Mais cette promesse était réelle et je comptais la tenir toute ma vie.

Je continuai de marcher en me dirigeant à l’aveuglette puis je me rendis compte que j’avais déjà passé par là et qu’on tournait en rond. Pas très fier de cette découverte, j’espérais que Ruby n’aurait pas elle aussi remarqué ce petit détail gênant. Bon, faut s’y attendre avec moi quand même, je suis trop nul pour me rappeler où était tel ou tel truc.  Alors dans un gros soupir de découragement total, je lâchai la main de Ruby pour écarter mes deux bras et dire :

« Ça y est, j’abandonne ! »

Je me laisse tomber sur le sol et savoure le contact de l’herbe sur ma peau. Je dois avouer par contre que l’endroit où j’ai choisi de m’installer avait un certain charme car on a un excellent panorama du château, du lac et des montagnes parsemés d’arbres au loin. Je regardai Ruby puis tapotai l’herbe à mes côtés, l’invitant à venir s’y installer à son tour. On a l’air un peu débile quand les gens passent près de nous mais le ridicule est loin de tuer les gens, sinon je serais très loin sous la terre. J’ai juste à penser au cours catastrophique de potions et à la métamorphose.

« Je sais pas toi, mais moi, je resterais ici pour l’éternité et je regarderais les étoiles pointer le bout de leur nez. »

Évidemment, ce n’était pas possible. Si on se faisait prendre en dehors de nos dortoirs par le concierge, on serait dans de beaux draps. Mais c’était bon rêver. Il y aurait bien la tour d’astronomie où pourrait dire que l’on fait un devoir pour le cours alors qu’en fait, on est simplement en train de regarder les étoiles en silence. Pour tout camoufler la supercherie, on amène parchemins et plumes et si quelqu’un passe par là, on se dépêche de les prendre et d’observer avec attention les constellations. Mouais, c’est une bonne idée, ça serait chouette. Mais pour l’instant, je suis très bien aussi étendu sur cette herbe en compagnie de ma meilleure amie. Enfin, si elle daigne se coucher près de moi.

1549 mots  © Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




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MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeJeu 11 Juil 2013, 13:04

Je me sentais déjà mieux, alors que Meal avait à peine prononcé quelques phrases de réconfort qui semblait avoir fait mouche sur mon humeur du jour. Je me sentais d'attaque pour rire aux éclats durant des heures et des heures, pour m'engager dans une discussion des plus animés, suivis d'un petit footing dans le parc pour me dégourdir les jambes, et surtout, en priorité, je me sentais d'oublier chacun de mes ex qu'il soit des amis ou des ennemis. J'étais avec mon meilleur ami. Point. Il n'y avait pas plus simple. Pas plus compliqué. Le seul mot qui occupait et occuperait mes pensées jusqu'à la fin de la journée demeurait Meàllan. Avec lui, je savais d'ores et déjà qu'aucune prise de tête, de conflit ou d'ennuis ne nous tomberaient dessus. J'étais à l'abri de toutes les peines de cœur, de tous les verts et argents qui auraient eu envie de me provoquer pour leur simple plaisir personnel. J'étais à l'abri de tous. Meàllan était en quelque sorte mon remède miracle contre les malheurs qui hantaient mon cœur. Il me suffisait de l'apercevoir au loin, et je me sentais déjà de bonne humeur. Et, une fois près de lui, je riais à gorge déployée, ne parvenant pas à arrêter mes rires qui n'en finissaient plus. Bref, j'étais moi-même, et d'excellente humeur. Je n'insinuais pas que je ne l'étais pas avec mes amies, étant donné que j'étais toujours moi-même avec qui que ce soit. Seulement, je sentais qu'entre Meal et mes amis, il y avait un immense gouffre qui séparait la façon dont je les appréciais. Avec lui, il y avait comme un petit plus, certainement dû au fait que je le connaissais depuis toujours, et qu'il fut mon seul, véritable et premier ami que j'eus de toute ma vie. De plus, des personnes comme lui, on n'a pas la chance d'en rencontrer à chaque coin des rues. Toutes ces raisons expliquent certainement le fait que je me sente aussi bien à ses côtés. À moins qu'il n'y est une raison dissimulée dont seul mon inconscient avait connaissance.  Si tel était le cas, je demandais à savoir laquelle. Lorsque je répondis à Meal, le rassurant en déclarant que si l'envie me prenait de remplacer le cognard par sa tête, il y aurait plus de chances pour que je le prenne dans mes bras pour que je ne le tape, il éclata de rire, s'imaginant probablement la scène dans son esprit. Je réfléchis à deux fois à ce que je venais de dire, mettant en scène mes paroles, et j'éclatais de rire en cœur avec les siens. Il n'était pas commun pour un batteur d'apprécier le cognard, donc, le saisir dans ses bras était certainement l'acte que seul un fou oserait commettre. Car, si cela devait m'arriver un jour, je finirais avec le visage défiguré par le cognard qui aurait tout fait sauf prendre des gants pour pouvoir se dégager de mon étreinte. Mais, au final, j'avais conscience que je ne remplacerais jamais le cognard par le visage de mon meilleur ami, haïssant cette balle folle presque avec autant d'ardeurs que ceux que je visais lorsque j'éjectais de ma batte le cognard. Notamment lors du match contre les serpentants. Je prenais un malin plaisir à éjecter dès que je le pouvais le cognard sur mon pire ennemi, Théodore, qui malheureusement, était également batteur, et pouvait donc me retourner la pièce de ma monnaie. Mais, il y avait également Orion, le gardien, que je détestais dans l'équipe des serpentants. J'avais commis l'affreuse erreur de sortir avec lui un temps, et à présent, c'est un choix que je regrette plus que tout. J'avoue qu'à l'époque, j'avais été réellement amoureuse du serpentard, mais un autre détail m'avait poussé à conclure une relation avec lui. Théodore justement. Sortir avec son meilleur ami allait certainement le mettre dans une colère noire ou du moins, je l’espérais. Mais, maintenant que j'y repensais, cette raison qui m'avait poussé à conclure était la pire de toute. La raison qui aurait dû me pousser à effacer mes sentiments provisoires, en sachant qu'une relation durable avec le meilleur ami de mon pire ennemi n'existerait jamais. J'étais faites pour haïr de tout mon être les verts et argents. Et non pour leur apporter mon amour. Aucun d'entre eux n'échappait à la règle qui s'appliquait à chacun des serpentards. Et, à ma connaissance, je n'étais jamais parvenu à dénicher un seul Serpentard qui en rattrape un autre. Je supposais que Meàllan partageait la même opinion sur le fait. J'avais bien remarqué que lui aussi, il lui prenait souvent l'envie d'éjecter le cognard sur les verts et argents dont également sur mes deux cibles fétiches. Il me l'avait déjà fait comprendre plus d'une fois par le passé, il ne parviendrait jamais à supporter les verts et argents qui pour la plus grande majorité d'entre eux, criaient tous aux sangs de bourbe sur son passage. Une insulte à laquelle beaucoup d'élèves nés moldus avaient droit. Mais, tous mes amis qui se faisaient charrier de cette façon pouvaient compter sur moi pour les défendre, et pour remettre à leur place ceux qui proféraient de telles insultes. J'avais la sainte horreur de rester les bras croisés à contempler les verts et argents se dandiner en insultant plus d'un élève sur leur passage. À insulter Meàllan, à qui on avait fait voir des vertes et des pas mûrs. Je pouvais vous assurer que ceux qui avaient osé s'en prendre à lui avaient passé un sale quart d'heure. J'étais si impulsive qu'en l'espace d'une seconde, j'étais capable de déclencher un duel. Croyez- moi, mes ennemis étaient si nombreux que je parvenais à me souvenir seulement de ceux qui avaient causé le plus de tort. Aussi, le fait que je sois déjà sorti avec une poignée de verts et argents par pures sottises avaient déjà fait sortir Meàl de ses gonds. C'était l'une des seules raisons qui avaient déjà provoqué un conflit entre nous. Il avait la sainte horreur de me voir avec un serpentard, j'en avais conscience. Et, je me trouvais d'ailleurs cruel de lui infliger un tel spectacle. Il n'en disait jamais rien, muet comme une carpe, mais je savais qu'il se sentait mal lorsqu'il me voyait avec un vert et argent à mon bras. C'était tout naturel, il agissait en bon ami protecteur, qui ne souhaitait pas que je me détruise par la faute de l'un de ces serpents venimeux. Mais, j'étais plutôt fière de moi, ces derniers temps, je n'étais pas tombée dans les filets de l'un des serpentants. Je m'améliorais, mais ce n'était pas encore ça. Il fallait absolument que j'arrête de sauter sur la première venue. Question de vie ou de mort. Meàl continuait de me serrer fermement la main, m'entrainant vers un lieu inconnu. Un sourire se dessinait sur mes lèvres au fur et à mesure que nous avancions dans le parc. Meàl me répondit que cela lui avait fait plaisir de me remonter le moral et qu'il serait toujours présent pour moi. D'un sourire reconnaissant, je lui fis comprendre d'un simple regard qu'il en serait de même pour moi. Nous continuons par la suite notre avancée dans le parc, et je le suivis sans un mot, savourant le contact de sa main sur la mienne, et du soleil caressant ma peau. Une légère brise vint secouer mes cheveux à mon plus grand bonheur. Après plusieurs minutes, j'eus l'impression que nous étions déjà passé par là. Je reconnaissais cet arbre, et ce rocher à son pied. Dans le tronc était taillé un cœur où deux prénoms se trouvaient côte à côte. C'était probablement l'arbre de deux tourtereaux qui avaient la chance d'avoir une véritable relation. Je lançais un regard envieux aux deux prénoms avant d'être entrainé par Meàl qui abordait un visage peu convaincu. De toute évidence, il était littéralement perdu. Je connaissais ce regard. Un sourire amusé se profila sur mes lèvres, alors que je tentais de retenir un rire. Il tentait de garder la tête haute, de ne pas me montrer qu'il était perdu, mais, c'était raté. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert, si bien qu'un simple coup d’œil sur son visage me confirmait qu'il n'avait aucune idée du lieu où nous nous trouvons, et que ce n'était en rien celui qu'il cherchait. Meàl et l'orientation faisaient deux. Il n'avait jamais été doué pour s'orienter, et je devais avouer que le château immense et regorgeant de passage secret et autres ne l'aidait pas le moins du monde. La première année, il n'arrivait tout simplement pas à trouver la salle commune. La deuxième année, il trouvait son dortoir, mais jamais les salles de cours.... J'étais plus d'une fois venu à son secours, possédant une meilleure orientation que lui. Mon sourire se transforma en un rire, alors que Meàl lâchait ma main, et déclarait, écartant ses deux bras :

« Ça y est, j’abandonne ! »


Je continuais de rire, tandis que Meàl se laissait tomber sur la pelouse fraiche, m'invitant à prendre place à côté de lui en tapotant l'herbe fraiche de sa main. Tout sourire, je jetais un rapide coup d’œil à la vue qui était sublime, avant de me glisser à ses côtés sans me le faire prier deux fois. Seuls quelques millimètres nous séparaient, si bien que je ne pus pas m'empêcher de saisir sa main sans la moindre gêne, aimant sentir le contact de sa peau sur la mienne. Les yeux rivés sur le ciel d'une beauté sans pareille, je savourais l'herbe fraiche qui caressait ma peau avec douceur.

« Je sais pas toi, mais moi, je resterais ici pour l’éternité et je regarderais les étoiles pointer le bout de leur nez. »

Un immense sourire sur les lèvres, je m'imaginais demeurer ici toute la nuit, en compagnie de mon meilleur ami à observer les étoiles devenir de plus en plus nombreuses dans le ciel s'assombrissant. J'en rêvais, n'ayant pas la moindre envie de rentrer dans mon dortoir, et de supporter les questions de mes amies de dortoir qui devaient déjà toutes avoir connaissance de ma rupture. Mais, je doutais que Meàl est très envie de courir le risque de se faire prendre par Picot, et moi de même. Des heures de colle ? Non merci, pas pour aujourd'hui. Seulement, affronter la réalité et l'entendre de la bouche de mes amies ne me ferait aucun bien. Je voulais rester avec Meal pour l'éternité dans cette herbe fraiche à contempler le ciel. Quelques nuages entrèrent dans mon champ de vision, et un vieux souvenir remonta à la surface. Je me souvins que lorsque j'avais neuf ans, je me trouvais allongé dans un champ avec Meàllan, et nous nous amusions à identifier les nuages. Un jeu auquel beaucoup avaient déjà joué, mais je l'appréciais énormément. Et, cela avait beau paraître enfantin, j'aimais personnifiée la nature comme je l'entendais.

« - Tout à fait d'accord, je resterais bien également pour l'éternité. Même si ce n'est pas intentionnellement, j'adore l'endroit que tu as déniché. Il est parfait ! Déclarais-je en un sourire. »

Contemplant un nuage qui venait d'entrer dans mon champ de vision, je levais ma main libre et je pointais mon index sur le nuage, décidant de raviver les vieux souvenirs :

« - Tu ne trouves pas que ce nuage a des allures de dragon ? »
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Meàllan J. Green

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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeLun 22 Juil 2013, 21:06





The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend
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La jeunesse est une période éphémère. Comme le bonheur en fait. Le mieux c’est d’avoir vécu les deux, ensemble, avant qu’il ne soit trop tard. Quand on est jeune, on ne s’inquiète pas pour des choses futiles de la vie de tous les jours, ce qui nous tracasse c’est le moment présent et la couleur que l’on va choisir pour colorer notre dessin. On ne s’en fait pas sur l’avis des gens, quand nous sommes enfants, ce n’est pas « Est-ce qu’il/elle va m’accepter? » que l’on se pose comme question mais bien «  Pourquoi je ne deviendrai pas ami avec lui/elle? ». On ne ressent pas les mêmes sentiments envers les autres lorsque nous sommes haut comme trois pommes, on ne pense pas à l’amour, sauf celui que nous porte nos parents, ni à tous les ennuis que ça apporte. C’est l’amitié qui compte plus que tout ainsi que s’amuser. Et il faut en profiter parce que plus le temps avance plus ces moments sont rares. J’ai bien essayé d’en profiter le plus possible étant jeune mais c’était difficile de le faire seul ou avec des adultes quand il y avait quelqu’un du même âge que moi juste à deux pas de là que je ne pouvais approcher. Alors je courais après les poules dans leur enclos, tentant désespérément d’en attraper une. Quand je la tenais le truc le plus dur était d’éviter ses battements d’ailes qui avaient le don de vous fouetter le visage. Je jouais aussi avec nos chiens, ceux qui guident les moutons et les vaches parfois. Ou je grimpais le plus haut possible sur les bottes de foin dans la grande grange et je m’amusais à glisser jusqu’en bas. Je revenais à la maison, les cheveux pleins de paille et puant la ferme. Ma mère m’obligeait à sauter dans le bain dès que je franchissais le seuil de la porte et elle me récurait jusqu’à ce que ma peau soit rouge. Après avoir fait connaissance avec Ruby, je commençais à m’amuser pour de bon. Ce que je croyais ressentir avant, ce n’était rien à la joie qui m’emplissait chaque fois que j’étais avec elle. Je revenais tout heureux à chaque fois et je m’endormais chaque soir, le sourire aux lèvres, en me demandant ce que je pourrais bien faire le lendemain avec elle. Maintenant, j’essayais d’attraper les poules, avec elle. C’était cent fois plus amusant, elle riait et je faisais de même. Parfois, je prenais mon vélo, je déposais deux de nos lapins dans le panier juste devant la bicyclette et Ruby s’asseyait derrière moi. Nous étions fin prêt à partir pour l’aventure, j’empruntais une petite route déjà tracer dans les champs et lorsque nous nous étions suffisamment éloignés, nous emportions les lapins au centre d’un champ en délaissant le vélo sur le côté du sentier. Je me rappelle aussi avoir déjà cueilli plusieurs marguerites dans un champ de celles-ci et les avoirs données à Ruby en riant. Elle en avait mise quelques-unes dans ses cheveux. Mon père avait déjà installé une tente moldue à ma demande dans un champ et une nuit nous avions regardés les étoiles jusqu’à très tard durant la nuit. Armé d’une lampe de poche, nous nous la passions chacun notre tour pour faire les grimaces les plus horribles qui soient. Mais ce que je préférais le plus lorsque j’étais avec elle c’était de me coucher sur l’herbe, les mains appuyées derrière ma tête et de regarder les nuages. On les observait attentivement et parfois on en pointait un du doigt et on disait à quoi il ressemblait. Je me rappelle qu’au départ, c’était n’importe quoi. Elle me nommait des trucs sorciers et moi des trucs moldus alors du coup, on ne se comprenait pas. Mais au moins, on pouvait avoir une idée approximative de quoi la chose avait l’air par sa forme dans les nuages.

Aujourd’hui, alors que Ruby est couchée à quelques millimètres de moi et qu’une de mes mains est prisonnière de la sienne avec délice, elle m'annonce que l’endroit est parfait et je me gonfle de fierté. Même si je n’ai pas trouvé ce que je cherchais, j’ai réussi à satisfaire et à changer les idées de ma meilleure amie. Il m’arrive parfois de faire de bonne chose, je ne suis pas qu’un grand maladroit incorrigible. En plus, elle rit encore. Elle rit toujours quand je suis avec elle et j’aime ça. Ruby lève lentement sa main libre et pointe de son index un certain nuage.

« - Tu ne trouves pas que ce nuage a des allures de dragon ? »

Je lève doucement la tête et regarde le nuage en question avant d’esquisser un sourire. Elle a raison. Je dévie mon regard pour essayer de croiser le sien. Ruby est si près de moi que je ne rate pas une seule miette de la perfection de sa peau ainsi que ses yeux si beaux et saisissants. Je me fige presque en me demandant qu’est-ce que je suis en train de faire puis me rappelle qu’elle venait de raviver des souvenirs d’enfance. Je laisse échapper un petit rire, heureux, avant de scruter attentivement les nuages, à la recherche de la forme la plus spectaculaire. Mais ma meilleure amie a déjà gagné, elle a trouvé un dragon! Elle n’est pas petite cette bête ! Je lève soudainement ma main libre et pointe un nuage en m’exclamant :

« Oh ! Regarde celui-là, il ressemble à un aigle ! »

Je voyais les longues formes de ses ailes et ce qui pourrait ressembler à un bec. Cela pouvait être un aigle ou un autre oiseau de proie, peut-être même une de ses créatures magiques. C’était plutôt flou mais pour le cas de Ruby, un dragon c’est un dragon, rien ne ressemble de loin ou de près à cette créature. En essayant de m’assurer qu’il s’agit bel et bien d’un aigle, le nuage se déforme peu à peu et j’espère que mon amie a eu tout le temps pour le regarder aussi. En pensant à l’oiseau, je réalise que j’aurais bien aimé en être un pendant quelques instants. Voir le monde du haut des airs, voir les gens qui comme nous, observe les ciels couchés sur l’herbe. Voir tout quoi. Avoir le sentiment de liberté, le vent qui vous caresse le visage et les cheveux, enfin dans le cas d’un aigle, les plumes. Avoir le sentiment que rien ne peut vous arrêter ou vous empêcher d’aller là où vous voulez aller. La vie semble plus facile vue du point de vue d’un aigle. Mais je n’en suis pas un.

Je suis content qu’elle souhaite y rester pour l’éternité. Nous avons passé tellement de temps ensemble depuis nos huit ans que je me demande ce qui va nous arriver lorsque nous allons quitter Poudlard. Elle aura probablement un bon métier, elle a de bonnes notes à ses BUSEs, moi je suis plutôt nul. Je pourrais toujours essayer de me dénicher un petit métier simple ou alors penché du côté des moldus. Mais cette option ne m’intéresse pas, le monde des sorciers est tellement plus magnifique et remplis de détours innatendus que la vie ordinaire et trop monotone des moldus semble vraiment trop ennuyante. Je pose mon bras libre derrière ma tête et en cherchant de nouvelles formes dans les nuages, je demande à Ruby :

« Tiens! Je crois que ce nuage a la forme d’un loup! Ruby, tu voudrais choisir quel métier, toi, après Poudlard ? »

Je me mords la lèvre car j’ai beau chercher sous tous les angles, je me demande encore s’il existe un métier qui pourrait me convenir. Auror ou médicommage m’auraient intéressés mais ces métiers sont réservés à des cerveaux et des baguettes plus doués que ce que je suis capable de faire. . Je pose mes yeux au loin où se dressent les montagnes à l'autre bout du lac. Si j'étais un aigle, je pourrais voler au-dessus de l'eau, admirant le reflet que je provoque, presque coupé à cause des vagues. Je pourrais même voler tellement prêt de la surface que mes serres auraient la chance d’effleurer la surface. Si j’étais un aigle, je n’aurais pas à me trouver un métier avec les notes basses que j’ai. Je n’aurais qu’à me trouver une caverne et vivre dedans. Je chasserais les lapins. Mouais, je pourrais devenir animagus, mais qui sait, je ne deviendrais probablement pas cet oiseau magnifique, je prendrais peut-être la forme d’une mouche que tout le monde voudra écraser? Ou alors un loup, c'est mon patronus, ce serait logique. Après réflexion, je me dis qu’il serait mieux pour moi de me prendre en main et de faire des efforts. Même si j’en fais déjà beaucoup et que ce n’est pas réellement ça mon problème. Parce que les devoirs, je les fais tous. C’est juste que le temps de trouver le fichu local, parfois j’arrive en retard et rate le début du cours. Et quelquefois, les informations données sont plutôt importante. Oui, après mûre réflexion, je ne deviendrais pas un aigle, je tenterai par tous les moyens d’avoir le métier que je veux, ou quelque chose dans la même branche et ne pas finir serveur aux Trois Balais ou sur le chemin de Traverse. Et puis, Ruby pourrait m’aider. Si elle le veut bien.

1550 mots  © Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




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[Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] _
MessageSujet: Re: [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan]   [Sept 76] The remedy to change the ideas in one second: to be with my best friend [Pv Meàllan] Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013, 16:08

La main emprisonné dans celle de mon meilleur ami, mes yeux ne quittant pas le ciel d'une beauté fascinante, j'avais comme le sentiment de me trouver sur un petit nuage où personne ne pouvait m'atteindre, où personne ne pouvait briser une nouvelle fois mon pauvre cœur. Un nuage accueillant également Meàllan, car sans lui, je n'aurais alors plus cette impression d'être au centre du Paradis même. Pourtant, je savais que j'étais bel et bien dans le parc de Poudlard. Je sentais l'herbe fraiche chatouiller ma peau, la fraicheur du soleil sur mon visage et j'apercevais au loin l'une des tours du château. Je savais donc qu'à tout moment, la situation pouvait changer du tout au tout, bouleverser ma merveilleuse après-midi bien plus réussie que ma matinée. Qui sait, un serpentard dissimulé dans l'ombre nous dévisageait peut-être préparant un plan qui n'aurait absolument rien de très bon pour nous deux? Ou, qui sait, un professeur pourrait surgir et nous ordonner de regagner le château pour une raison qui nous serait alors inconnue. En cet instant, tout pouvait donc arriver, mais pourtant, je n'avais pas peur de ce que la vie me réservait à l'avenir. Je suis focalisé sur le moment présent que je savourais à pleine dent, souhaitant demeurer ainsi pour l'éternité à observer le nuage si époustouflant que je venais de dénicher. Ce dragon, qui ressemblait trait pour trait à un véritable spécimen. Seule la couleur du nuage qui formait la créature trahissait qu'il ne s'agissait pas d'un véritable dragon, volant au gré du vent sans se préoccuper du monde, sans connaître la souffrance et la douleur qui séjournait sous lui. J'imaginais alors les ailes de la créature fouettant le vent rythmiquement offrant à la créature la possibilité de quitter la terre ferme pour traverser nuages, après nuages en toute autonomie. J'imaginais son cri perçant déchirant le ciel, effrayant quelques volatiles qui s'empresseront de s'écarter du chemin de la créature. J'imaginais sa peau écailleuse reflétant le soleil brillant de mille feux au-dessus de lui, le protégeant de sa lumière. J'imaginais la créature déferlant un flot de flammes léchant quelques nuages, en passant par quelques oiseaux qui y laisseraient alors plus d'une plume. Puis, j'imaginais la créature se posant avec délicatesse face à moi, sur cette pelouse parfaite d'un vert idéal, me fixant de ses petits yeux lumineux brillant d'un éclat espiègle. Nous fixant. J'imaginais également le dragon s'approchant de nous, inspirant un bon coup, et déferlant alors des flammes de toutes beautés dans notre direction. Mais, au contraire de ce que l'on pourrait croire, elles ne nous seraient jamais fatale. Elles se contenteraient de nous lécher notre peau, de nous réconforter de sa chaleur vivifiante et de nous rendre indestructible face aux malheurs du monde, de nous promettre un avenir sûr.
Alors que toutes ces idées déferlaient en moi, se succédant les uns après les autres, je me surprenais à espérer qu'elles soient fondées. Que ce nuage prendrait vie sous mes yeux ébahis. Malheureusement, la magie a beau être de mon quotidien, cela ne signifiait pas qu'elle pouvait exaucer des miracles. Je suis bien la première à en avoir totalement conscience. Mais, mon imagination fertile n'avait jamais eu de limites. Il suffisait que mes yeux se posent sur une image quelconque, et à tous les coups, une succession d'idées plus loufoques les uns que les autres venaient s'inviter dans mon esprit. Parfois, je me surprenais à espérer que la magie n'offre pas également la télépathie. Je serais dans de beaux draps si quelqu'un parvenait à lire dans mes pensées. Il me prendrait dans la seconde pour une folle, et m’emmènerait de force dans un asile. L'idée d'être enfermé au pays des fous ne me ravissaient pas particulièrement, et à cette simple pensée, je resserrais ma main dans celle de Meàllan, qui ne sembla rien remarquer, toujours trop occupé à dénicher un nuage ressemblant à un élément quelconque existant. Je détournais les yeux du dragon, déçu ne pas voire mes pensées devenir réalités, et posaient mes yeux sur Meàllan. Ses sourcils se fronçaient, et son regard respirait le sérieux. Il avait toujours eu le même visage lorsqu'il se concentrait sur une tâche quelconque. Inévitablement, son regard se reposait sur le dragon, et il reprenait ses recherches, tentant tant bien que de mal de me battre enfin à ce petit jeu que nous avions adopté depuis bien des années. Je me souvenais encore de tous ces moments passés avec lui, dans des champs à contempler les nuages et à les associer à des créatures. Je me souvenais de tous, sans exception. Ils seraient toujours présent, ancré dans mon esprit, m'appartenant pour l'éternité. Je souriais face au visage si familier de mon meilleur ami. Ses traits s'éclaircirent soudain, et je devinais qu'il avait enfin trouvé ce qu'il cherchait avec tant d'entrain. Il leva sa main libre, et s'exclama :

« Oh ! Regarde celui-là, il ressemble à un aigle ! »
Suivant son regard, je me hâtais de localiser son aigle. Effectivement, un nuage ressemblait vaguement à un aigle. Mais, mon imagination était plus que débordante, il était aisé pour moi d'imaginer les contours de l'aigle, d'imaginer les plumes, ses serres, ses ailes se déployant sur ce vaste ciel. Je voyais l'intégralité de l'aigle, mais si ce dernier disparut en l'espace d'une seconde, le nuage se dissipant au plus grand malheur de Meàllan qui afficha une mine consternée lorsqu'il aperçut que sa seule trouvaille s'était volatilisé. Mon dragon, lui, demeurait dans le ciel, sans bouger d'un pouce. Il ressemblait toujours autant à ce dragon qui avait traversé mes pensées un peu plus tôt. Il était toujours présent, volant au gré du vent dans mon esprit. Meàllan n'avait jamais eu trop de chance en ce qui concernait ce petit jeu, mais il trouvait toujours quelques créatures intéressantes. C'était un début, non ? Je décidais de le taquiner :

« - Ressemblais... »

Sur ce, je riais de nouveau trouvant cette sensation si agréable et si facile à se procurer aux côtés de Meal. Alors que ce dernier positionnait son bras sous sa tête, et repartait à la recherche de créatures vagabondant dans le ciel, je le fixais avec attention, aimant étudier les traits de son visage si proche du mien. Il adoptait toujours un regard empli de sérieux, mais pourtant, je devinais qu'il réfléchissait intensément. J'aurais beaucoup apprécié de connaître ses pensées. Toutes les connaître. Mais, un jour, ma mère m'avait déclaré, son ton emplit de sagesse, qu'il valait mieux conserver une part de mystère sur nos proches. J'étais entièrement d'accord avec ce qu'elle m'avait dit-il y a de cela des années, mais aussi étrange que cela puisse paraître, je ne pouvais pas concevoir le fait que je ne savais pas ce qui se tramait dans l'esprit de mon seul et unique meilleur ami. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert, mais j'étais persuadé que ce live ne serait jamais complet. Qu'il faudrait encore bien des années pour que je ne le connaisse réellement par cœur. Cette perspective me parut assez effrayante, lorsque je réalisais que Meàllan était la personne que je connaissais le mieux. Au final, je ne savais rien des autres. Rien hormis ce qu'ils me laissaient entrevoir. Aussitôt cette pensée m'envahit, aussitôt je la repoussais, souhaitant éviter de me poser une nouvelle fois d'innombrables interrogations qui ne valaient pas la peine d'être posés.

 
« Tiens! Je crois que ce nuage a la forme d’un loup! Ruby, tu voudrais choisir quel métier, toi, après Poudlard ? »

Je détournais mon regard de Meàllan pour constater que le nuage qu'il désignait avait effectivement la forme d'un loup. Un loup splendide, non loin de mon dragon. Je souriais, ravie qu'il est déniché à son tour une créature aussi belle. Sa question surgissait probablement de ses pensées, qui devaient méditer sur le sujet un peu plus tôt. C'était donc à cela qu'il réfléchissait. Je ne m'en étonnais pas. Nous étions en sixième année, et notre dernière année approchait à grands pas. Il était donc évident que nous réfléchissions à notre avenir. Mais, à présent que j'y réfléchissais à deux fois, Meàllan ne m'avait jusque-là jamais confié ce qu'il comptait faire dans l'avenir. Je le voyais bien en tant qu'aurore, où devrais je dire, j’espérais qu'il choisirait cette voie. Je n'imaginais pas me passer de mon meilleur ami durant plus de quelques jours, et un métier occupant tout notre temps, nous n'aurions alors l'occasion que de nous voir tous les deux ou trois mois. Et, cette perspective m'emplissait de terreur. Je ne pourrais jamais me passer de Meàllan. À mes yeux, quoi qu'il advienne, je l'imaginais toujours à mes côtés. Et pourtant, j'avais conscience que c'était affreusement égoïste de ma part. Meàllan aurait probablement d'autres envies que moi, d'autres rêves. J'avais les miens, il avait les siens et ainsi nous étions condamnées à ne pouvoir nous voir que tous les deux mois dans deux ans. Deux ans... Il ne me restait plus que deux années avec mon Meàllan à plein temps. Et, deux ans, c'était si court ! Un passage si futile dans notre vie. Mon cœur se serra, tout comme ma main qui tenait fermement celle de Meal. Si je continuais à la serrer avec autant de férocité, elle allait probablement virer au bleu, mais il se trouvait que je n'étais pas très douée pour dissimuler mes émotions. Profitant de ce contact pleinement, je ne le quittais pas du regard, inscrivant dans ma mémoire chaque trait de son visage. Finalement, après un long silence pesant, je répondis à mon meilleur ami sans le quitter du regard :

« - Sûr, ce nuage a bel et bien la forme d'un loup. Magnifique ! Déclarais en un sourire. Pour répondre à ta question, j'ai toujours rêvé de devenir une aurore. Et je compte bien exaucer ce rêve ! Et toi Meal, une petite idée ? »

J'avais posé cette dernière question, empli de l'espoir qu'il me réponde par auror, avec assurance. Seulement, la vie n'est pas toujours comme on la veut, si bien que je m'attendais d'ores et déjà à entendre une tout autre réponse que la mienne. Je ne le quittais pas des yeux, attendant sa réponse, ma main tenant fermement la sienne...

[HJ: Désolé pour la loooongue attente! Petille ]
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